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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 22:34

 

* Lundi 21 janvier – 20h – Cinéma Le Dragon, sur le Vieux Port de La Rochelle : projection en avant-première du film « WADJDA »,primé au Festival de Cannes, premier film tourné, non sans difficultés, par une femme d’Arabie Saoudite et EN Arabie Saoudite. La réalisatrice sera présente ! Cela mérite le déplacement. Faites le savoir autour de vous. (voir analyse sur le site national de la LDH, lien sur ce blog en haut à droite)

        L’analyse de la LDH nationale qui soutient ce film :

        http://www.ldh-france.org/La-LDH-soutient-le-film-Wadjda-de.html#.UPRYNeiIv5o.facebook

      * Samedi 26 janvier – 14h – Place de Verdun, La Rochelle : manifestation pour l’égalité des droits au mariage pour tous les couples. La section LDH de La Rochelle-Aunis appelle à y participer

                        (lire le Communiqué de la  LDH nationale, ci-dessous)


d   * Droit de vote et d’éligibilité des étrangers non-communautaires

        aux élections municipales dès 2014 :

un Un collectif national de plus de 100 organisations, syndicales, associatives et politiques ont lancé un Appel et une pétition nationale. Celle-ci a déjà recueilli plus de 12 000 signatures. Nous vous invitons à la signer et à la faire connaître autour de vous, par internet ou sur papier. Notre section LDH de La Rochelle-Aunis propose de constituer un collectif départemental et des collectifs locaux. Une réunion devrait avoir lieu à La Rochelle  avec toutes les organisations signataires.

*Plus de 13 000 signatures recueillies en ce début 2013 :

un premier pas pour le droit de vote des étrangers
aux élections locales dès 2014 !
 

 Poursuivons la mobilisation !

Signez et faites signer la pétition sur

                            www.droitdevote2014.org

* les positions claires de nos 2 députés du secteur:

   Position Suzanne Talard députée Position Suzanne Talard députée

Lettre Olivier FALORNI 1 Lettre Olivier FALORNI 1 Lettre Oivier FALORNI 2 Lettre Oivier FALORNI 2

                           °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

 République, c’est pour toutes les familles

La Ligue des droits de l’Homme appelle à participer aux manifestations et rassemblements qui, partout en France, s’engageront les 19 et 27 janvier 2013 pour l’égalité des droits et la reconnaissance du « mariage pour tous ». Au-delà du soutien à une revendication pour l’égalité, il s’agit de porter un coup d’arrêt à la convergence des partisans de l’ordre moral et d’opposants politiques en mal de revanche.

 

Depuis des mois, la plus grande partie de la droite, de l’extrême droite et un certain nombre de représentants des cultes, alliés aux intégrismes religieux les plus anti républicains, multiplient mensonges, menaces et discours apocalyptiques à propos du mariage pour tous, avec la prétention d’ériger leurs croyances en loi. Or, si les cultes ont parfaitement le droit d’avoir des vues particulières sur le mariage, la famille, la sexualité, il ne leur est pas loisible de corseter la liberté de conscience et de multiplier les discours de discriminations.

Pourtant, les amalgames haineux entre homosexualité, polygamie, pédophilie, les mises en garde contre la fin de l’humanité participent d’un indéniable fond homophobe. Arc-boutés sur une supposée loi naturelle, leurs auteurs se sont successivement opposés au divorce, à la contraception, puis à l’interruption de grossesse, enfin au Pacs… en agitant les mêmes arguments, les mêmes menaces. Il faut opposer un large front du refus à cette agitation de la haine et de la peur, sauf à renoncer à toute réforme, à tout engagement contre les discriminations, à tout projet de justice et de liberté.

Les évolutions de la société française montrent que la réalité est celle de la diversité de la composition des familles qui, depuis des décennies, ne repose plus sur un modèle unique. La reconnaissance juridique des couples de même sexe ne vient que confirmer un état de fait, et un principe d’égalité. Le mariage pour tous permet à celles et ceux qui le désirent, d’offrir la possibilité d’un statut juridique à des dizaines de milliers de couples et autant d’enfants vivant déjà au sein de telles familles. Les inquiétudes sur l’adoption sont infondées, car l’évolution législative proposée ne change pas les règles applicables en France en la matière. Elles resteront régies par la convention de La Haye, ratifiée par la France en 1998, qui prévoit que toute adoption est prononcée par un juge qui vérifie toutes les garanties nécessaires à la protection des droits de l’enfant. De plus, rappelons qu’elle est autorisée aux personnes célibataires, et que l’adoption ne peut être entravée en raison de l’orientation sexuelle du ou des demandeurs, qui reste indépendante du projet parental.

Rappelons enfin que vingt-deux pays disposent déjà d’une législation posant le mariage et l’adoption sans discrimination, comme l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Canada, neuf Etats américains, mais aussi en Europe : les Pays-Bas, la Belgique, la Norvège, la Suède ou le Portugal et l’Espagne. Dans chacun d’entre eux, la lutte contre l’homophobie, contre les discriminations, pour l’égalité entre les sexes, a progressé. Ni la « famille » ni la « protection des enfants » n’y sont mises en péril. La France ne sera donc pas pionnière sur le sujet, mais elle confirmera ainsi son attachement à une République laïque, fondée sur les principes de liberté et d’égalité.

La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour faire échec aux campagnes de haines, de peurs et d’exclusions, à soutenir le projet de mariage pour tous, et à faire entendre leur volonté de voir le progrès se poursuivre, dans le respect des lois et des valeurs de la République.

Paris, le 15 janvier 2013

 

 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 15:31
Droit de vote pour les résidents étrangers dès 2014 !

Je signe l'appel !Ont signé...


Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République. Si, en 1793, lors

de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en oeuvre par la IIe

République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes

jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans

plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.

En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été

admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et

d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement

sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même

proposition. Il reste à mettre en oeuvre la révision constitutionnelle nécessaire.

