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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 17:28
Salon du livre 2019
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Tout est dit dans le programme ci-dessus.

Partagez l'information avec vos réseaux, afin que les droits de l'Enfant aient une résonance locale significative.

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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 21:23

 

 

A l'initiative de la section LDH-La Rochelle, la médiathèque de Mireuil accueille en ses locaux du 7 au 19 octobre 2019  l'exposition Tous mes Droits d'Enfants.

 

Cette exposition réalisée par les éditions Rue du Monde mêle  des textes d'Alain Serre , des dessins de Pef  et des photos noir et blanc. Elle présente au jeune public la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont nous fêtons les 30 ans cette année. Un texte à plus d'un titre au coeur de l'actualité puisque c'est sur lui par exemple que s'appuie Greta Thunberg pour attaquer en justice 5 états pour dénoncer leur inaction contre le changement climatique.

BIBLIOTHÈQUE DE MIREUIL
28 place de l’Europe
17000 - LA ROCHELLE
05 46 43 87 81
 
Horaires
lundi et jeudi : 14h - 18h
mercredi et samedi : 10h - 12h30 et 14h - 18h
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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29 septembre 2019 7 29 /09 /septembre /2019 20:46

https://www.ldh-france.org/appel-a-participation-rejoignez-la-campagne-technopolice/

 

Communiqué commun LDH, Quadrature du Net, FCPE, CGT-Educ

En lien avec la conférence de presse tenue à Nice ce matin, la Ligue des droits de l’Homme, la FCPE, la CGT-Educ et La Quadrature du Net lancent un appel à rejoindre la campagne « Technopolice » pour s’opposer aux « Smart City » policières. Nous invitons également toutes les organisations intéressées à signer le manifeste associé à cette campagne pour résister à la mise sous surveillance totale de nos villes et de nos vies.

La Smart City révèle enfin son vrai visage : celui d’une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins de contrôle. De Nice à Valenciennes en passant par Toulouse, Saint-Étienne, Strasbourg ou Paris, la surveillance massive s’ancre dans l’urbanité. Reconnaissance faciale, police prédictive, surveillance en temps réel des réseaux sociaux : les industriels de la sécurité s’allient aux inconséquents qui peuplent trop souvent nos mairies pour tester et déployer leurs derniers gadgets sécuritaires.

Depuis près d’un an, grâce à des lanceurs et lanceuses d’alerte qui nous ont fait parvenir des documents ou en utilisant les lois en matière de transparence administrative, La Quadrature du Net a commencé à documenter ces projets (par exemple à Nice et à Marseille). Après quelques réunions publiques, et après avoir rencontré la Cnil et constaté son coupable laisser-faire, nos organisations ont lancé une première action en justice contre l’expérimentation de la reconnaissance faciale dans les lycées de la région Sud.

Ces initiatives ne font que lever le voile sur ces projets et expérimentations. Pour vraiment porter, elles doivent être démultipliées. C’est dans ce but que nous avons lancé aujourd’hui une plateforme collaborative permettant de fédérer des collectifs d’opposition à la Technopolice.

L’objectif de la plateforme Technopolice sera double : documenter de la manière la plus rigoureuse possible le déploiement de ces projets de surveillance à travers le pays, et construire ensemble des outils et des stratégies de mobilisation capables de les tenir en échec. L’enjeu, c’est de parvenir à organiser des résistances locales en les fédérant afin qu’elles puissent se nourrir les unes les autres.

Seules, les organisations aujourd’hui mobilisées sur le terrain ne pourront pas grand-chose. Il nous faut réunir un maximum de gens pour faire vivre cette campagne, en particulier au niveau local chaque fois qu’un projet de Smart City sécuritaire verra le jour.

C’est pourquoi nous lançons un appel à participation. Certains de ces groupes locaux pré-existent, par exemple ceux qui se sont engagés contre la vidéosurveillance ces dix dernières années. Dans d’autres cas, ils sont déjà en voie de formation. Et parfois, ils restent à construire. Mais dans tous les cas, la plateforme Technopolice et les outils associés permettront de faciliter leur travail de ces groupes ainsi que leur coordination.

Si vous partagez le constat et le projet du manifeste Technopolice, vous pouvez dès à présent rejoindre le forum dédié au sein duquel nous travaillons à cette campagne : forum.technopolice.fr. Les manières de contribuer sont très variées (animation militante, analyses politiques et juridiques, maintenance d’outils techniques, etc.) et toutes les bonnes volontés sont bienvenues.

