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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 06:03

Comme chaque mois la Ldh nous présente une sélection de livres établie par une médiathèque, une librairie ou une association  rochelaise qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de défense des Droits de l’Homme.

Voici pour ce mois d'octobre , la sélection de la librairie itinérante Le serpent d'étoiles.

 

- "Tziganes" de Jan Yoors

 aux Editions Libretto

 

Dans une ville des Flandres de l'entre-deux guerres, un gosse de douze ans observe un campement de nomades. Il y rencontre d'autres enfants, sympathise, oublie l'heure et disparaît pendant six mois. Quand il revient, c'est pour annoncer à ses parents qu'il part sur la route avec des dresseurs de chevaux, vivre avec eux la fraternité du voyage, les itinéraires secrets, et partager les hérissons grillés au coin du feu. Chose incroyable, sa famille accepte. C'est cette histoire que Jan Yoors raconte.

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- "Ruby tête haute"

d' IRÈNE COHEN-JANCA et MARC DANIAU (Album jeunesse) 

aux Editions éléphants

 

En donnant la parole à Ruby adulte racontant elle-même son histoire, Irène Cohen-Janca propose un témoignage authentique. Celui d’une petite fille de six ans qui grandit heureuse, entourée de bienveillance, mais dont le quotidien va être bouleversé par l’Histoire lorsque ses parents décident, non sans mal, de l’inscrire à l’école près de chez elle jusqu’alors réservée aux blancs.

Son regard et sa lecture des événements ne sont pas ceux d’une militante qui lutte pour ses droits mais ceux d’une enfant qui aime apprendre et qui veut juste aller à l’école. Elle ne comprend pas la haine qu’elle croise sur son chemin jusqu’au jour où elle réalise : « J’étais noire. Le problème c’était moi. »

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- "Le peuple d'en bas" de Jack London 

aux Editions Libretto

 

Durant l’été 1902, Jack London descend au cœur des ténèbres de l’empire le plus puissant de la planète pour y vivre le quotidien des pauvres de l’East End de Londres. Le récit qu’il en rapporte est effrayant. Faim, alcoolisme, violence, maladie et survie sont le quotidien de ces prolétaires que le mécanisme même de charité maintient dans la misère. Une famille, dans une pièce, déplace le cadavre d’un nouveau-né afin de faire de la place aux vivants. Ailleurs, une mère vend des bonbons triés par son fils tuberculeux.

 

Dans cette expérience digne de Dante, London fait ce que Stevenson rêvait de faire, non pas un témoignage, mais une immersion dans un monde où les hommes ont perdu jusqu’à l’idée de révolte…

 

« On m’a reproché d’avoir brossé de Londres un tableau noirci à souhait. Je crois cependant avoir été assez indulgent. » Jack London

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Le Bateau-usine

aux Editions Ellia

Un pêcheur que le tumulte de son propre cœur empêchait de dormir était monté sur le pont. Éprouvé par le surmenage, il avait le coeur malade, le teint verdâtre, la peau boursouflée. Il s'était appuyé au bastingage, son regard perdu dans la glu de la mer. Si ça continuait, l'intendant allait finir par le tuer. Mais quelle tristesse de mourir comme ça, dans ce lointain Kamtchatka, et en plus sans pouvoir toucher terre. – Il se laissait entraîner par ses pensées. C’est alors qu'il aperçut les deux silhouettes parmi les filets.
Le Bateau-usine nous plonge en pleine mer d'Okhotsk, dans le Pacifique, zone de tensions entre l'Union soviétique et le Japon. Nous embarquons à bord d'un bateau de pêche, où le crabe, produit de luxe destiné à l'exportation, est conditionné en boîtes de conserve. Marins et ouvriers travaillent dans des conditions inhumaines et subissent la maltraitance du représentant de l'entreprise à la tête de l'usine. Un sentiment de révolte gronde. Un premier élan de contestation échoue, les meneurs sont arrêtés par l'armée. Mais un nouveau soulèvement se prépare.
Allégorie du fonctionnement du capitalisme, ce bateau-usine permet à l'auteur de dénoncer la collusion d'intérêts entre l’État, l'industrie et l’armée, dans une zone géographique extrêmement sensible
 
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"HISTOIRES DU SOIR POUR FILLES REBELLES" d'Elena Favilli et Francesca Cavallo 

Éditons les Arenes 

 

100 DESTINS DE FEMMES HÉROÏQUES
DU MONDE ENTIER, D’HIER ET D’AUJOURD’HUI.

Mieux que tous les livres de contes de fées :
Elles sont pirates, scientifiques, espionnes, sportives, chanteuses, guerrières, reines, romancières…
100 femmes aux vies extraordinaires qui brisent les stéréotypes et encouragent filles et garçons à suivre leurs rêves.

 

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- "Jeu blanc" de Richard Wagamese,

aux éditions Zoé 

 

Cloîtré dans un centre de désintoxication, Saul Indian Horse a décidé de raconter son histoire : son enfance au cœur du Canada, bercée par les légendes et les traditions ojibwés, rythmée par la récolte du riz et la pêche ; son exil à huit ans avec sa grand-mère, suite à un hiver particulièrement dur ; son adolescence, passée dans un internat où des Blancs se sont efforcés d’effacer en lui toute trace d’indianité. C’est pourtant au cœur de cet enfer que Saul trouve son salut, grâce au hockey sur glace. Joueur surdoué, il entame une carrière parmi les meilleurs du pays. Mais c’est sans compter le racisme qui règne dans le Canada des années 1970, même au sein du sport national.

 

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"Malala pour le droit des filles à l'éducation",

de Raphaele Friere et Aurélia Fronty,

Aux éditions Rue du Monde 

Malala Yousafzai est pakistanaise et musulmane. Depuis l’âge de onze ans, elle dénonce les intégristes musulmans qui considèrent que l’école, ce n’est pas pour les filles. Pour tenter de la faire taire, ils ont même tiré sur elle. Par bonheur, Malala est toujours debout. Aujourd’hui récompensée par le prix Nobel de la paix, elle poursuit son combat avec plus de force encore afin que tous les enfants aient le droit d’aller à l’école, qu’ils soient fille ou garçon, pauvre ou riche.

 

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Vous pouvez retrouver ces livres et bien d'autres 

tous les lundis à 9h45 sur les ondes de  Radio Collège 95.9 

au cours de la chronique "Un livre : une liberté! "diffusée

dans  l'émission  "La Puce à l'Oreille".

 

UN LIVRE, UNE LIBERTÉ ! une chronique de la

Ligue des Droits de l'Homme La Rochelle.Y sont

présentés chaque semaine des livres (parfois des films) que des

médiathèques, des librairies, ou des associations

rochelaises ont accepté de sélectionner pour la LDH

. Chaque chronique est consacrée à leurs coups de

coeur et leurs recommandations de lecture.

 

Programme et podcast disponibles ici:

http://www.radiocollege.fr/emissions/chroniques/un-livre-une-liberte/

 


 

 
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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 09:04

Comme chaque mois la Ldh nous présente une sélection de livres établie par une médiathèque, une librairie ou une association  rochelaise qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de défense des Droits de l’Homme.


Pour cette rentrée voici les choix des bénévoles de l'association Lire et faire Lire :

Menu fille ou menu garçon ?
de Thierry Lenain, Catherine Proteaux
 aux Editions Nathan
« Des poupées pour les filles, des fusées pour les garçons ! Et si les filles veulent des fusées
avec leur menu alors ? »

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La princesse qui n’aimait pas les princes
d'Alice Briére-Hacquet, Lionel Larchevêque
 aux Editions Encore une fois


« Princes d’à côté, Venez ! Accourez ! Ma fille est à marier. Elle est jolie, douce et
aimable et dort très bien sur des petits pois. »
La princesse les vit donc arriver, ces princes d’à côté. En file sur le chemin, un à un, ils
baisèrent sa main. Mais non, vraiment, merci bien, aucun d’entre eux ne lui disait
rien.

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Ne me regarde pas de travers
de Valérie Paulin, Chantal Pétrissans
 Aux Editions Mame
Dans cet album, Tilou, petit kangourou handicapé, est soumis par deux fois, à
l’épreuve redoutable du regard des autres. Une simple balade dans la ville avec sa
mère et son petit frère pourrait vite se transformer en cauchemar...