De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.

En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme

dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale,

le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.

Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des

communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre

elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...

La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison pour que toutes

celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de

franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion

sociale et pour l’égalité des droits.

Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au

moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues.

Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections municipales de 2014.
Monsieur le président de la République,

Nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014.

Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent !

PDF - 316.3 ko
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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 17:20

 Une pétition et un appel à la mobilisation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014 vient d'être initiés par plus de quarante organisations (associations, syndicats et partis politiques), dont la LDH. Pour signer:

     °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 

Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle 

Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République. 

Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en œuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans. 

En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire. 

De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.

En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013. 

Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...

La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique

Il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits. 

Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues. 

Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en œuvre dès les élections municipales de 2014. 

Monsieur le président de la République,

Nous vous demandons d'engager le processus de révision constitutionnelle permettant d'instaurer le droit de vote et d'éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014. 

Cet impératif d'égalité et de démocratie est urgent !

Premiers signataires :

Associations : Aseca – Lettre de la citoyenneté, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains de France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association nationale des élus communistes et républicains (Anecr), Association pour une citoyenneté européenne de résidence (Acer), Attac France, Banlieues actives, Cedetim, Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif « Votation citoyenne », Conseil français de la citoyenneté de résidence (Cofracir), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), France terre d’asile (FTDA), Ipam, Les Indivisibles, Ligue de l’enseignement (LE), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Ruptures, Solidarité laïque, SOS Racisme, Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (Utac). 

Syndicats : Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Syndicat des enseignants (SE-Unsa), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires.

Partis politiques : Europe écologie les Verts (EELV), Front de gauche (Convergences et alternative (CetA), Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Gauche anticapitaliste (GA), Gauche unitaire (GU), Les Alternatifs, Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti communiste français (PCF), Parti de gauche (PG), République et socialisme (RetS)), Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF), Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti radical de gauche (PRG).

 

 

 

 

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 19:02

 Notre LDH et sa section rochelaise ont manifesté avec les autres associations et mouvements politiques, encore récemment le mois dernier. Aujourd'hui les palestiniens ont un Etat reconnu internationalement. Un pas vers une paix nécessaire de ce côté ci du monde. Mais tout n'est pas réglé, loin de là.

Que nos voeux de fin d'année aille vers ce peuple qui subit une colonisation, une domination inacceptable !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens 

La Palestine est un Etat 

Le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens salue la décision historique de l’Assemblée générale de l’ONU d’admettre la Palestine comme « Etat non membre observateur ». Cette décision a été acquise le 29 novembre 2012 à une énorme majorité puisque 138 Etats se sont prononcés pour, dont la France, et seulement 9 contre dont les Etats-Unis et Israël. Ce statut donne à l’Etat de Palestine tous les droits des Etats membres à l’exception de celui de voter en Assemblée générale. L’Etat de Palestine, déjà reconnu officiellement par 132 pays, est désormais admis à l’ONU, ce qui vaut reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat par l’instance suprême qui fixe les règles de l’ordre juridique international. Désormais, L’Etat de Palestine peut adhérer aux conventions internationales et aux conventions sur les droits humains, et ce nouveau statut lui ouvre la voie à l’adhésion de plein droit aux multiples agences spécialisées de l’ONU, et à la Cour Pénale Internationale, qui est compétente pour juger les criminels de guerre.

Le vote de la France est le résultat d’intenses campagnes, conduites notamment par notre Collectif, pour faire valoir auprès de l’opinion publique française les droits nationaux du peuple palestinien dont le premier est celui de pouvoir se donner un Etat indépendant, administrant son territoire avec tous les attributs de la souveraineté. 

Désormais, pour la communauté internationale, Gaza et la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, forment un seul territoire qui est la Palestine. Et Israël ne peut plus, comme il le faisait en toute illégalité, qualifier ces territoires de « territoires disputés ». Il s’agit maintenant d’un Etat qui est colonisé par un autre. Certes la violation de tous les droits nationaux du peuple palestinien par Israël, faisant fi de toutes les résolutions des Nations Unies comme des arrêts de la Cour internationale de justice, ne cessera pas sur le terrain par la vertu d’une résolution votée par l’Assemblée générale de l’ONU. Mais le nouveau statut juridique de l’Etat de Palestine lui donne accès à des outils permettant de mettre en pleine lumière aux yeux du monde une aspiration à la liberté de son peuple, dont témoigne sa résistance acharnée de chaque instant au diktat militaire et politique de la super-puissance occupante, soutenue inconditionnellement par les Etats-Unis. 

Encore faudra-t-il que les Etats soient porteurs de l’exigence de justice qui permettra de mettre fin à l’oppression qu’Israël fait peser sur la Palestine et les Palestiniens. La France peut y contribuer. C’est pourquoi, forts d’un large soutien populaire à cette exigence, nous demandons au gouvernement français, tant dans son action propre que dans son action sur la scène européenne : 

- la mise en œuvre de sanctions infligées à Israël pour toutes ses violations du droit international, comme encore récemment l’annonce de constructions de 3000 logements pour les colons dans les quartiers arabes de Jérusalem ou la rétention des ressources douanières perçues par Israël au titre des exportations palestiniennes. Il est temps que les Etats ayant approuvé la résolution du 29 novembre imposent effectivement des sanctions quand un pays, l’Etat de Palestine, est victime de l’agression permanente d’un autre Etat, Israël ;

- le soutien français et européen à toute vraie négociation basée sur le droit international et la nouvelle donne créée par le vote du 29 Novembre, et permettant d’assurer la sécurité de tous les peuples du Proche-Orient. Ceci suppose l’arrêt par Israël de la colonisation de la Cisjordanie, faute de quoi aucune négociation n’est possible - la condamnation en paroles et en actes du blocus illégal de Gaza et de l’occupation tout aussi illégale de la Cisjordanie ; 

- le refus de soutenir quelque investissement français que ce soit dans les colonies implantées sur les territoires de l’Etat de Palestine occupés par Israël ou servant à la colonisation, ainsi que les actions permettant d’écarter des marchés européens les produits issus des colonies ; 

- le refus de tout renforcement des facilités commerciales accordées à Israël dans l’Union européenne et la dénonciation de l’accord d’association entre l’UE et Israël, au motif que cet Etat viole les droits humains des Palestiniens ;

- une application des dispositions du droit international relatives aux droits des réfugiés telles que figurant dans la résolution 194 de l’ONU et les textes subséquents ;

- un soutien matériel et moral accru au peuple palestinien, en particulier pour relever les ruines laissées par les opérations militaires israéliennes ; 

- la pleine reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine.