Et si vous êtes en lien avec une organisation qui souhaite s’associer à cette campagne, le manifeste est évidemment ouvert à signature (envoyer le nom de la structure, l’URL du site et un logo à contact@technopolice.fr).

Le site Technopolice dispose aussi d’une base documentaire consacrée aux projets de Safe City en France et au cadre juridique afférant (data.technopolice.fr), ainsi qu, bientôt, une plateforme dédiée à la fuite de documents.

Rejoignez cette campagne et faite la vivre !
La Technopolice ne passera pas !

Il n’y a pas de pire détracteur qu’un repenti. Roger McNamee, « l’un des premiers conseillers du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg – Zuck, pour de nombreux collègues et amis –, mais aussi l’un des premiers à avoir investi dans la société », comme il se présente, plaide aujourd’hui pour son démantèlement.

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19 septembre 2019 4 19 /09 /septembre /2019 20:59

Appel à la mobilisation de plusieurs organisations, dont la LDH

À l’occasion de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux lancent un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire « monter d’un cran » un mouvement devenu «populaire et inédit».
Ces dates s’inscrivent dans le cadre d’une semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre.

Il y a un an, le mouvement climat prenait un tournant populaire et inédit. Au moment où le monde connaissait des catastrophes naturelles et une canicule record à l’été 2018, le ministre de la transition écologique français démissionnait devant son incapacité à agir.
Depuis, des centaines de milliers de personnes ont marché mois après mois pour la justice climatique et sociale. Plus de deux millions de citoyen-ne-s ont signé l’Affaire du siècle, la plus grande pétition de l’histoire de France, attaquant l’Etat en justice pour son inaction climatique. Des millions de jeunes ont fait grève ce printemps à travers le monde pour le climat, pour rappeler notre droit à un avenir décent sur une planète vivable.
Dans le même temps, les actions de désobéissance civile se sont massifiées et multipliées, rappelant la responsabilité des grandes entreprises polluantes et de nos dirigeants.

Mais nous faisons ce triste constat : malgré notre nombre, malgré une prise de conscience inédite et massive, les émissions de gaz à effet de serre stagnent voire augmentent dans le monde tandis que nous assistons à une extinction de masse de la biodiversité. 
En Europe, les chefs d’Etat viennent de refuser d’adopter l’objectif de neutralité carbone en 2050. En France, le Haut Conseil pour le climat mis en place par notre gouvernement lui-même dénonce l’insuffisance et l’inertie des politiques mises en place, alors que rester sous la barre des +1,5°C signifie rien de moins que diminuer par trois nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Pourtant le climat change lui, et vite. Les pénuries d’eau et émeutes en Inde ou les vagues de chaleur de l’été montrent que des millions de personnes à travers le monde en paient déjà le prix le plus fort.

Le 23 septembre, les chefs d’Etat sont convoqués par l’ONU à un sommet exceptionnel pour, peut-être, prendre de nouveaux engagements climatiques. Mais alors que les actes concrets sont sans cesse reportés, le temps des négociations et des discours est révolu.
Sans attendre, les 20 et 21 septembre, nous appelons donc à un nouveau temps de mobilisation générale pour mettre en cause ce système qui détruit la planète et l’humain, en commençant par les plus vulnérables dans les pays du sud et les personnes les plus précaires partout dans le monde. Avec les gilets jaunes mobilisés depuis des mois en France, nous réaffirmons que les mesures prises doivent être justes. Nous rappellerons l’urgence à sortir des énergies fossiles, et le décalage insupportable entre les discours de notre gouvernement et les actes nécessaires.

Le vendredi 20 septembre, à l’appel de Greta Thunberg et des jeunes du monde entier, nous ferons grève quel que soit notre âge pour mettre en pause l’espace d’une journée ce système économique.
Et nous continuerons le samedi 21 septembre, journée pendant laquelle nous appelons à un nouveau sursaut pour le climat et la justice sociale, pour battre le pavé mais aussi pour mener des actions d’envergure. Plus que jamais nous devons faire grandir la prise de conscience et montrer notre force face à ces défis qui nous concernent toutes et tous.

Notre mouvement doit monter encore d’un cran pour devenir une force et une vague inarrêtables : rendez-vous pour la rentrée climatique et sociale les 20 et 21 septembre !