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Tango a deux papas , et pourquoi pas ?
de Béatrice Boutignon
aux Editions Le Baron Perché
Tango a deux papas, et pourquoi pas ? raconte une histoire vraie : celle de Roy et
Silo, deux manchots mâles vivants dans le zoo de Central Park à New-York. Grâce à la
complicité de leurs gardiens, ils ont pu couver un œuf et donner naissance à un petit.

 

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Pourquoi pas moi ?
de Claire Gratias, Sylvie Serprix
aux Editions Belin Jeunesse
La famille s’agrandit chez papa et maman Passereau. Un à un, les oisillons sortent de
leur coquille, jusqu’à Pierrot, le petit dernier...
Quelques jours plus tard, la fratrie prend son envol... Sauf Pierrot qui reste au sol. Sur
son dos, aucune aile ne frémit.
« C’est un oiseau-pierre », explique l’oncle Corbeau. Et pour les autres animaux
moqueurs, il devient Pierrot-le-lourdaud. Mais Pierrot n’a pas dit son dernier mot...

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Homme de couleur
de Jerôme Ruiller
Aux Editions les trésors Bilboquet
Conte-poème tout en poème, qui sensibilise sur la différence et bouscule les idées reçues.

 

 

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Melle Zazie et la robe de Max
de Thierry Lenain
Editions Nathan
Max veut faire enfiler une robe à sa sœur Zazie, mais elle a décrété que si elle portait
une robe, son frère aussi...

 

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Malala, pour le droit des filles à l’éducation
de Raphaële Frier, Aurélia Fronty
Aux Editions Rue du Monde
Malala Yousafzai est pakistanaise et musulmane. Depuis l’âge de onze ans, elle
dénonce les intégristes musulmans qui considèrent que l’école, ce n’est pas pour les
filles. Pour tenter de la faire taire, ils ont même tiré sur elle. Par bonheur, Malala est
toujours debout. Aujourd’hui récompensée par le prix Nobel de la paix, elle poursuit
son combat avec plus de force encore afin que tous les enfants aient le droit d’aller à
l’école, qu’ils soient filles ou garçons, pauvres ou riches.

 

 

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Je veux aller à l’école
de Catherine de Lasa
Aux Editions Nathan
Filomena adore aller à l’école, même la maitresse dit que c’est une excellente élève
mais ses parents en ont décidé autrement : elle doit travailler à la ferme.

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Mon papa a peur des étrangers
de Rafik Schami
Editions La joie de Lire
Une petite fille va tenter de faire changer d’avis son papa, qui est réfractaire et qui
ne veut pas entendre parler des personnes de couleur.

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Bienvenus !
d'Elisabeth Duval
Editions Barroux
Chaque jour, des enfants, des femmes et des hommes risquent leur vie pour se mettre à
l'abri. Ils fuient les persécutions, la guerre, la famine...Que les causes soient politiques ou
climatiques (réchauffement de la planète, dégradations environnementales), n'oublions
jamais que l'asile est un droit constitutionnel. L'accueil des réfugiés est l'affaire de tous !
Dès 4 ans.

 

Vous pouvez retrouver ces livres et bien d'autres 

tous les lundis à 9h45 sur les ondes de  Radio Collège 95.9 

au cours de la chronique "Un livre : une liberté! "diffusée

dans  l'émission  "La Puce à l'Oreille".

 

UN LIVRE, UNE LIBERTÉ ! une chronique de la

Ligue des Droits de l'Homme La Rochelle.Y sont

présentés chaque semaine des livres (parfois des films) que des

médiathèques, des librairies, ou des associations

rochelaises ont accepté de sélectionner pour la LDH

. Chaque chronique est consacrée à leurs coups de

coeur et leurs recommandations de lecture.

 

Programme et podcast disponibles ici:

http://www.radiocollege.fr/emissions/chroniques/un-livre-une-liberte/

 

 

 

 

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 15:13

Comme chaque mois la Ldh nous présente une sélection de livres établie par une médiathèque ou une librairie rochelaises qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de défense des Droits de l’Homme.

 

Les relations entre la littérature et le cinéma étant presqu’aussi vieilles que le cinéma lui même rien de plus naturel que d’accueillir  les choix et recommandations cinématographiques de l’espace vidéo de la Médiathèque de Villeneuve les salines ?

 

La belle et la meute, de Kaouther Ben Hania (2017)

Mariam est une jeune tunisienne, belle et libre. Lors d’une fête étudiante, elle

rencontre Youssef. Quelques heures plus tard, la jeune femme erre dans la rue

en état de choc. Commence pour elle une longue nuit cauchemardesque. La

réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania s’inspire d’un fait divers ayant

défrayé la chronique en 2012. Sous le prisme du thriller, ce film nous montre le

combat de cette jeune femme qui lutte pour le respect de ses droits et de sa

dignité alors que ses bourreaux sont justement les hommes qui devraient l’aider.

 

 

 

 

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Detroit, de Kathryn Bigelow (2017)

 

Eté 1967, à Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des

coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde

nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent

provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une

poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs

aveux. Ils sont violentés, torturés psychologiquement et subissent une avalanche

de propos racistes. Ce film revient sur une série d'émeutes parmi les plus

destructrices de l'histoire américaine.

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Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako (2014)

 

Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane

mène une vie simple et paisible dans les dunes. En ville, les habitants subissent,

impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi.

Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football... Les femmes

sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux

improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Le destin

de Kidane bascule le jour où il tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s’en

est pris à sa vache préférée. Un récit dur porté par des images de toute beauté.

Tomboy, de Céline Sciama (2011)

 

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Tomboy, de Céline Sciama (2011)

C'est l'été. Laure, 10 ans, vient de s'installer avec ses parents et sa petite sœur

dans un tout nouvel appartement. Les cheveux coupés très courts, elle a tout d'un

garçon manqué. Elle fait la connaissance de Lisa, une jeune fille de la résidence

qui la prend justement pour un garçon. Laure décide de ne rien dire et affirme

s'appeler Michael. Peu à peu, elle se laisse enfermer dans son mensonge. Céline

Sciamma aborde de nouveau un thème qui lui est cher : celui de la construction de

l’identité, et de l’identité sexuelle en se plaçant à la hauteur des enfants. Un film à

découvrir en famille !

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Vol au-dessus d’un nid coucou, de Milos Forman (1975)

Ce film met en scène le quotidien de patients aux troubles psychiques,

complètement assujettis au système hospitalier dans lequel ils vivent. Non prise

en compte des besoins des malades, médication obligatoire et systématique,

privation de centres d’intérêt, méthodes thérapeutiques inhumaines, sont autant

de sujets traités par le film de Milos Forman, qui remporta 5 oscars. Le

personnage principal interprété par un Jack Nicholson va peu à peu semer un

vent de révolte au sein de cette communauté passive, éveiller une bonne dose

d’enthousiasme, mais surtout installer une forme de désobéissance notable.

 

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12 hommes en colère, de Sydney Lumet (1957)

12 hommes, 12 jurés devant décider du sort d’un jeune homme immigré, accusé

de parricide, un seul homme va se prononcer en faveur de l’acquittement...Ce

film montre l’impartialité, l’influence, les préjugés, la fragilité humaine, le

sexisme (aucune femme dans le huis clos) mais aussi le courage d’un seul

homme à se battre, à convaincre les jurés de ne pas juger hâtivement...sur le

seul principe que l’accusé est un étranger !

 

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Ezra, de Newton I. Aduaka (2008)

Ezra, enfant capturé à sa famille par les rebelles pour en faire un soldat de force

dans la guerre civile au Sierra Léone, sous l’emprise de l’alcool et la drogue, il

aurait tué des hommes et peut être ses propres parents, devant les tribunaux, il

essaiera de convaincre qu’il n’était pas lui-même mais façonné par les

guerriers !

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Carole Matthieu, de Louis-Julien Petit (2016)

Carole Matthieu dénonce, alerte sa hiérarchie sur la souffrance au travail des

employés de la société qui l’emploie comme médecin du travail. Prenant sa

mission trop à cœur, s’impliquant trop personnellement, elle perdra pied

jusqu’au burn out...On s’aperçoit dans ce film que même le dialogue social

n’apporte pas d’autres choix que de se plier aux exigences financières au

détriment du bien être des salariés...