Signataires, membres du Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens 

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alternative Libertaire (AL) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association  France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) -Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) - Cedetim / IPAM - Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence - Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération paysanne - Droit-Solidarité - Europe-Ecologie / les Verts (EE-LV) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Gauche Anticapitaliste (GA) - Gauche Unitaire (GU) – La Courneuve-Palestine - Le Mouvement de la Paix - Ligue des droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) - Mouvement Politique d’Education populaire (M’PEP) - Organisation de Femmes Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) - Union syndicale Solidaires

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 12:43

Voici la Tribune libre de 77 députés, socialistes, qui se prononcent clairement pour l'adoption d'une loi sur le droit de vote des étrangers aux municipales. Mme Suzanne TALLARD, Député socialiste de Rochefort et d'une partie de notre agglomération rochelaise nous l'a transmise. Elle comporte sa propre signature.

Nous attendons les positions de M. Olivier FALORNI, Députée de la Ière Circonscription et des Sénateurs de Charente-Maritime.

Ne pouvant être des notres, Vendredi 7 décembre, Droit de vote des étrangers : table ronde publique , Table ronde qu'organise la Section LDH de La Rochelle-Aunis, Mme Suzanne Tallard nous transmet une lettre dont nous reproduisons le texte, en cliquant sur le lien suivant:

Position Suzanne Talard députée Position Suzanne Talard députée

Lettre Olivier FALORNI 1 Lettre Olivier FALORNI 1 Lettre Oivier FALORNI 2 Lettre Oivier FALORNI 2

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Tribune libre des 77 députés PS 

La 50e proposition de François Hollande pour l'élection présidentielle est courageuse et reflète une évolution nécessaire du code électoral français : "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans."

Il reprend ainsi une proposition qu'avait déjà émise, sans pouvoir la réaliser, François Mitterrand en 1981, reconnaissant ainsi la contribution des étrangers à toutes les facettes de la vie de notre pays, qu'il s'agisse de vie économique, associative, culturelle, artistique, etc. Et c'est sans compter leur participation égale à l'impôt, qui reflète plus que tout leur appartenance à la République.

François Hollande a mis en avant, tout au long de sa campagne, une conception de la citoyenneté ouverte, digne héritière de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, sans qu'un lien entre citoyenneté et nationalité soit indispensable. Les sirènes de l'UMP et du Front national ne le firent pas reculer lors de la campagne, au contraire : ce sujet tranche net la séparation entre la gauche et la droite.

"LE TEMPS PRESSE"

L'obstacle des mœurs invoqué par François Mitterrand en 1988 n'en est plus un : en novembre 2011, 61 % des Français y étaient favorables. Après de nombreuses tentatives de la part des parlementaires de gauche pour proposer le droit de vote des étrangers, à l'Assemblée et au Sénat sous des gouvernements de droite, une loi constitutionnelle a été adoptée au Sénat le 8 décembre 2011.

A la veille de la reprise des travaux parlementaires, le temps presse. En effet, mettre en place le droit de vote et d'éligibilité des étrangers aux élections municipales ne se fera pas en un jour. D'abord parce que l'adoption de la loi constitutionnelle à l'Assemblée nationale, la réforme de la Constitution par le Parlement, la loi organique et sa mise en application requièrent un temps incompressible.

Par ailleurs, cette mesure changera la nature du corps électoral en France : loin d'être votée à la va-vite, elle doit au contraire être discutée publiquement pour en expliquer la portée et sa contribution à une République réconciliée avec ses citoyens.

A celles et ceux qui nous disent que nous voulons favoriser le communautarisme par cette mesure, nous répondons que c'est au contraire l'inégalité de traitement entre l'élu et ses administrés qui favorise une organisation communautarisée de la société. Aujourd'hui, les étrangers, qui contribuent à la vie locale notamment par l'impôt, sont placés en situation d'invisibilité politique.

Pour rappel et afin de calmer les ardeurs nationalistes de la droite, en comptant les ressortissants de l'Union européenne, les étrangers participant aux scrutins municipaux représenteraient seulement 6 % du corps électoral.

A celles et ceux qui nous disent que le droit de vote et la nationalité sont liés, et qu'une telle mesure nuirait à la souveraineté nationale, nous répondons que toute modification de la Constitution est l'expression elle-même de la souveraineté du peuple. Lui seul peut décider, comme il l'avait déjà fait en 1793, d'ouvrir le droit de vote aux étrangers résidant en France pour les élections municipales. C'est donc au peuple souverain de décider de cette ouverture du vote, et les parlementaires que nous sommes ne laisseront pas les forces conservatrices et de l'extrême droite confisquer ce droit aux citoyens.

A celles et ceux qui nous disent que cette mesure est dérisoire, nous répondons qu'elle est essentielle. D'abord pour redonner du sens à un rituel civique appauvri, notamment dans les quartiers populaires. Ensuite parce que la représentativité des communes et des départements connaissant une importante population étrangère est mise à mal : en Ile-de-France, si l'on compte l'abstention, seulement 20 % de la population a participé aux municipales. Non seulement le droit de vote des étrangers en augmenterait la représentativité, mais il s'agit aussi et surtout d'une question d'égalité d'accès au droit de vote pour tous.