Retrouvez ici les événements programmés près de chez vous.

A Paris la marche du samedi 21 commencera  à 13h à Saint-Michel.

Paris, le 23 juillet 2019

Signataires : 350.org ; ActioaAid France ; Adéquations ; Alternatiba /ANV-COP21 ; Amis de la Terre France ; Association l’âge de faire ; ATD Quart monde ; Attac France ; Collectif des associations citoyennes ; Cap ou pas cap ; Carre Geo&environnement ; CCFD-Terre solidaire ; Chrétiens unis pour la terre ; Citoyens pour le climat ; CliMates ; Colibris ; Collectif gilets jaunes Argenteuil ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération paysanne ; Coordination eau Île-de-France ; Crid ; CSP75/CISPM ; E-Graine ; Enseignant-e-s pour la planète ; Etudiants et développement ; Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fondation Danielle Mitterrand ; Fondation Elyx ; Fondation Nicolas Hulot ; Greenpeace France ; Immigration développement démocratie ; Ingénieurs sans frontières ; La mine ; Le début des haricots ; Ligue des droits de l’Homme ; Mouvement de la paix ; Mouvement utopia ; Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ; Notre affaire à tous ; Odass ; Oxfam ; RADSI Nouvelle-Aquitaine ; REFEDD ; Réseau action climat ; Réseau foi et justice Afrique Europe ; ResiWay ; Sciences citoyennes ; Sherpa ; Sol ; Alernatives agroécologiques et solidaires ; Un climat de changement ; Union des tunisiens pour l’action citoyenne (Utac) ; Union syndicale solidaires ; Unis pour le climat ; Urbamonde ; Workers for future France ; YFC France ; ZEA.

Mobilisons nous pour la rentrée climatique et sociale; 20 et 21 septembre.
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28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 20:43
 

 

 
Les Ami.e.s du Monde Diplomatique et la Ligue des Droits de l'Homme organisent à la médiathèque M. Crépeau le 18 septembre 2019  une rencontre débat avec Mme Véronique Decker.
Institutrice puis directrice d'école élémentaire pendant plus de trente ans dans les quartiers populaires de Seine Saint Denis, Mme Decker a publié trois livres où elle mêle souvenirs, scènes de vie et réflexions sur l'école publique. Une expérience et des analyses qu'elle partage avec un nombre toujours croissant de lecteurs et lectrices.  Une rencontre -débat exceptionnelle à laquelle bien sûr nous vous invitons à venir participer . On peut ne pas être d'accord avec Mme Decker mais une chose est sûre elle ne parle pas pour ne rien dire.

 

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 07:36

Communiqué LDH

Le projet de privatisation des Aéroports de Paris (ADP) porté par le gouvernement d’Edouard Philippe a donné lieu, dès qu’il a été rendu public, à de nombreuses contestations émanant tant d’organisations syndicales que d’élus, réunis, au-delà de leur diversité d’appartenance par une même préoccupation de défense de l’intérêt général ; en l’occurrence, face à des logiques de profitabilité qui risquent d’accroître les mécanisme de concurrence territoriale, au détriment des finances publiques et des services rendus.

Ces protestations ont débouché sur le déclenchement d’une procédure d’organisation d’un référendum. Au-delà de sa complexité et de sa lourdeur, cette procédure inédite constitue une réelle opportunité de recentrer le débat public sur l’intérêt général et, au-delà d’ADP, sur les services publics. Elle peut donner un élan pour démocratiser les procédures de décision publique, première étape vers d’autres réformes démocratiques de la délibération collective et républicaine.

Cette consultation citoyenne, commencé le 13 juin sur le site https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1 doit, dans une première étape recueillir 4 717 396 signatures nécessaires, soit 10% du corps électoral, pour possiblement déclencher un référendum.

C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à y participer.

Paris, le 21 juin 2019

 

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22 juin 2019 6 22 /06 /juin /2019 09:49

 

Revenu Universel d’Activité: attention danger !

 

Emmanuel Macron a annoncé, le 13 septembre 2018, le lancement d’un plan de lutte contre la pauvreté, qui intégrera la mise en place d’un « revenu universel d’activité ». Les associations signataires de cette tribune veulent pointer les risques de ce projet et en appellent à de véritables mesures d’amélioration du système de protection sociale.