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Bienvenus, de Rune Denstad Langlo (2016)

Primus, un Norvégien peu aimable et vraiment pas ouvert aux autres cultures, va

vouloir transformer son hôtel qui tombe en faillite en centre d’accueil pour 50

réfugiés d’origines diverses pour profiter des subventions de l’Etat, il va devoir

gérer le venue des migrants (avec ses préjugés racistes), la déprime de son

épouse et sa fille rebelle. Cette comédie traite d’un sujet délicat mais avec une

auto dérision très appréciable…

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120 battements par minute, de Robin Campillo (2017)

Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les

militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre

l'indifférence générale, course contre la mort, l’indifférence du

pouvoir, les comportements humains au lobby des laboratoires

pharmaceutiques, le film nous entraine à la fois sur l’action de l’association Act Up puis sur une belle

histoire d’amour , on découvre l’intimité de cette maladie et tous les comportements sociaux liés au

Sida…

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Tous ces films et bien d'autre sont disponibles à l'espace vidéo de la médiathèque de Villeneuve les salines dont voici les horaires d'ouvertures

 

Lundi et mardi : de 14h à 18h

Mercredi et samedi: 10h à 12h30 et de  14h à 18h.

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Vous pouvez retrouver ces livres et bien d'autres 

tous les lundis à 9h45 sur les ondes de  Radio Collège 95.9 

au cours de la chronique "Un livre : une liberté! "diffusée

dans  l'émission  "La Puce à l'Oreille".

 

UN LIVRE, UNE LIBERTÉ ! une chronique de la

Ligue des Droits de l'Homme La Rochelle.Y sont

présentés chaque semaine des livres (parfois des films) que des

médiathèques, des librairies, ou des associations

rochelaises ont accepté de sélectionner pour la LDH

. Chaque chronique est consacrée à leurs coups de

coeur et leurs recommandations de lecture.

 

Programme et podcast disponibles ici:

http://www.radiocollege.fr/emissions/chroniques/un-livre-une-liberte/

 

 

 

 

 

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1 juillet 2018 7 01 /07 /juillet /2018 08:13

Comme chaque mois sur ce blog la Ldh vous présente une sélection de livres établie par une médiathèque ou une librairie rochelaises qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de Droits de l’Homme.

Voici pour ce mois de Juillet la bibliographie  établie et proposée par  la librairie Calligrammes à La Rochelle.

 

Les fils conducteurs, Roman de Guillaume Poix, aux éditions Gallimard

«Quand les enfants crèvent les écrans, quand ils arrachent le plastique et fractionnent les écorces de cette forêt véreuse, quand ils posent les doigts sur les fils conducteurs, les dénudant de leur enveloppe isolante pour atteindre l'âme dont ils jaugent la souplesse, le courant pourrait surgir, s'accrocher à leurs phalanges, les mordre – et puis les avaler.»

Près du port d'Accra, au Ghana, dans une immense décharge de produits électroniques, Isaac et Moïse initient Jacob à la «fouille». Trois jeunes garçons plongés dans les déchets de l'obsolescence industrielle auxquels Guillaume Poix donne une grâce singulière. Ce premier roman captive tant par son style lyrique et son ambition documentaire que par l'humour impitoyable qui interroge les zones troubles du regard occidental.

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Taqawan, d' Eric Plamondon, Roman aux éditions Le Quartanier

 

Il avait démissionné, une jeune Mi’gmaq se trouvait sous sa protection, deux hommes étaient morts et une partie du Québec voulait qu’on en finisse une fois pour toutes avec les Indiens.

Cette histoire commence en Gaspésie, le 11 juin 1981. Cette histoire commence il y a des millénaires, avant les Vikings, avant les Basques, avant Cartier. Cette histoire commence avec les Mi’gmaq. Pour eux, c’est la fin des terres, Gespeg. Pour d’autres, c’est le début d’un nouveau monde.

Alors que trois cents policiers de la Sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour saisir les filets des pêcheurs mi’gmaq, un agent de la faune change de camp, une adolescente affronte ceux qui ont humilié son père, un vieil ermite sort du bois, une jeune enseignante s’apprête à retourner dans son pays – pendant que le saumon devenu taqawan, au retour de son long périple en mer, remonte la rivière jusqu’au lieu de sa naissance.

Taqawan est une histoire de pêche et d’affrontements. Une histoire de crimes et d’accointances, d’injustice et de droits bafoués. Taqawan est une histoire de rencontres et de recommencements, de survie et de résistance.

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Medecin chef à la prison de la Santé, de Véronique Vasseur au Livre de poche

 

 

Prison moyenâgeuse, crasse indicible où règnent les rats, les cafards et les punaises, maladies qui n'existent qu'en temps de guerre, détenus entassés, suicides à la chaîne, sida, toxicomanie, prostitution et viols... Tel est le quotidien de Véronique Vasseur, médecin-chef à la prison de la Santé depuis 1993 ; elle décrit cette prison dans ce livre-document poignant. À l'heure où le débat sur le monde carcéral fait rage, elle raconte les consultations dignes de la cour des miracles, la violence quotidienne, mais aussi l'opéra donné par les prisonniers, les matchs de foot, le système D...

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10 jours dans un asile, Nellie Bly,  éditeurs: Points

 

 

Engagée en 1887 au journal New York World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière : se faire passer pour folle et intégrer un asile, le Blackwell's Island Hopital à New York. Intrépide, courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissées-pour-compte, elle accepte le défi et endosse le rôle. Elles reste dix jours dans l'établissement et en tire un brûlot. D'abord publié en feuilleton, ce reportage undercover met en lumière les conditions épouvantables d'internement des patientes ainsi que les méthodes criminelles du personnel. L’œuvre de Nellie Bly, jusqu'alors inédite en France, marque la journalisme dit "infiltré" et préfigure les luttes pour l'émancipation des femmes.
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Les déclarations des droits de l'Homme, Frédéric Rouvillois, Champs Classique

Anthologie de chartes, constitutions et conventions : Grande Charte, Bill of rights, Constitution américaine, Déclaration des droits de l'homme de 1789, Constitution d'Haïti, Charte arabe des droits de l'homme, Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, etc.

 

Du Bill of Rights à la Charte de l'environnement en passant par la constitution de la République de Haïti, ou encore la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, l'on assiste ainsi à la préhistoire des droits de l'homme, à leur affirmation dans la France révolutionnaire puis à leur développement tous azimuts, tendant à l'universalisation. Oscillant sans cesse entre idéalisme et pragmatisme, l'histoire des droits de l'homme connaît aujourd'hui de nouveaux avatars (déclarations des droits de la femme, de l'enfant, des personnes handicapées, etc.), dont la surenchère n'est peut-être pas sans menacer leur principe fondamental...

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Sidérer, considérer, Marielle Macé, editions Verdier

Que faire du mélange de colère et de mélancolie que suscite en nous le traitement réservé aux migrants, cette humanité précarisée, avec tout ce qu’il peut avoir de paralysant, de sidérant ?

S’appuyant sur diverses expériences et sur une analyse nourrie de ses lectures, Marielle Macé tente d’opérer un retournement. Elle oppose à la sidération la considération, qui n’exclut pas la compassion, ni la lutte.

Tout en approfondissant le sens de ce mot, elle nous invite à risquer d’autres formes d’écriture politique de l’hospitalité.

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Et si c'était vous ?, Marc Melki,  chez Actes Sud

«Il était un petit homme Pirouette cacahuète
Il était un petit homme qui avait une drôle de maison...
Sa maison est un carton Pirouette cacahuète
Au-dessus d’une bouche d’aération...»
                                                      François Morel
 
Action photographique, collective et solidaire initiée par Marc Melki et qui mobilise de nombreuses personnalités sur la question de l’hébergement des sans-abri. L’ensemble des bénéfices de ce livre seront reversés à l’association Droits d’urgence.

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Les damnés de la terre, Franz Fanon, éditions La Découverte

 

Publié en 1961, à une époque où la violence coloniale se déchaîne avec la guerre d’Algérie, saisi à de nombreuses reprises lors de sa parution aux Éditions François Maspero, le livre Les Damnés de la terre, préfacé par Jean-Paul Sartre, a connu un destin exceptionnel. Il a servi — et sert encore aujourd'hui — d’inspiration et de référence à des générations de militants anticolonialistes. Son analyse du traumatisme du colonisé dans le cadre du système colonial et son projet utopique d’un tiers monde révolutionnaire porteur d’un « homme neuf » restent un grand classique du tiers-mondisme, l’œuvre capitale et le testament politique de Frantz Fanon. Dans cette nouvelle édition, la préface de Alice Cherki, psychiatre et psychanalyste, auteur du Portrait de Frantz Fanon (Seuil, 2000), et la postface de Mohammed Harbi, combattant de la première heure pour la libération de son pays et historien de l'Algérie contemporaine, auteur de Une vie debout. Mémoires politiques 1945-1962 (La Découverte, 2001), restituent l'importance contemporaine de la pensée de Frantz Fanon.