Les sociologues ont mis en avant l'importance de l'environnement familial dans la formation civique et politique des jeunes. La non-participation des parents aux élections influence sans aucun doute la décision des plus jeunes de s'inscrire sur les listes électorales et d'aller voter ou non, alors qu'ils ont, eux, le droit de le faire.

"DE NOMBREUX PAYS EUROPÉENS NOUS MONTRENT DÉJÀ L'EXEMPLE"

A celles et ceux qui nous disent que c'est trop tôt, et qu'il faut prendre son temps, nous répondons que c'est en commençant maintenant que nous aurons la possibilité de prendre notre temps pour faire cette réforme. Le Conseil de l'Europe, le Parlement européen, la Commission européenne, le Conseil européen, tous appellent la France à étendre aux résidents légaux le droit de vote et d'éligibilité aux élections locales. De nombreux pays européens nous montrent déjà l'exemple. Nous sommes d'avis que la réforme doit intervenir rapidement, pour se donner les moyens de l'appliquer lors des prochaines municipales.

Lors du débat de la présidentielle entre M. Hollande et M. Sarkozy, le candidat socialiste fit preuve d'une droiture face à ses engagements qui force le respect. Il refusa de s'engouffrer dans l'amalgame odieux et déplacé de Nicolas Sarkozy, qui associait sans scrupule étrangers, immigrés, musulmans et délinquants.

Comment ne pas être admiratif de ce candidat socialiste fier de ses valeurs, qui a su démonter l'épouvantail du communautarisme brandi par M. Sarkozy, et démontrer la pertinence de cet élargissement du droit de vote pour que la contribution des étrangers, qui sont souvent les parents de citoyens français, soit reconnue ? Pour que leur statut passe enfin de celui d'invisibles à celui d'acteurs de la vie locale. A nous, élus de la République attachés à la vitalité de la démocratie et à sa modernité, d'en faire autant dans les actes." 

Les 77 députés signataires  (dont Mme Suzanne Tallard):

Pouria Amirshahi (Français établis hors de France), Nathalie Appéré (Ille-et-Vilaine), Alexis Bachelay (Hauts-de-Seine), Serge Bardy (Maine-et-Loire), Philippe Baumel (Saône-et-Loire), Nicolas Bays (Pas-de-Calais), Karine Berger (Hautes-Alpes), Philippe Bies (Bas-Rhin), Gisèle Biémouret (Gers), Jean-Pierre Blazy (Val-d'Oise), Yves Blein (Rhône), Patrick Bloche (Paris), Kheira Bouziane (Côte-d'Or), Isabelle Bruneau (Indre), Gwenegan Bui (Finistère), Jean-Claude Buisine (Somme), Alain Calmette (Cantal), Colette Capdevielle (Pyrénées-Atlantique), Christophe Caresche (Paris), Fanélie Carrey-Conte (Paris), Nathalie Chabanne (Pyrénées-Atlantique), Marie-Anne Chapdelaine (Ille-et-Villaine), Valérie Corre (Loiret), Pascal Deguilhem (Dordogne), Sébastien Denaja (Hérault), Fanny Dombre-Coste (Hérault), Sandrine Doucet (Gironde), Jean-Pierre Dufau (Landes), Laurence Dumont (Calvados), Martine Faure (Gironde), Alain Fauré (Ariège), Mathias Fekl (Lot-et-Garonne), Richard Ferrand (Finistère), Geneviève Gaillard (Deux-Sèvres), Laurent Grandguillaume (Côte-d'Or), Estelle Grelier (Seine-Maritime), Edith Gueugneau (Saône-et-Loire), Jérôme Guedj (Essonne), Elisabeth Guigou (Seine-Saint-Denis), Razzy Hammadi (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin (Seine-Saint-Denis), Régis Juanico (Loire), Pierre-Yves Le Borgn' (Français établis hors de France), Dominique Lefebvre (Val-d'Oise), Axelle Lemaire (Français établis hors de France), Annick Lepetit (Paris), Arnaud Leroy, (Français établis hors de France), Audrey Linkenheld (Nord), Lucette Lousteau (Lot-et-Garonne), Marie-Lou Marcel (Aveyron), Jean-René Marsac (Ille-et-Vilaine), Martine Martinel (Haute-Garonne), Sandrine Mazetier (Paris), Patrick Menucci (Bouches-du-Rhône), Corinne Narassiguin, (Français établis hors de France), Philippe Noguès (Morbihan), Maud Olivier (Essonne), Christian Paul (Nièvre), Hervé Pellois (Morbihan), Sébastien Pietrasanta (Hauts-de-Seine), Elisabeth Pochon(Seine-Saint-Denis), Michel Pouzol (Essonne), Valérie Rabault (Tarn-et-Garonne), Dominique Raimbourg (Loire-Atlantique), Eduardo Rihan Cypel (Seine-et-Marne), Denys Robillard (Loir-et-Cher), Dolores Roque (Hérault), Gérard Sebaoun (Val-d'Oise), Julie Sommaruga (Hauts-de-Seine), Suzanne Tallard (Charente-Maritime), Thomas Thévenoud (Saône-et-Loire), Jean-Louis Touraine (Rhône), Cecile Untermaier (Saône-et-Loire), Jean-Jacques Urvoas (Finistère), JacquesValax (Tarn), Olivier Veran (Isère), Jean-Michel Villaumé (Haute-Saône). Philip Cordery, (Français de l'étranger), Sébastien Pietrasanta, (Haut-de-Seine)

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:55

La Ligue des droits de l'Homme, Section de La Rochelle-Aunis, organise une

        table ronde publique, citoyenne, sur le thème:

    "POUR OU CONTRE LE DROIT DE VOTE DES ETRANGERS

                  AUX ELECTIONS MUNICIPALES"

          Vendredi 7 décembre - 18h 15 à La Rochelle

          Salle Emile Combes, Rue de la Pépinière

           Co-animée par VINCENT REBERIOUX

              Vice - Président national de la LDH

Nous y invitons les partis politiques et les élus locaux et nationaux. Cette rencontre donnera aussi la parole aux associations locales d'amis étrangers, aux syndicats et aux associations de notre agglomération, à tous les citoyen-ne-s.