 
Le revenu universel d’activité (RUA) vise à fusionner plusieurs minima sociaux, avec au minimum la prime d’activité et le Revenu de solidarité active (RSA). Il est également envisagé d’intégrer les aides personnalisées au logement (APL), ainsi que des allocations ciblant un public spécifique comme l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), entre autres.

Le RUA sera aussi conditionné à « l’obligation d’inscription dans un parcours d’insertion, qui empêche de refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité. » Le risque est donc grand que ce « revenu » soit conditionné à une démarche d’insertion par l’emploi, alors que la plupart des aides actuelles sont liées à un niveau de vulnérabilité (AAH, ASI) ou de ressources (APL).

Ainsi, après avoir organisé le naufrage de l’assurance chômage, qui coupera les droits de centaines de milliers de personnes, les minima sociaux vont se retrouver une nouvelle fois sous tension. Même sans réforme, les budgets augmenteront donc de manière exponentielle par cet afflux de nouveaux allocataires potentiels, alors même que le RUA est pour l’instant prévu à budget constant. 

Sortir de la pauvreté doit être un droit inconditionnel pour toutes et tous

Alors même que 5,6 millions de personnes sont actuellement au chômage total ou partiel, il n’existe que 524 000 offres d’emplois à pourvoir. Les discours culpabilisants sur la culture d’assistanat des chômeurs et, plus largement des allocataires des prestations sociales, reposent sur une vision erronée de la société prétextant qu’il suffirait de « traverser la rue » pour trouver un emploi.

L’emploi n’est pourtant pas systématiquement source d’insertion ou de réalisation personnelle. Il est aussi parfois facteur de souffrance, déclencheur de pathologies (surmenage, perte de sens, dépressions, maladies professionnelles…), mais également d’exploitation dans le cas des travailleurs·ses précaires (la France en compte entre un et deux millions, dont une majorité de femmes).

Placer sous condition le droit à la protection sociale est contraire aux principes de solidarité et de justice. Cela reviendrait à infliger une double peine aux publics concernés. Rien ne justifie de maintenir des personnes dans la pauvreté sous prétexte qu’elles n’accepteraient pas d’agir sous injonction (par du bénévolat forcé par exemple, tel qu’envisagé par le Premier Ministre).

Des lignes rouges à ne pas franchir

La concertation organisée par le gouvernement sur le projet de RUA a débuté le 3 juin dernier. L’hypothèse que la réforme se ferait à budget constant est une option sur la table, ce qui ferait de très nombreux perdants parmi les allocataires actuels.

Nous, associations signataires craignons qu’une telle réforme porte préjudice aux plus précaires. Un exemple à ne pas suivre est celui du crédit universel britannique qui, sous couvert de simplification, n’a fait qu’aggraver la précarité mais aussi renforcer le contrôle des plus vulnérables. 

Nous appelons à un débat large et transparent, et préconisons d’ores et déjà d’exclure les mesures suivantes :

→ Le conditionnement du RUA à l’acceptation d’une des deux offres d’emploi jugées « raisonnables » par l’administration. Cela n’aboutirait qu’à un contrôle abusif des demandeurs·ses d’emploi et les obligerait à accepter un emploi à n’importe quel prix.

→ Le bénévolat forcé : il est impensable de conditionner des aides sociales à des heures de bénévolat. Cela reviendrait à conditionner la survie des bénéficiaires à du travail forcé.

→ La lutte contre la pauvreté avec des moyens constants : le gouvernement a annoncé vouloir simplifier le système de protection sociale, ce qui est entendable au vu de sa complexité actuelle. Mais pour lutter contre le non-recours aux aides sociales qui touche près de 30 % des allocataires potentiels, il est indispensable de mobiliser des moyens supplémentaires, sans quoi cela reviendra à partager le budget actuel, déjà insuffisant, entre un plus grand nombre de personnes.

→ Une fusion de l’ensemble des minima sociaux : alors qu’il faudrait tendre vers l’inconditionnalité des minima sociaux, certaines aides comme les APL ou l’AAH, en étant intégrées au RUA, risqueraient de devenir elles aussi conditionnées à une démarche d’insertion, alors qu’elles ont été conçues pour pallier un manque de ressources.

→ Le « tout numérique » : aujourd’hui, le conditionnement des prestations sociales va souvent de pair avec une lourdeur administrative et des démarches en ligne obligatoires. Le non-recours est en partie dû à ce problème de fracture numérique, puisque 20 % de personnes en France ne parviennent pas ou ont du mal à effectuer des démarches dématérialisées.