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Pour que je sois la dernière  de Nadia Murad, éditions Fayard

La vie de Nadia Murad a basculé le 15 octobre 2014, lorsque les djihadistes de Daech sont entrés dans le petit village de Kocho, en Irak. Ce jour-là, après avoir rassemblé tous les habitants de cette communauté yézidie dans l’école, les terroristes les ont méthodiquement tués ou kidnappés. L’horreur avait été programmée : les hommes qui refusaient de se convertir à l’islam devaient rejoindre dans les fosses les femmes jugées trop vieilles pour servir. Et parmi elles, la mère de Nadia Murad.
La jeune Yézidie est emmenée à Mossoul avec des milliers d’autres jeunes fi lles pour y être vendue. Servante, esclave sexuelle, elle devient la prisonnière de combattants de l’État islamique, jusqu’à sa fuite miraculeuse, grâce à l’aide d’une famille irakienne sunnite.
Nadia Murad, meurtrie par la disparition de tant des siens et par ce qu’elle a subi, vit aujourd’hui en Allemagne. Malgré les humiliations, elle a décidé de prendre la plume pour tout raconter. Pas pour elle, puisqu’il est déjà trop tard, mais pour tous les Yézidis et pour toutes les autres femmes victimes de violences.
Aujourd’hui, Nadia Murad n’a qu’un seul souhait : « Être la dernière fille au monde à avoir à raconter une histoire pareille. »
Ce livre est son histoire.
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Un fil rouge de Sarah Rosenberg, éditions la Contre Allée

 

Sous la forme d’un puzzle narratif, Un fil rouge, premier roman de Sara Rosenberg, raconte l’histoire de Julia Berenstein, jeune femme engagée dans l’action révolutionnaire en Argentine, dans les années soixante-dix.
A travers le discours et la perception des personnes qui l’ont connue, le lecteur découvre petit à petit l’histoire des disparus dans un contexte de lutte armée et de « guerre sale ». Dans ce roman politique et poétique, Sara Rosenberg nous livre une vision contrastée et juste d’une période récente où la quête d’un idéal de justice sociale a laissé place à l’affrontement armée, la terreur et le désespoir de toute une génération.

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Le sang et le pardon roman de Nadeem Aslam aux éditions du seuil

 

Aux abords de la ville de Zamana, lorsqu’une fusillade éclate entre des tueurs pakistanais et un espion américain, la vie de Nargis bascule. Pris dans les tirs croisés, Massud, son mari, architecte comme elle, épris de beauté et de justice, meurt avant qu’elle ait pu lui avouer son terrible secret.

Menacée par un officier des services du renseignement qui la somme d’accorder son pardon au meurtrier américain, Nargis craint que la vérité sur son passé n’éclate au grand jour. Car depuis quelque temps, du haut des minarets de la ville, un inconnu dévoile l’intimité de certains habitants. Dans un pays où les accusations de blasphème sont monnaie courante, ces dénonciations anonymes sèment la terreur parmi la population.
Nargis prend alors la fuite en compagnie de deux jeunes gens, Helen, la chrétienne, et Imran, le mystérieux Cachemirien, à la recherche d’un îlot de paix et d’amour, loin de la violence et de la folie des hommes.

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"Et j'irai loin bien loin" roman ado de Christopher Leon chez Thierry Magnier

 

Toutes les convictions des parents d'Ernest se fissurent lorsqu'ils découvrent deux migrants cachés dans leur maison de campagne. Face à la réalité, en écoutant le récit de leur parcours, la décision s'impose : il faut les aider.

Jusque-là, pour Ernest et ses parents, les migrants faisaient partie des sujets évoqués aux infos, des histoires lointaines, souvent émouvantes, parfois menaçantes, comme venues d’une autre planète. Pourtant, spontanément, les parents d’Ernest s’activent : vêtements propres, nourriture, soins médicaux. Ernest, lui, est captivé par les yeux verts d’Arezu, par ce sourire éclatant qu’il se surprend à guetter. Pourtant, il le sait, ils vont partir. Et pour cela, ils vont avoir besoin d’aide.

Christophe Léon s’empare avec force d’un sujet d’actualité. Une histoire de solidarité à taille humaine.

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Bienvenus  album jeunesse de Barroux chez Kaléidoscope.

Les ours polaires étaient heureux sur leur banquise, mais voilà que dans un grand bruit, ils se retrouvent à dériver sur un morceau d'iceberg... Commence une longue quête pour trouver un pays d'accueil. Pas simple... Chacun à une "bonne" raison de refuser de leur tendre la main : trop poilus, trop nombreux, et même indifférence totale...
De quoi abord ce sujet, malheureusement d'actualité, avec douceur et humour.

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Vous pouvez retrouver ces livres et bien d'autres 

tous les lundis à 9h45 sur les ondes de  Radio Collège 95.9 

au cours de la chronique "Un livre : une liberté! "diffusée

dans  l'émission  "La Puce à l'Oreille".

 

UN LIVRE, UNE LIBERTÉ ! une chronique de la

Ligue des Droits de l'Homme La Rochelle.Y sont

présentés chaque semaine des livres que des

médiathèques, des librairies, ou des associations

rochelaises ont accepté de sélectionner pour la LDH

. Chaque chronique est consacrée à leurs coups de

coeur et leurs recommandations de lecture.

 

Programme et podcast disponibles ici:

 

 

 

 

 
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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 20:03

Comme chaque mois sur ce blog la Ldh vous présente une sélection de livres établie par une médiathèque ou une librairie rochelaises qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de Droits de l’Homme.

Voici pour ce mois de Mai la bibliographie de la Médiathèque du centre hospitalier de La Rochelle-Ré -Aunis qui a choisi de privilégier deux thèmes "liés à l’histoire locale plus ou moins directement. La traite négrière, pour des motifs évidents dans la ville... qui possède aujourd’hui la statue de Toussaint Louverture par Ousmane Sow ! Et les Tsiganes, dont François Vaux deFoletier, grand archiviste et historien local, fut l’ami et l’ethnographe toute la fin de savie.
Ces documents font partie du fonds des Médiathèques de la Ville de la Rochelle
(Villeneuve-les-Salines, Mireuil, Laleu et l‘Hôpital). coup de coeur de la médiathèque pour  les livres de Jan Yoors, jeune hollandais qui partit un beau matin de 1934 à 12 ans avec les tsiganes Lovara et partagea sa vie entre sanouvelle tribu et sa famille gadjé. Une aventure extraordinaire contée avec beaucoup d’empathie et de poésie.

 

Destiné aux patients et aux personnels de l’Hôpital , la médiathèque du centre hospitalier de La Rochelle est ouverte tous les après midi de la semaine de 13h à 17H


 

 

 

 

 

Tsiganes : sur la route avec les Rom Lovara
de Yoors, Jan   aux  éditions Phébus

L'aventure d'un jeune garçon belge adopté par une compagnie de Bohémiens. Un récit à caractère ethnographique, considéré comme une source sûre et complète sur la société tsigane, son organisation, sa religion et ses lois.Dans une ville des Flandres de l'entre-deux guerres, un gosse de douze ans observe un campement de nomades. Il y rencontre d'autres enfants, sympathise, oublie l'heure et disparaît pendant six mois.
Quand il revient, c'est pour annoncer à ses parents qu'il part sur la route avec des dresseurs de chevaux, vivre avec eux la fraternité du voyage, les itinéraires secrets, et partager les hérissons grillés au coin du feu. Chose incroyable, sa famille accepte. C'est cette histoire que Jan Yoors raconte, dans ce qui est devenu un bréviaire de l'insoumission et un témoignage inespéré sur la culture de tout un peuple : un peuple affamé de liberté, fascinant et pourtant tellement méconnu.
Le livre s’achève par quelques pages sur la seconde guerre mondiale, durant laquelle de nombreux tsiganes ont été exterminés, souligne que certains furent résistants. Il passe sous silence le rôle deJan Yoors, qui fut agent de liaison entre les Forces alliées et les communautés tsiganes.