D'ores et déjà, seront présent(e)s pour cette table ronde :

*Nanou JAUMOUILLE et J.P. CHANTECAILLE, Adjoints au Maire de

   La Rochelle, représentant Maxime BONO, Maire.

* Soraya AMMOUCHE, Conseillère municipale, représentante du  P.R.G.

* Joelle LAPORTE-MAUDIRE, Adjointe au Maire Spécial Mireuil, E.E.L.V.

* Yannick AUGER et Dominique Le BRETON, représentants du PG

* René BLANCHEMANCHE, représentant du N.P.A.

* Fabien BRULAY, Secrétaire de la Section PS de La Rochelle

* Pierre DERMONCOURT, Conseiller municipal, représentant de l’UMP

* Arnaud JAULIN, Conseiller municipal, représentant du Modem.

* Brahim JLALJI, Adjoint au Maire, Secrétaire départemental du PCF.

* Habbib MOUFFOKES, Conseiller Municipal de La Rochelle.

* Jean Marc SOUBESTE, représentant d’E.E.L.V.

Par ailleurs des responsables d’associations nous ont annoncé leur présence, d’autres sont attendus :

* Yefri BENZERGA, Président de l'Association des algériens 17

* Dadou KHEL, Délégué régional de la Ligue de l'Enseignement

* J.R. KERNER, responsable du D.A.L. 17

* Un représentant de l'Union Nationale des Lycéens 17


Comptant sur votre présence et sur la circulation de cette invitation.

Pour la Section LDH La Rochelle-Aunis

Henri MOULINIER, Président -  Claudette HANS et Jacques CATRINVice – Présidents

 

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Communiqué du collectif « Votation citoyenne »

- dont fait partie la LDH nationale – 

Paris, le 14 novembre 2012 

Droit de vote des étrangers : c'est maintenant ou jamais ?

Cent-unième proposition de François Mitterrand en 1981, cinquantième proposition de François Hollande en 2012, engagement renouvelé dans la déclaration de politique générale du Premier ministre en juillet puis en septembre – « il y aura un projet de loi l'an prochain en 2013 » –, le droit de vote des étrangers aux élections locales sera-t-il une fois encore sacrifié ?

C'est la question qui est posée suite aux déclarations de François Hollande qui marquent un recul inquiétant et selon lesquelles il semble prêt à renoncer à cette réforme, pourtant emblématique, sans réellement chercher toutes les voies pour parvenir à son adoption.

Renvoyant aux parlementaires la responsabilité de trouver une possible majorité des trois cinquièmes au Congrès, le Président exonère à bon compte son gouvernement sur un projet institutionnel qui est pourtant partie intégrante de la modernisation de la vie démocratique, portée par la majorité présidentielle.

Ecartant également le recours à un référendum, au motif de ne pas vouloir diviser les Français, le président de la République prend le risque de maintenir, de manière durable, les inégalités d'accès aux droits et à la citoyenneté pour tous. Ce renoncement serait pourtant un facteur de division et d'injustice bien plus grave encore !

Un levier pour faire reculer la xénophobie et progresser la démocratie et la cohésion sociale,

Le droit de vote et d'éligibilité de tous les étrangers aux élections locales est un levier pour faire reculer la xénophobie et progresser la démocratie et la cohésion sociale, c'est pourquoi cette loi doit être inscrite par le gouvernement au calendrier parlementaire, au premier semestre 2013.

La majorité présidentielle n'a pas le droit de renoncer, elle doit s'engager clairement à mener à bien cette réforme au plus tôt.

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Emission« Cause commune, tu m’intéresse »,

Veuillez trouver ci-dessous un lien vers l’émission« Cause commune, tu m’intéresse », diffusée le dimanche 2 décembre, de 16h à 17h, sur France Inter :

http://www.franceinter.fr/emission-cause-commune-tu-m-interesses-le-droit-de-vote-des-etrangers-0

Cette émission d’une heure est très complète. Elle peut permettre  d’avoir un bon « état des lieux »des arguments qui militent pour le droit de vote des étrangers aux élections locales.

Le représentant du collectif Votation citoyenne à cette émission est Bernard Delemotte de la Lettre de la citoyenneté, une excellente revue consultable sur Internet qui fait, depuis très longtemps, le point sur l’avancée de cette revendication en France, en Europe et dans le monde. Dominique Voynet y est interrogée en tant que maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis) directement concernée par la question de la citoyenneté de résidence d’une part très importante de la population de sa ville   

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 10:26

 

Prisons NEW

           Mardi 27 novembre - 18h 30 à 21h

      Salle multimédia de la Médiathèque Michel Crépeau

       19èmes Journées nationales prison - La Rochelle 

Le Groupe Local de Concertation Prison *1 (GLCP), dont fait partie la LDH La Rochelle-Aunis, organise une déclinaison rochelaise des Journées Nationales Prison. Une soirée ciné-débat sera proposée autour du thème : 

LES NOUVELLES PRISONS AU QUOTIDIEN, 

illustré par le film de Catherine RECHARD : Le déménagement qui donne à voir le transfert d’une ancienne prison vers un nouveau centre pénitentiaire répondant aux nouvelles normes d’incarcération. Les personnes détenues et les personnels s’interrogent : entre locaux  modernes à haute technologie et gestion en partenariat public/privé, quel mode de fonctionnement et quelle vie les attendent ? 

Sans donner à croire que le programme de construction de nouveaux centres pénitentiaires soit déconnecté des politiques pénale et carcérale, nous souhaitons, cette année,  mettre l’accent sur l’impact, si impact il y a, comme nous le croyons, de l’architecture et du type de gestion sur le fonctionnement, et donc sur la vie quotidienne des personnes détenues et des personnels.