Égalité sociale, liberté individuelle et organisation collective

L’inconditionnalité d’un revenu socle devrait être au cœur du projet gouvernemental. Nous estimons que le projet du gouvernement devrait intégrer les principes suivants :

  • Automatisation du versement des aides sociales, pour lutter contre le non-recours et simplifier les démarches administratives.
  • Élargissement du RSA aux 18-25 ans, un public aujourd’hui particulièrement touché par la précarité.
  • Individualisation des prestations sociales – par opposition à la notion de « foyer fiscal », pour assurer une véritable autonomie des personnes et l’indépendance notamment vis-à-vis dude la conjoint·e.
  • Garantie qu’aucun allocataire actuel ne soit perdant à l’issue de cette réforme.

Notre système de protection sociale est aujourd’hui largement perfectible, mais les intentions affichées par le gouvernement avec le projet de RUA nous inquiètent profondément, en dépit de la concertation lancée récemment. Nous, associations signataires, appelons à un débat de fond sur ce projet. Il est urgent de promouvoir des mesures ambitieuses pour sortir l’ensemble de nos concitoyen·ne·s de la pauvreté.

 

Organisations signataires :

AequitaZ ; Assemblée des citoyens du monde ; Collectif Roosevelt Ile de France ; Emmaüs France ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) ; Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP).

 

Témoignages :

« Le regard sur les chômeurs n’a cessé de se durcir. On cherche à nous faire croire qu’il y a des bons et des mauvais chômeurs. Il y a ceux qui cherchent du boulot et ceux qu’il faut contrôler et sanctionner. Mais on ne cherche pas à comprendre l’impact que ça peut avoir quand ça fait deux ans que vous enchaînez les refus, que vous avez fait tout l’annuaire mais qu’il y a toujours quelqu’un qui finit par vous passer devant. Ce sont toujours les mêmes qui vont prendre une claque dans la gueule. On ne parle jamais de cette violence-là. » Marc Desplats, membre du Mouvement National des Chômeurs et Précaires

« J’ai travaillé pendant de nombreuses années dans une grande entreprises de télécommunications. J’ai vu comment la « gestion managériale» s’est transformée en industrie à broyer des salariés. On finit par devenir des robots, sanctionnés pour avoir eu le malheur de dire « bonjour » au téléphone parce que ça nous faisait perdre en compétitivité… Si le travail nous rend inhumain, il faudra finir par s’interroger sur le bien-fondé de notre système actuel qui l’encense sans poser la moindre question sur sa nature ou ses conditions… » André Barnouin, membre du Mouvement National des Chômeurs et Précaires 

« On ne peut pas vivre des minima sociaux aujourd’hui. On peut à peine survivre. Mais ça n’intéresse personne. Depuis le temps qu’on demande à être reçus par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités donc aussi des Précaires… Mais on n’est jamais entendus, jamais à la table des négociations. Il faut se rendre à l’évidence, quand vous êtes chômeurs, précaires, vous finissez par être complètement invisible. Pourtant nous contribuons aussi à l’économie nationale par la TVA. Aujourd’hui, ce n’est pas d’un RUA dont nous avons besoin, mais d’un véritable revenu universel, individuel et inconditionnel. » Isabelle Maurer, membre du MNCP, RSA 68 et MFRB

« Le revenu universel d’activité n’aura d’universel que le nom. Il ne répond pas aux trois critères définissant un revenu de base : il ne sera pas universel puisqu’il ne ciblera que les personnes en recherche d’emploi. Il ne sera pas inconditionnel puisqu’il s’agira d’accepter une des deux offres d’emploi proposées jugées « raisonnables » par l’administration. Et il ne sera pas non plus individuel puisqu’il n’est pas prévu de revoir dans ce projet le modèle du foyer fiscal ». Nicole Teke, membre du Mouvement Français pour un Revenu de Base

 

 

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 09:47

 

Les mouvements de soignants qui s’amplifient depuis avril témoignent de la crise profonde affectant l’hôpital.

Depuis plus de vingt ans, les inégalités sociales et territoriales d’accès à des soins de qualité s’accroissent et se conjuguent, avec des déserts médicaux et des dépassements d’honoraires. Les personnes défavorisées et les plus fragiles en sont les premières victimes. Les services d’urgence, souvent le seul lieu d’accueil possible pour ces publics, ont vu doubler le nombre de leurs prises en charge, passées de dix à vingt millions par an en vingt ans sans que les dotations suivent.