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La croisée des chemins : la guerre secrète des Tsiganes : 1940-1944
de Yoors, Jan aux Phébus

L'auteur évoque, dans ce récit, la résistance imaginative des Tsiganes à  la barbarie
nazie qui s'est juré de les exterminer.

 

 

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Un peuple de promeneurs : histoires tziganes

de Romanès Alexandre aux éditions Gallimard
Ces petites histoires gitanes, paroles et aphorismes, offensent souvent la logique
cartésienne et les mœurs des gadjés.

 

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N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures
de Pigani, Paola aux éditions Liana Levi


Alba, une jeune Manouche, a 14 ans en 1940. Le petit théâtre ambulant familial
gravite autour d'Angely en Charente-Maritime jusqu'à ce qu'un décret interdise la
circulation des nomades en ces temps de guerre. S'ensuit le rassemblement de tous les Tsiganes de la région, conduits au camp d'internement de l'Allier, au sud
d'Angoulême. Alba ne se doute pas qu'elle y passera six années.

 

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Enterrez-moi debout : l'odyssée des Tziganes
de Fonseca, Isabel aux éditions Albin Michel

Etude sur la diaspora méconnue de douze millions de Tsiganes à travers l'Europe. La journaliste dresse une galerie de portraits, témoins de la culture, la sagesse, l'humour et la langue des Roms, Tsiganes ou Gitans. Suite à leur exode d'Inde il y a mille ans,ils se sont établis en Albanie, en Slovaquie ou en Roumanie où ils ont subi d'atroces persécutions le long du temps.

 

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Les Tsiganes : une destinée européenne
d'Asséo, Henriette aux éditions Gallimard

Après le temps des splendeurs (du XVIe au XVIIIe siècle) où les Tsiganes sont
serviteurs de la grande noblesse, maîtres dans l'art militaire et divinatoire, au XIXe
siècle, le vent tourne : le mystère laisse place au soupçon. L'histoire et la culture,
jusqu'à nos jours, de ce peuple en plein coeur de l'Europe.

 

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Paroles perdues
de Romanès Alexandre aux éditions Gallimard


Petits poèmes d'apparence fragile, où les mots les plus simples prennent un poids
infini. L'auteur, dans un bref avant-propos, explique les raisons qui l'ont poussé à
prendre la plume, une démarche rare dans la culture tzigane.

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Histoires tsiganes : hommage à François Vaux de Foletier.
Archives départementales de la Charente-Maritime.

F. Vaux de Foletier (1893-1988), directeur des Archives de Charente-Maritime de
1919 à 1937 avant de finir sa carrière à Paris, fut aussi un grand spécialiste (et ami )
des Tsiganes auxquels il consacra une dizaine d’ouvrages de référence.

 

 

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Autobiographie d'une esclave
de Crafts Hannah aux éditions Payot

Ce roman autobiographique est écrit par une esclave noire affranchie devenue
l'épouse d'un pasteur méthodiste et institutrice à la veille de la guerre de Sécession.
Elle raconte sa captivité, ses différents maîtres, les relations internes à la communauté afro-américaine, ses fuites et enfin la liberté.

 

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La traite des nègres sous l'Ancien Régime
de Crété, Liliane aux éditions Perrin

Une histoire de la traite des noirs : l'armement et le départ des négriers pour
l'Afrique, l'achat des Noirs aux chefs locaux, leur transfert et leur vente en Amérique
et aux Antilles, le retour en France des négriers chargés de marchandises.

 

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La traite rochelaise
de Deveau Jean-Michel aux éditions Karthala

Cette étude de la traite des Noirs, à partir du dépouillement des archives du second
port négrier français, démonte minutieusement les rouages du système esclavagiste.
La lecture des textes fait aussi ressortir les traits marquants de la mentalité des
négriers et de leurs victimes.

 

 

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Les traites négrières : essai d'histoire globale
de Grenouilleau, Olivier aux éditions Gallimard


cet ouvrage étudie l'histoire globale des traites négrières pendant plus d'un millénaire. Analyse l'origine du phénomène, l'évolution des systèmes de traite occidental, africain et oriental et leurs interactions, la dynamique et les résultats de l'action abolitionniste et l'impact social, politique, culturel et économique de la traite dans les différentes régions du monde.

 

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Un commerce pour gens ordinaires ? La Rochelle et la traite négrière au XVIII S de Jullien Benoît            Archives départementales de la Charente-Maritime

 


487 navires négriers rochelais ont chargé environ 130.000 esclaves en Afrique au
18 e ! Ce commerce fait la fortune des négociants, mais alimente aussi les ateliers, les cabinets des hommes de loi, les chantiers navals, entretient des centaines de matelots et de « dockers ». Les documents conservés aux Archives en gardent la trace.

 

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UN LIVRE, UNE LIBERTÉ ! une chronique de la

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 15:41

Comme chaque mois sur ce blog la Ldh vous présente une sélection de livres établie par une médiathèque ou une librairie rochelaises qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de Droits de l’Homme.

Voici pour ce mois d'avril la bibliographie de la bibliothèque de Nieul sur Mer établie et commentée par ses soins.

Bibliothèque de NIEUL

2 rue Saint Blaise

17137 NIEUL-SUR-MER

Tél. : 05 46 37 39 18

bibliothequenieulsurmer@orange.f     

 

 

ouverture les mardi et vendredi de 16hà 18h30

                  le mercredi de 14h à 18h30

                  le samedi de 14h à 17h

 

 

 

 

Yehunda : une histoire d’Isabelle WLODARCZYK illustrée par Dani TORRENT 2015 éd. D’orbestier

Voici un album jeunesse aux dessins magnifiques.

Le fils blanc d’un riche propriétaire de champs de coton est amoureux en cachette d’une fille noire dont les parents travaillent sur l’exploitation.

Ils se jurent qu’un jour ils ne seront plus dépendants de la discipline du maître et seront alors libres de s’aimer. Un appel à l’espoir pour dépasser les injustices.

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Toi, vole ! d’Eve BUNTING et Frédéric REBENA 2006 Ed. Syros

Cet album nous entraîne dans le quotidien d’un papa et de son fils devenus marginaux et sans domicile. Ils habitent dans un aéroport et doivent faire très attention de ne pas se faire prendre par la police. Un seul bagage chacun pour contenir le strict nécessaire. Pour ne pas se faire remarquer ils changent de hall et d’aérogare tous les jours. Ils offrent des services pour obtenir quelques pièces (porter les valises, ramener les chariots…) Le petit garçon garde espoir qu’un jour son papa trouvera du travail fiable et alors une vraie maison.

 

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J’me sens pas belle de Gilles ABIER 2011 Ed. Actes Sud junior (roman ado dés quinze ans)

Premièrement le titre n’a rien à voir avec la beauté physique, l’héroïne ne se sent pas belle car elle a fait quelque chose de mal.

Quand Ajmal a quitté son pays c’était pour trouver la sécurité.

Il est sans papiers. Il tombe amoureux de Sabine. Il est afghan, ils ont 20 ans.

Le père de Sabine n’apprécie pas cette relation et la police non plus… L’expulsion reste une menace et leur histoire d’amour est bien compliquée. Voici le parcours d’un migrant à qui on refuse le statut de réfugié.

 

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Sweet sixteen d’Annelise HEURTIER 2013 Ed. Casterman

Roman inspiré d’un fait réel. (roman ados)

Dans l’Amérique des années 50 la ségrégation fait rage. Les Blancs ne doivent pas avoir à « supporter » la présence des Noirs. En 1957 une université en Arkansas ouvre ses portes pour la première fois aux étudiants noirs. Ils seront 9 à se présenter et à devoir étudier au milieu de 2500 Blancs…. Ceux qui ont tenté cette aventure et qui sont allés jusqu’au bout malgré les obstacles (brimades, harcèlements, violences inouïes et humiliations) sont reconnus comme des acteurs majeurs de la lutte pour le mouvement des droits civiques. En réalité seulement 8 terminèrent la 1ère année.

Quel courage ils ont eu ces étudiants de 14 à 17 ans !