Quelques caractéristiques de ces nouveaux centres selon certains témoignages  :

   - taille démesurée de 600 à 800 places

   - loin des centres urbains, difficiles d’accès pour les familles.

   - construction froide ou le verre le dispute au béton et les interphones aux   grilles de sécurité.

   - vidéosurveillance très présente, au dépens du contact humain. 

Quelques questions sur ces nouveaux centres :

 - le confort et la sécurité doivent-il nécessairement faire reculer l’humain ?

 - font-ils baisser la violence et, par exemple, le nombre d’agressions à l’encontre

         des personnels ?

 - le travail y est-il plus disponible et plus respectueux  du droit commun ?

 - sont-ils plus efficaces en matière de réhabilitation, d’insertion et de prévention de la récidive ? 

Le thème National proposé cette année,  « Prisons : ce n’est pas la peine d’en rajouter»,  pose fermement la nécessité de faire reculer le  recours à la prison, et celle de promouvoir des peines de remplacement « qui font sens ». Dès lors, pourquoi développer l’incarcération   en construisant de nouvelles prisons ? 

Ce thème fait écho aux  préoccupations du  GLCP qui, déjà en 2011, s’est prononcé en faveur du développement des peines alternatives et de la justice réparatrice, avec accompagnement et mesures de suivi et d’assistance, alors  que les incarcérations vont à l’encontre  de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009.

Non seulement la durée moyenne sous écrou a doublé en 40 ans, mais malgré une progression considérable des aménagements de peine, sous forme en particulier du bracelet électronique, soit en fin de peine,  soit en aménagement de peine, pas plus de 12% des personnes écrouées en bénéficient.

De plus, si le budget de la justice a augmenté de 60% en 10 ans, c’est  au profit des nouvelles prisons, et au détriment du travail en milieu ouvert, qui a pourtant fait ses preuves en matière de lutte contre la récidive, alors que s’installe parallèlement une logique de marchandisation et de rentabilité de l’incarcération avec un nouveau type de gestion des prisons public-privé. 

Nous comptons sur  un large public pour venir exprimer ses interrogations, ses attentes et ses positions, sur des questions de proximité à La Rochelle, qui sont aussi des questions  de citoyenneté.

Le débat sera animé par trois  invités :

Didier BAUDOUIN, visiteur de prison à Vivonne

Alain BOUTENEIGRE, directeur de l’antenne de Gestion privée (GEPSA) du  nouveau centre pénitentiaire de Vivonne (86)

Loïc LECHON Conseiller d’Insertion de Probation (CIP) à St Martin de Ré. 

VENEZ NOMBREUX ! La prison d’aujourd’hui et celle de demain ont besoin de vous et de nous tous !

Pour le Groupe Local de Concertation Prison *1 

Denise Piau

ANVP et LDH LR-AUNIS 

09 54 28 05 92

*1 Les associations membres : ACAT, ANVP, Aumôneries de St Martin,  CIMADE, Croix Rouge, LDH LR Pays d’Aunis, Secours Catholique, SYNAPSE.

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 23:34

 

  * Ce samedi 24 novembre, 11h, sur le Vieux Port de La Rochelle

    Chaîne de la solidarité pour Gaza, à l'appel du Collectif rochelais de solidarité Palestine

    dont fait partie notre section LDH La Rochelle-Aunis

  *Lundi 26 novembre – 20h 30 :

      Table ronde « Femmes et justice»

      Salle de la Trompette, 130bis Av. du Colonel Bernier, La Rochelle

 *Mardi 27 novembre - 18h 30 à 21h, 

       salle multimédia de la Médiathèque Michel Crépeau

      19ème Journée nationale prison à La Rochelle

  * Vendredi 30 novembre  au dimanche 2 décembre

     11e salon du livre des droits de l’Homme et de la Solidarité –

     Abbaye aux Dames - Saintes - Programme complet ci-dessous

  * Vendredi 7 décembre - 18h 15 à La Rochelle

     Salle Emile Combes, Rue de la Pépinière

         Table ronde sur le thème:

   "Pour ou contre le droit de vote des étrangers aux municipales ?"

            En présence de VINCENT REBERIOUX

                 Vice-Président national de la LDH

Nous y invitons les partis politiques et les élus locaux et nationaux.

Les citoyen-ne-s auront aussi la parole

                          **********************************

Plus de précisions sur chaque manifestation:

*Lundi 26 novembre – 20h 30 :

             Table ronde « FEMMES et JUSTICE »

      Salle de la Trompette,130bis Av. du Cel Bernier, La Rochelle

Organisée par l'Association « FEMMES PROFESSIONNELLES SOLIDAIRES »

A l'occasion de la Journée dédiée aux femmes victimes de violences (25 novembre), nous avons pensé qu'il serait bon de réfléchir en commun au sort de ces femmes dont la parole est souvent mise en doute avec les conséquences que l'on sait sur leur psychisme et leur vie future.

D'autre part, considérant que ce n'est pas un hasard si les femmes se trouvant en situation carcérale ont été souvent elles-mêmes, et sont encore, d'une manière ou d'une autre, des victimes, nous ouvrirons le débat également sur ce sujet.

Les invité(e), dont la présence nous honorera le 26 novembre, à 20h30, Salle de la Trompette, sont des personnalités habilitées à témoigner par leur fonction, leur profession ou leur engagement associatif. Nous les remercions par avance de nous rejoindre. 