Simultanément, les réformes hospitalières n’ont eu de cesse d’importer des méthodes managériales issues du monde de l’entreprise, demandant aux soignants de faire toujours plus avec toujours moins. Dès 2011, avec de nombreuses organisations partenaires, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) alertait au moyen d’une pétition dépassant le million de signatures pour défendre l’hôpital public. Depuis, les suppressions de postes de soignants se sont multipliées, tandis que s’est installée une pénurie de médecins. Il en résulte une grave dégradation des conditions d’accueil des patients, parfois mis en danger, et une profonde souffrance au travail des personnels, comme le montre de manière dramatique le nombre de suicides.

Le plan « santé 2022 », bien qu’il contienne des annonces positives, ne répond pas à la situation critique de l’hôpital tandis que perdurent les mêmes logiques qui ont conduit à la situation d’aujourd’hui. De plus, relevant pour l’essentiel d’ordonnances, ce plan reste soumis, en réalité, à la seule volonté du gouvernement. Sans être négligeable, le déblocage de fonds annoncé le 14 juin par la ministre, destiné essentiellement à répondre aux revendications salariales du personnel des services d’urgence, reste sans effets sur la pénurie de lits et de soignants dans de nombreux services et donc ne répond qu’en apparence aux revendications justifiées des grévistes.

Dans ce contexte, la LDH rappelle avec force que l’hôpital est un service public et que :

– l’égal accès à des soins de santé de qualité doit être garanti, pour toutes et pour tous, sur l’ensemble du territoire ;

– la dignité de la personne doit être respectée tout au long de son parcours de santé ;

– l’acte de soin, l’accompagnement des patients, est une relation humaine ;

– la bientraitance des patients est liée à celle des soignants, à leurs formations, à leurs conditions de rémunération et d’exercice.

La LDH appelle à soutenir les mobilisations en faveur de l’accès à un système de santé et un hôpital public de qualité au service de toutes et tous.

Paris, le 19 juin 2019

 

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 20:10

Communiqué LDH

Après l’invraisemblable tentative de perquisition dans les locaux de Mediapart, le procureur de la République multiplie les actes d’intimidation à l’égard de journalistes.

Si, comme l’a rappelé la porte-parole du gouvernement, les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, la protection de leurs sources et leur déontologie impliquent qu’ils gardent le silence sur l’origine de leurs informations.

Dès lors, en convoquant à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour audition libre ces journalistes en raison des informations qu’ils ont publiées, le procureur de la République de Paris ne peut ignorer l’inutilité de cette démarche sauf à la qualifier pour ce qu’elle est, une tentative d’intimidation.

En ajoutant à ces manœuvres, la convocation du président du directoire du Monde, le procureur de la République s’essaie à une autre forme d’intimidation en s’en prenant au responsable du journal lui-même.

La LDH dénonce ces manœuvres du gouvernement et d’un procureur de la République qui lui doit sa nomination.

Elle appelle à la vigilance face aux pressions que subissent les médias. De leur liberté dépend, en effet, la nôtre.

Elle assure les journalistes et les médias concernés de sa solidarité et de son soutien.

Paris, le 24 mai 2019

 

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 22:45

A l'initiative de la section de la Ligue des Droits de l'Homme-La Rochelle, depuis le 30 avril et ce jusqu'au 29 mai l'exposition Tous mes droits d'enfant est accessible au public dans le hall de la Cité Duperré . Cette exposition réalisée par les éditions Rue du Monde présente la Convention Internationale des Droits de l'enfant adoptée à l'ONU en 1989 . Il est possible de la visiter  aux horaires d'ouvertures de la cité administrative :

du Lundi au Jeudi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 17h00

le vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 16h00

Cité Duperré, 5 place des Cordeliers 17000 La Rochelle

 

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Président: Jean Marie ARCIER (07 50 20 60 67)

Trésorière: Minika Orcasberro

Secrétaire: Claude Barbosa et secrétaire adjointe Martine PHILIPPE 06 50 13 64 68

Danièle CHABARDES GARONNE (droit des étrangers) (05 46 00 70 76)

 

Jacques CATRIN (Collectif diversité) 06 78 79 71 46

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Déléguée aux prisons: Denise PIAU ( 06 08 22 23 57)

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Adresse mail LDH La Rochelle-Aunis : ldh.larochelle@ldh-france.org

 

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