En 1958 l’intégration ne fût pas maintenue. Pour poursuivre leurs études les 8 étudiants s’inscrivirent à des cours par correspondance ou déménagèrent

 

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Pour adultes

 

 

La tresse de Laetitia COLOMBANI 2017 Ed. Grasset

Voici une histoire poignante, celle d’une maman indienne dite intouchable qui ne veut pas que sa petite fille subisse le même sort qu’elle. Elle va risquer sa vie, endurer, persévérer et prier pour sortir de sa condition miséreuse. Seule l’éducation pourra l’éloigner de l’humiliation et lui apporter de la dignité.

En parallèle 2 autres femmes se battent à leur manière dans un contexte différent pour garder la tête haute. Ce livre apporte un beau message d’espoir.

 

 

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Love story à l’iranienne scénario de Jane DEUXARD 2016 Ed. Delcourt

Sous la présidence de Mahmoud AHMADINEJAO puis sous celle d’Hassan ROHANI, cette bande-dessinée rassemble les témoignages de jeunes iraniens de 30 ans issus de tous les milieux sociaux. Le régime est trop fort pour eux, ils ne cherchent pas à s’y opposer, ils veulent seulement s’aimer malgré la pression et malgré la tradition.

Ils se cachent et prennent des risques, en IRAN les jeunes ont la vie rude, le gouvernement interdit les rencontres homme/femme dans l’espace public.

Cette BD relate un état des lieux de la jeunesse iranienne contrariée par un régime totalitaire.


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Des miettes et des étoiles de Thomas DURANTEAU 2012 Ed. Elytis (tous publics)

Partir pour Auschwitz ;

« Partir c’est mourir un peu » dit le proverbe.

Pour tant de personnes qui m’ont précédé sur ce chemin, « partir fut mourir beaucoup »…

Mourir dans les camps de concentration, perdre la dignité.

Quel sens cela peut-il avoir de prendre la route vers ce lieu de non-sens ?

L’auteur nieulais par la voie sensible fait rencontrer l’art graphique, la mémoire et l’histoire dans un carnet « de voyage » très particulier. Le devoir d’histoire doit prévaloir sur le devoir de mémoire pour ouvrir sur l’avenir et servir réellement à quelque chose.

 

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Les déchaînés de Frédéric PONTAROLO 2017 Ed. Sarbacane

BD aux couleurs chaudes destinées aux adultes.

Martinique 1872. Dans une plantation de canne à sucre Amélia, fille d’esclave rêve qu’elle peut être libre d’aimer. Son jeune maître invente pour elle 1000 jeux. L’esclavage a été aboli depuis des années et pourtant ! Thibault construit une barque pour qu’Amélia s’enfuit à Haïti, l’île des déchaînés…

Amélia sera-t-elle un jour libre tout en étant héritière du sang esclave de sa mère ?

 

 

 

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Eldorado de Laurent GAUDE 2006 Ed. Actes Sud ( a reçu le prix des lycéens de l'Uregio 2010)

Au SOUDAN 2 frères s’apprêtent à entreprendre le dangereux voyage vers l’eldorado européen. Leur rêve! l’espoir! Mais à quel prix ?

Parce qu’il n’y a pas de frontière que l’espérance ne puisse franchir, l’auteur fait résonner la voix de ceux qui, au prix de leurs illusions, leur identité et parfois leur vie, osent se mettre en chemin pour s’inventer une terre promise.

La sauvagerie, l’enfer…et pourtant ce roman est magnifique.

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Dans la mer il y a des crocodiles d’Enaiatollah AKBARI et Fabio GEDA 2011 Ed. Liana LEVI

Enaiat âgé de 10 ans est obligé de fuir son village afghan. Sa mère l’accompagne de l’autre côté de la frontière, au PAKISTAN pour le protéger car il appartient à l’ethnie des Hazaras, persécutée par les talibans et les Pachtounes.

Ce livre est le récit de la vie du petit clandestin débrouillard pendant 5 années. Ses rencontres inhumaines ou bienfaisantes, ses petits boulots et l’issue miraculeuse. Il arrivera en ITALIE en ayant passé par l’IRAN, la TURQUIE et la GRECE.

 

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Une sale histoire de Luis SEPULVEDA 2005 Ed. Métailié

Ces histoires sont parcourues par le fil rouge de l’indignation devant les crimes impunis, la violence et l’intolérance. Témoignage à chaud des périodes troubles de l’histoire du CHILI. Encore une fois l’auteur montre son engagement politique, ici, dans ses carnets de 2002 à 2004.

 

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Survivre pour voir ce jour de Rachel MWANZA et Mbépongo Dédy BILAMBA 2014 Ed.Michalon

Rachel âgée de 16 ans est accusée de sorcellerie et doit survivre seule à 16 ans dans les rues de KINSHASA. Durant 5 ans elle affronte la misère, la faim, la violence et la maladie.

Un jour, l’adolescente courageuse se présente à un casting sauvage et décroche alors le 1er rôle pour le film « Rebelle » de Kim NGUYEN. C’est le conte de fée…

Parcours d’un douloureux destin, récit bouleversant.

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Quand les voyageuses découvraient l’esclavage de Françoise LAPEYRE 2009 Ed. Payot

Aux XVIIIème et XIXème siècles des voyageuses de diverses nationalités ont été confrontées aux réalités de l’esclavage en Orient, en Afrique, en Amérique et même en Russie. Leurs récits le nient ou s’en accommodent. L’esclavage oriental des harems semble une condition naturelle, l’esclavage sur les plantations des Caraïbes est perçu comme un supplément d’exotisme... Certaines mêmes assisteront à la capture des noirs, d’autres seront parfois impliquées dans des faits de guerre contre les négriers.

Souvent dans les témoignages la voyageuse ne fait guère de différence entre esclaves et domestiques. Même si elle entend claquer le fouet, même si elle en perçoit la trace sur les corps, elle ne perçoit qu’un fragment de ce qui fait le destin de l’esclave.

Certaines voyageuses le condamnent. Excuser l’esclavage par la misère d’autres conditions est une impasse que refusera quelque unes. La fin de l’esclavage, n’est pas que la fin de l’esclavage, c’est la fin de l’acceptation de l’inacceptable, et c’est un monde qui s’ouvre à d’autres exigences morales.

25 récits pour réfléchir…

 

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Vous pouvez retrouver ces livres et bien d'autres 

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UN LIVRE, UNE LIBERTÉ ! une chronique de la

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 08:49

Comme chaque mois sur ce blog la Ldh vous présente une sélection de livres établie par une médiathèque ou une librairie rochelaises qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de Droits de l’Homme.

Voici  pour ce mois de mars la bibliographie proposée par la librairie Les Rebelles Ordinaires à La Rochelle

 

 

La couleur des sentiments / Kathryn Stockett / Actes Sud Babel
1962. Luther King va bientôt marcher sur Washington pour défendre les droits civiques.
Dans le Sud, les familles blanches ont encore une domestique noire. Aidées par une
journaliste, deux d'entre elles décident de raconter leur vie et sont loin de se douter que la
petite histoire s'apprête à rejoindre la grande.

 

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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur / Harper Lee /Le livre de poche
Dans l'Amérique des années 1930, en Alabama. La vie qui s'y déroule au ralenti n'a guère
changé depuis le début du siècle. C'est là que grandissent, un peu en marge, la très jeune
narratrice Scout et son frère aîné Jem. Leur père, Atticus Finch, veuf, avocat de son état,
doit défendre un Noir, Tom Robinson, accusé d'avoir violé une jeune Blanche, qui risque
la peine de mort. Prix Pulitzer 1961

 

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Wake up america/ roman graphique en trois tomes / rue de sèvres
Dans les années 1960, les Etats-Unis sont marqués par la lutte pour les droits civiques, le
début des manifestations pacifiques et la mise en pratique de la politique de non-violence.

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Matin brun / franck Pavloff / cheyne
Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d'un régime politique
extrême : l'Etat brun. Insensiblement, tout prend cette couleur : chats, chiens, journaux...
Pour éviter les ennuis, les deux hommes détournent les yeux. Une courte nouvelle qui
aborde la question des extrémismes et montre comment de petites lâchetés peuvent
mener au pire.