Les participant(e)s à la Table ronde « FEMMES ET JUSTICE » sont :

Mme Pagenelle, Procureur de la République, La Rochelle

un Officier de police de La Rochelle,

Maître Karine Gargadennec, Avocate aux Barreaux de La Rochelle et de Bruxelles, spécialisée dans les violences à l'égard des femmes,

M.Gérard Champelovier, Psychologue et sexologue, La Rochelle,

Mme Bénédicte Martin, ancienne Directrice du Centre pénitentiaire des femmes de Rennes, venant de Montendre,

M.Rolland Hénault, Enseignant en maisons d'arrêt (venant de Châteauroux),

Mme Dominique Cotta, Présidente de la Coordination femmes 17, venant de Saintes.    

* Mardi 27 novembre - 18h 30 à 21h

      salle multimédia de la Médiathèque Michel Crépeau

   19èmes Journées nationales prison - La Rochelle 

Le Groupe Local de Concertation Prison *1 (GLCP) organise une déclinaison rochelaise des Journées Nationales Prison. Une soirée ciné-débat sera proposée autour du thème : 

LES NOUVELLES PRISONS AU QUOTIDIEN, 

illustré par le film de Catherine RECHARD : Le déménagement qui donne à voir le transfert d’une ancienne prison vers un nouveau centre pénitentiaire répondant aux nouvelles normes d’incarcération. Les personnes détenues et les personnels s’interrogent : entre locaux  modernes à haute technologie et gestion en partenariat public/privé, quel mode de fonctionnement et quelle vie les attendent ? 

Sans donner à croire que le programme de construction de nouveaux centres pénitentiaires soit déconnecté des politiques pénale et carcérale, nous souhaitons, cette année,  mettre l’accent sur l’impact, si impact il y a, comme nous le croyons, de l’architecture et du type de gestion sur le fonctionnement, et donc sur la vie quotidienne des personnes détenues et des personnels.

Quelques caractéristiques de ces nouveaux centres selon certains témoignages  :

   - taille démesurée de 600 à 800 places

   - loin des centres urbains, difficiles d’accès pour les familles.

   - construction froide ou le verre le dispute au béton et les interphones aux   grilles de sécurité.

   - vidéosurveillance très présente, au dépens du contact humain. 

Quelques questions sur ces nouveaux centres :

         - le confort et la sécurité doivent-il nécessairement faire reculer l’humain ?

         - font-ils baisser la violence et, par exemple, le nombre d’agressions à l’encontre

         des personnels ?

- le travail y est-il plus disponible et plus respectueux  du droit commun ?

- sont-ils plus efficaces en matière de réhabilitation, d’insertion et de prévention de la récidive ? 

Le thème National proposé cette année,  « Prisons : ce n’est pas la peine d’en rajouter»,  pose fermement la nécessité de faire reculer le  recours à la prison, et celle de promouvoir des peines de remplacement « qui font sens ». Dès lors, pourquoi développer l’incarcération   en construisant de nouvelles prisons ? 

Ce thème fait écho aux  préoccupations du  GLCP qui, déjà en 2011, s’est prononcé en faveur du développement des peines alternatives et de la justice réparatrice, avec accompagnement et mesures de suivi et d’assistance, alors  que les incarcérations vont à l’encontre  de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009.

Non seulement la durée moyenne sous écrou a doublé en 40 ans, mais malgré une progression considérable des aménagements de peine, sous forme en particulier du bracelet électronique, soit en fin de peine,  soit en aménagement de peine, pas plus de 12% des personnes écrouées en bénéficient.

De plus, si le budget de la justice a augmenté de 60% en 10 ans, c’est  au profit des nouvelles prisons, et au détriment du travail en milieu ouvert, qui a pourtant fait ses preuves en matière de lutte contre la récidive, alors que s’installe parallèlement une logique de marchandisation et de rentabilité de l’incarcération avec un nouveau type de gestion des prisons public-privé. 

Nous comptons sur  un large public pour venir exprimer ses interrogations, ses attentes et ses positions, sur des questions de proximité à La Rochelle, qui sont aussi des questions  de citoyenneté.

Le débat sera animé par trois  invités :

Didier BAUDOUIN, visiteur de prison à Vivonne

Alain BOUTENEIGRE, directeur de l’antenne de Gestion privée (GEPSA) du  nouveau centre pénitentiaire de Vivonne (86)

Loïc LECHON Conseiller d’Insertion de Probation (CIP) à St Martin de Ré. 

VENEZ NOMBREUX ! La prison d’aujourd’hui et celle de demain ont besoin de vous et de nous tous !

Pour le Groupe Local de Concertation Prison *1 

Denise Piau

ANVP et LDH LR-AUNIS 

09 54 28 05 92

*1 Les associations membres : ACAT, ANVP, Aumôneries de St Martin,  CIMADE, Croix Rouge, LDH LR Pays d’Aunis, Secours Catholique, SYNAPSE.

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 * Vendredi 30 novembre  au dimanche 2 décembre

11e salon du livre des droits de l’Homme et de la Solidarité –

Abbaye aux Dames - Saintes - Programme complet ci-dessous

salonlivreDroitsHomme2012 salonlivreDroitsHomme2012

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 15:29

Communiqué LDH - Paris, le 10 novembre 2012

« Commission Jospin » : l’urgence démocratique commande plus et mieux

La Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique vient de rendre son rapport, qui doit alimenter la préparation d’un projet de révision de la Constitution pour le début de l’année 2013.

*On y retrouve une part importante des engagements pris en la matière par le candidat François Hollande : responsabilité pénale du président de la République pour les actes détachables de ses fonctions, interdiction des cumuls entre mandat parlementaire et fonctions exécutives locales, renforcement des sanctions financières en cas de non respect de la parité, instillation d’une dose de représentation proportionnelle dans le mode d’élection des députés. A quoi s’ajoutent des propositions concernant le « parrainage citoyen » des candidats à la présidentielle, la suppression de la Cour de justice de la République, la prévention des conflits d’intérêts, etc.

*La plupart de ces propositions constituent des avancées non négligeables ; celle qui concerne le cumul des mandats touche même à un des vices essentiels du système politique français. Mais l’ensemble reste bien limité au regard de la mission de « rénovation de la vie publique », et surtout les silences et les lacunes pèsent fort lourd dans la balance.