 

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Seul dans Berlin / Hans Fallada/ folio
Récit de la vie quotidienne des habitants du 55 de la rue Jablonski à Berlin, en mai 1940,
alors que la France vient de capituler. Dans cet immeuble modeste vivent des citoyens
allemands, juifs ou non, des persécuteurs et des persécutés, qui tentent de survivre dans
des conditions extrêmes.
Vers l'abîme

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L'installation de la peur / Zink Rui /agullo
Deux agents du gouvernement ont pour mission d'installer la peur dans chaque foyer. Ils
sonnent chez une femme vivant avec son enfant et entament leur travail.

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La vague / Todd Strasser / Pocket
lycée Palo Alto, en Californie, Ben Ross s'interroge avec ses élèves sur la facilité avec
laquelle le peuple allemand a suivi Hitler et les nazis. L'enseignant décide de tenter une
expérience, la vague. Il choisit sans le signaler à ses élèves d'appliquer certains principes
du nazisme. Au fur et à mesure, les élèves se prennent au jeu.

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Fairy land / Alyssa Abbott / 10-18
En 1974, à l'âge de 2 ans, l'auteure emménage à San Francisco avec son père, Steve
Abbott, écrivain et militant homosexuel. Elle fait le récit romancé de leur vie de bohème
dans une ville où la communauté gay lutte pour ses droits et où le virus du sida commence
à faire ses ravages. Grand prix de l’héroïne Madame Figaro 2015 (biographie-document),
prix Transfuge du meilleur poche étranger 2016.

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Annabel / Kathleen Winter / 10-18
En 1968, dans un village reculé de la région du Labrador, au Canada, un enfant voit le
jour. Ni tout à fait homme, ni tout à fait femme, il va faire l'objet de la décision de ses
parents : subir une opération et être élevé comme un garçon. En grandissant, son autre
moi, une fille à laquelle il pense sous le nom d'Annabel, ne disparaît jamais. Un récit sur
l'ambiguïté sexuelle. Premier roman.

 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 07:51

Comme chaque mois sur ce blog la Ldh vous présente une sélection de livres établie par une médiathèque ou une librairie rochelaises qu’elle a sollicité , l’interrogeant sur ses coups de coeur et ses recommandations de lecture en matière de droits de l’Homme.

Voici en février la bibliographie proposée par l'association Bibliothèque pour tous située quai Maubec à La Rochelle.

 

*Petit pays de Gaël Faye

 

De retour dans son pays, au Burundi, peuplé majoritairement de Hutus et de Tutsis, l'auteur découvre l'horreur .Massacres, afflux de réfugiés venant du Rwanda en 1994, découverte d'innombrables charniers.

"J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d'être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. » Gael Faye

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* La tresse de Laetitia COLOMBANI

Trois histoires autour de ce livre qui touchent aux droits et aux discriminations dont sont victimes parfois les femmes.

En Inde, Smita est une intouchable, membre d'une caste les plus basses, les Dalits. Les femmes ne sont pratiquement rien sur le plan social. Les coutumes sont bien présentes,elles sont soumises à leur mari ainsi qu'aux traditions. On ne peut pas les toucher, les regarder, mais on peut les violer si leur mari a des dettes.

En Italie, une fille découvre à la mort de son père que son entreprise est ruinée. Décidée à la sauver, elle rencontre alors le refus de tous ses proches pour l'aider

Enfin, discrimination par la maladie: une femme , atteinte d'un cancer et sur le point de diriger un cabinet d'avocats, est évincée de ce poste sans même connaître si elle guérira.

 

 

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* Zouleikha ouvre les yeux  de  Gouzel lakhina

En 1930, en Russie, une loi privant les petits propriétaires de leurs droits les oblige à adhérer aux  kolkhozes (coopératives agricoles) faute de quoi la déportation en Sibérie est inéluctable

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Bakhita  de  Véronique OLMI

Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.

Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte.
Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.

Bibliothèque pour tous
19 Quai Maubec
17000 La Rochelle

05 46 41 36 76

Lundi : 14h30 - 17h30
Mardi : 14h30 - 17h30
Mercredi : 9h30 - 12h et 14h30 - 17h30
Jeudi : 14h30 - 17h30
Vendredi : 14h30 - 17h30
Samedi : 14h30 - 17h

 

 

 

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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 12:33

En 2018 La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme proclamée en 1948 fêtera ses 70 ans. Le 20 novembre 1989, était adoptée par l’ONU la Convention internationale des droits de l’enfant, des droits qui restent aujourd’hui à construire un peu partout dans le monde même en France. Malgré leur âge ces deux textes sont toujours à la page. En pays rochelais librairies, médiathèques, et associations oeuvrant pour la lecture nous en donnent la preuve en livrant leur coups de coeur et recommandations de lecture sur des thèmes variés en rapport avec ces deux déclarations fondatrices.

 

Découvrez ce mois de janvier 2018 la bibliographie commentée de la librairie  L'arbre à mots de Rochefort :

 

 

1) J’ai le droit d’être un enfant

Aux éditions Rue du Monde

Texte d’Alain Serres et illustrations d’Aurélia Fronty

Découvrez ce magnifique album à visée éducative qui met à l’honneur, les droits de l’enfant.

Alain Serres donne à réfléchir sur les problèmes de société et propose aux enfants un regard citoyen sur ce qui les entoure.

Avec des mots justes et des couleurs vives, il s’agit dans J’ai le droit d’être un enfant de valoriser leur statut et de les informer sur leurs droits qui ne sont pas respectés partout dans le monde. L’égalité est alors particulièrement mise en avant dans cet album, où il y a aussi une ouverture à d’autres cultures par le biais d’illustrations.

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2)Le choix

Aux éditions la ville brûle

De Désirée et Alain Frappier

Ce beau et émouvant roman graphique parle de la condition féminine des années 70 jusqu’à nos jours. Il aborde plus particulièrement le droit des femmes à disposer de leur corps.

Mêlant l’intime et le politique, les auteurs mettent en lumière comment c’était avant la loi Veil, afin de montrer la liberté gagnée dans l’un des combats le plus important du xxe.

Dès 15 ans et pour adultes

 

 

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3)Tous humains, tous différents, tous égaux

Albin Michel Jeunesse

Les Petits débrouillards

Dans ce livre, 19 jeunes du monde entier parlent de leur vie et montrent comment, à leur échelle, ils cherchent à changer les situations d’inégalité.

Ce recueil met en avant quatre thématiques : la biologie humaine, la culture, la justice et l’égalité.

Recommandé dès 7 ans

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4)La déclaration universelle des droits de l’homme

Aux éditions Albin Michel Jeunesse, collection Trapèze

Livre pop-up, dans lequel chaque idée du droit, est représentée en volume amenant l’enfant à réfléchir au concept de chaque notion. Simple, épuré, beau. Un livre à découvrir comme une œuvre d’art.

Pour tous

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5)LES OISEAUX MIGRATEURS

Aux éditions l’Harmattan

Clémentine Baron

L’auteure, journaliste remet à l’honneur l’individu, la personne. Elle a recueilli les témoignages de 17 hommes et femmes qui ont fui leur pays d’origine, l’Asie ou bien encore l’Afrique. Pour eux, la plus grande difficulté est la barrière de la langue. Elle met derrière le terme de migrant, la notion d’humain avant tout.

Illustré par Sophie Cousinié Fort et bouleversant, à découvrir absolument

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6)VIE DE FEMMES, VIES PRECAIRES

Aux éditions Belin,

collection égale à égal « pour faire joyeusement le ménage des idées reçues et montrer les bénéfices individuels et collectifs d’une culture commune de l’égalité ».

Thierry Benoît

La précarité des femmes est un phénomène qui ne se réduit pas au seul aspect économique.

Il faut chercher les fondements de cette situation dans le cadre d’une domination masculine qui reproduit des stéréotypes de genre, ancré dans l’inconscient de chacun. L’auteur propose de s’attaquer à toutes formes d’inégalités qui subsistent entre les hommes et les femmes.

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7) MISCHLING

Auteur : AFFINITY K


 

Chez Actes Sud

Roman

Formidable puissance narratrice des deux jumelles, Stasha et Pearl qui se retrouvent à Auschwitz, sous la coupe de Mengele, « oncle docteur » au regard amical qui se révèlera comme l’un des pires monstres de cette époque.

Le courage et l’envie de vivre débordent à chaque page.

Bouleversant, lyrique et poétique, tel est l’univers de ces deux fillettes.


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8)La tolérance expliquée à tous

De Roger-Pol Droit (au Seuil)

« La discorde est le plus grand mal du genre humain et la tolérance en est le seul remède. » Voltaire

Ce livre apporte des réponses claires et précises. Il retrace les grandes étapes du fondement de la tolérance de l’Antiquité à aujourd’hui. Sous forme de dialogue, il permet de se questionner, de cheminer et au quotidien de s’interroger sur « notre vivre ensemble ».

Livre nécessaire et indispensable  A conseiller dès 10 ans

L’auteur est philosophe, écrivain et journaliste.

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9)Terre de femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti

Bruno Doucey (Editions Bruno Doucey)

Voici réunies des poésies de femmes haïtiennes, retraçant 150 ans d’histoire de cette île, véritables témoignages écrits comme une urgence, comme un moyen d’exprimer souffrances, précarité et condition féminine. Les mots font entendre la voix de femmes haïtiennes. Celles, qui, pour des raisons familiales, laissent de côté leur art, ou ne le pratique que dans les rares périodes de répit que leur permet leur rôle de femme et mère

Cette poésie trop longtemps méconnue est regroupée en 5 périodes. L’anthologie permet de découvrir les richesses insoupçonnées de ces textes et de tisser des liens entre les êtres, les générations et les cultures.

 

 

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 08:39

 

 

 

 

Il y a la poésie des bouts de ficelles celles des jardins suspendus aux lèvres des enfants curieux. La poésie des cris, des plaies des bosses, celle des pierres, des rouilles et des écorces. La poésie des goûters partagés dans la paume d’un chemin creux quand se tartinent des nuages aux allures de dragons ou de taureau furieux. Nippé dans les guenilles du ciel, d’un coup on se met à rêver et on tire la langue au malheur qui toujours toujours tente de s’inviter.

 

C’est en poésie que les livres sélectionnés par l’ équipe de l’Espace jeunesse de la Médiathèque M. Crépeau nous parlent des Droits de l’Homme.

Des livres et livre CD que l’on peut lire, feuilleter et emprunter à la Médiathèque de LA Rochelle au secteur Jeunesse.

Ouverture

Lundi, mardi

  • 14 h - 18 h

 Mercredi, samedi

  • 10 h - 12 h 30

  • 14 h - 18 h

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Je suis un enfant de partout

anthologie

Rue du monde 2008

Une anthologie de poèmes sur les enfants d'ici et de là-bas, une belle leçon de tolérance,

 

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Poèmes à crier dans la rue

anthologie

Rue du monde 2007

Une autre anthologie de poèmes réunissant Eluard, Aragon, Neruda ou Laabi qui s'unissent pour crier la liberté, la paix, la révolte et la colère.

 

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Touche pas à mon corps, tatie jacotte!

 

Thierry Lenain

Edition Les 400 coups 2000

"Un récit poignant qui décrit avec force les maltraitances que peuvent subir les enfants, Stéphane Poulin utilise le langage cinématographique des plongées et gros plans pour montrer l'importance des scène décrites. Une petite fille très polie, un jour à l'école une dame lui dit que son corps lui appartient et que l'on peut refuser un bisou, même ceux de Tatie Jacotte! Mais elle sera confrontée à l'hypocrisie du monde des adultes contre lequel elle devra s'affirmer. »

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Le temps des Marguerites

Vincent Cuvelier et Robin

Gallimard 2009

Une petite fille de 1910 et une de 2010 se retrouvent chacune dans l'époque de l'autre. Cette BD montre particulièrement bien les changements de la place de l'enfant au sein de la famille et de la société ainsi que l'évolution de ses droits, libertés ou contraintes.

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L'enfant caché

Loïc Dauvillieret et Marc Lizano

Le Lombard 2012

Une grand-mère juive raconte à sa petite fille son enfance durant la seconde guerre mondiale. Une bande dessinée destinée à un jeune public qui aborde cette période avec justesse.

 

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Des amis de toutes les couleurs

Catherine DOLTO

Gallimard jeunesse 2009

Un livre pour les tout-petits qui aborde le fait de se faire des amis de différentes origines et de différentes couleurs de peau à l'école. Un livre qui apprend la tolérance envers les différences.

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Je serai trois milliards d'enfants

Alain Serres

Rue du monde 2009

 

Quarante des droits de l'enfant sont présentés avec un mélange de textes, photographies et dessins, chacun portant le prénom d'un enfant du monde, auquel l'auteur invente un destin.

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Akim court

Claude K. Dubois

Pastel 2012

L'histoire d'Akim et de celle de milliers d'enfants qui fuient les violences des guerres

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Malala, pour le droit des filles à l'éducation

Raphaële Frier, ill. Aurélia Fronty

Rue du monde 2015

Dans la collection Grands Portraits, voici celui de Malala Yousafzai, jeune Pakistanaise en lutte contre les talibans qui interdisent aux filles d'aller à l'école. L'intensité et la beauté des illustrations servent magnifiquement le récit de l'enfance dans les montagnes pachtounes puis celui du combat de Malala, aujourd'hui exilée en Grande-Bretagne. Elle a dédié son prix Nobel de la Paix "à tous les enfants sans voix qui ont besoin d'être entendus".

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Moi, j'ai le droit mais je dois

Elisabeth Brami. Clémence Pénicaud

Seuil jeunesse 2017

Un album plein d'humour pour rappeler à chacun ses droits mais aussi ses devoirs et apprendre ainsi à devenir citoyen.

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Enfants de l'exil

Ahmed Kalouaz

Oskar 2016

Dans les années 60, Louis, enfant réunionnais, est arraché à son île pour repeupler la Creuse. Il raconte aujourd'hui ce qu'il a vécu, des mauvais traitements au racisme.

 

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Korczak pour que vivent les enfants

Pef et Philippe Meirieu

Rue du monde 2012

Un beau récit qui évoque le combat perpétuel de Janusz Korszak pour le droit des enfants, contre la barbarie nazie au sein de l'orphelinat fondé à Varsovie pour accueillir les enfants juifs du ghetto. Une belle leçon d'humanisme,

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Mon papa a peur des étrangers

Rafik Schami, Ole Konnecke

La joie de lire 2004

 

Le père de Rebecca est raciste, il a peur des étrangers. Elle espère ainsi que son père apprivoisera sa peur en l'emmenant chez son amie Africaine qui fête son anniversaire. Une histoire qui prouve que le racisme n'est pas une maladie incurable.

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J'ai le droit d'être un enfant

Alain Serres

Rue du monde 2009

Dans ce bel album aux couleurs vives, avec un texte mêlant humour et poésie, chaque double-page évoque avec des mots simples l’un des nombreux droits énoncés dans la Convention des droits de l’enfant.

 

Adapté pour les enfants à partir de 6 ans.

 

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Sans papiers

Agnès de Lestrade

Bulles de savon 2017

Ce court roman dans lequel le narrateur est un jeune garçon de 8 ans, se déroule dans la "jungle" de Calais; lui et sa famille syrienne (peut-on supposer...) y arrivent après avoir vécu les horreurs de la guerre. Le point de vue de l'enfant, chargé de naïveté, d'espoir et de questions empreintes de vérité donne à ce texte une légereté indispensable pour traiter d'un sujet aussi difficile, auprès du public jeunesse.

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Eux c'est nous

Daniel Pennac, ill. de Serge Bloch

Les éditeurs jeunesse avec les réfugiés 2015

 

Voici un livre à mettre entre toutes les mains, de 8 ans à 106 ans, à offrir, à faire circuler car ce livre parle d'humanité, de solidarité entre les peuples et d'intelligence du cœur. Construit en 8 rubriques correspondant aux 8 lettres du mot "REFUGIES", ce livre explique des notions comme celle de la guerre, de l'étranger, l'immigration... et pose au fond ces questions essentielles : "qui est l'autre ?", "de quoi avons-nous peur ?" , "comment pouvons-nous l'aider" ?

 

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On a le droit de le chanter

Alain Serres

Rue du monde 2014

Onze chansons sur les droits de l'enfant, interprétées par des petits chanteurs des quartiers populaires de Paris

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Il n'y a pas si longtemps…

Thierry Lenain

Sarbacane 2005

 

Thierry Lenain nous rappelle à travers cet album que les situations que l'on retrouve dans certains pays actuellement (et que l'on juge) existaient encore en France il n'y a pas si longtemps. En quelques générations les évolutions sociales ont été considérables et il est toujours utile de le dire aux nouvelles générations.

 

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