Que vont devenir les engagements du candidat sur l’indépendance de la justice, sur l’indépendance des médias, sur l’inéligibilité des élus condamnés pour corruption, et surtout sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, promesse non tenue depuis plus de trente ans ? Comment traiter de la rénovation de la vie publique en faisant l’impasse sur la séparation des pouvoirs et sur l’élargissement de la citoyenneté ?

La crise de confiance dans l’efficacité du politique et dans l’effectivité démocratique, manifestement sous-estimée par la Commission, doit être traitée à la mesure de sa gravité. Cela suppose au moins que les promesses faites devant les électeurs soient tenues lorsqu’aucune contrainte extérieure ne l’empêche.

Cela exige une démocratisation significative des institutions de la Ve République, qu’il s’agisse du droit de vote, de la démocratie participative ou des contrepouvoirs.

Cela doit conduire enfin à soumettre le projet de révision de la Constitution, après son examen par les deux assemblées parlementaires, à l’approbation du peuple souverain : aucune avancée démocratique sérieuse ne peut passer par un nouvel escamotage du referendum comme procédure de décision sur ces sujets essentiels.

La Ligue des droits de l’Homme appelle les acteurs politiques de la révision de la Constitution, et singulièrement le président de la République, à faire plus sur le fond, et mieux sur la méthode démocratique, pour ne pas creuser davantage encore le fossé entre les pouvoirs et les citoyens.

 

 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 17:28

 

Président de la Ligue des droits de l'Homme, Pierre Tartakowsky – 7/11/2012

Etes-vous satisfait de l'adoption de ce texte en Conseil des ministres ?

- Je ne vais pas vous surprendre en disant que c'est une réaction plutôt positive. Nous avons toujours milité pour l'égalité des droits dans ce domaine. Elle est acquise dans son principe, même si nous sommes conscients qu'un certain nombre de problèmes restent posés, notamment soulevés par les associations de défense des homosexuels, comme la procréation médicalement assistée ou la filiation.

Enfin, j'aurais aimé autant de célérité sur le droit de vote des résidents étrangers, autant de fermeté sur le récépissé de contrôle d'identité. L'obstacle principal sur cette question, c'est l'absence de courage politique.

Alors le texte sur le mariage pour tous relève plus du consensus que du courage ?

- Il y a bien sûr un consensus social mais il faut aussi constater que la droite, entre les deux tours de l'élection présidentielle, a fait de la question du droit de vote des étrangers un marqueur politique. Or, elle n'a pas essayé de le faire sur le mariage homosexuel parce qu'elle se serait divisée sur cette question. Ses marges extrêmes auraient fonctionné, évidemment. Mais dans l'UMP, il y a à la fois la tendance Vanneste, qui est peu sympatique, et puis il y a beaucoup d'autres élus qui considèrent qu'il s'agit d'une modernisation de la société française, qu'on est sur le même terrain que le droit à l'avortement et qu'il ne faut pas en faire un fromage.

Mais aujourd'hui, c'est l'UMP dans son ensemble qui monte au créneau !

- Nous sommes en train d'assister au réveil d'un ordre moral qui est extrêmement préoccupant. On peut soutenir le mariage pour tous, on peut être contre, mais on ne peut pas supporter l'idée que ce serait les églises et la droite la plus réactionnaire alliée avec le Front national qui vont nous expliquer qui doit se marier avec qui.

Il y a une offensive qui prend relais des tentatives de censure sur un certain nombre de pièces de théâtre, d'affiches de cinéma, à laquelle il faut porter un coup d'arrêt. Sinon, nous risquons de régresser vers une société qui s'assumera pleinement, de manière désinhibée comme le dit un mot à la mode, comme une société patriarcale autoritaire. Ce ne serait vraiment pas bon pour le pays.

Comment percevez-vous les interventions dans le débat des représentants religieux ?

- Les religions sont parfaitement légitimes. Toutes ont le droit d'avoir une opinion sur la question. Mais d'un point de vue de débat républicain, et d'un point de vue de laïcité, cette laïcité dont on nous rebat les oreilles depuis un certain temps à tout propos et souvent à mauvais propos, il faut mettre en garde. On ne peut pas laisser se construire un prima d'hégémonie sur les questions des libertés individuelles par les églises.

Mais là, les religions interviennent sur la question du mariage civil.

- On est là sur une tentative de faire bouger les lignes du rapport de forces entre spirituel et laïque. Il y a une tentation d'intervention – que l'Eglise catholique assume parfaitement – sur le champ social, de la régulation sociale, qui n'est pas admissible. Je le répète, ce n'est pas aux églises de dire qui doit se marier avec qui. Si telle église refuse de donner sa bénédiction à tel couple, c'est son problème. Ca ne concerne que les croyants, on n'est pas dans l'organisation de la société des citoyens.

Pensez-vous que le texte peut encore évoluer ?

- Oui, par définition, le processus est fait pour ça : il y aura des amendements. Mais des avancées décisives, ça, je ne crois pas, même si je ne suis pas sous la table du Conseil des ministres. Au-delà d'une stratégie politique agressive et assumée des forces de droite, il faut aussi être conscient qu'on touche à des domaines qui peuvent facilement éveiller soit des craintes, soit des interrogations légitimes. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de bioéthique. La France, de ce point de vue, a plutôt été pionnière en termes de bonnes pratiques intellectuelles dans l'articulation entre la loi et la réflexion plus éthique. Il faut continuer dans cette direction. Le projet de loi libère un espace pour ça : il fait reculer des tabous, il fait reculer des clichés.

 

 

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Danièle CHABARDES GARONNE (droit des étrangers) (05 46 00 70 76)

 

Jacques CATRIN (Collectif diversité) 06 78 79 71 46

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Déléguée aux prisons: Denise PIAU ( 06 08 22 23 57)

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