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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 21:29

 

 

Ce 18 décembre l'association Solidarité Migrants et le Centre Chorégraphique National de La Rochelle organise un flash mob. Rendez-vous à 12h45 quai Dupéré à la Rochelle ce 18 décembre.

Le nombre de participants créera la surprise !
  Faites passer à vos frères, vos soeurs, cousines, beaux-frères, tantes, amis, amoureux, ennemis, collaborateurs, voisins, facteurs, prof de ski .... TOUT LE MONDE, QUOI !
Des questions ? Contactez Véronique : veroniqueassociation@gmail.com
 Vous trouverez ci dessous deux vidéos qui expliquent la démarche et vous permettront d'apprendre la petite chorégraphie qui sera réalisée le mardi  (si vous souhaitez participer)
 
 
 
En plus de ce flash mob un concert aura lieu à l'Oratoire dont voici l'affiche:
 
 
 
 

Dans cette deuxième vidéo vous trouverez uniquement le tuto de la chorégraphie à apprendre

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 21:30

Tribune collective, signée notamment par Malik Salemkour, président de la LDH et Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH

— 18 avril 2018

A l'heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l'enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés et ce chiffre ne cesse d'augmenter.

Les centres de rétention accueillent des personnes migrantes qui n’ont commis aucun délit, n’ont été condamnées par aucun tribunal, mais qui attendent là la mise en œuvre d’une procédure d’éloignement décidée par les autorités administratives. Aujourd’hui, un étranger peut séjourner jusqu’à 45 jours dans un centre de rétention. Le projet de loi asile et immigration discuté à partir du 16 avril à l’Assemblée nationale prévoit d’allonger encore ce délai et de le porter jusqu’à 90 jours. C’est là une des mesures les plus controversées pour tous ceux qui entendent s’opposer à ce nouveau projet de loi.

Certes, les centres de rétention ne sont pas des prisons au sens où elles ne dépendent pas de l’administration pénitentiaire mais tout y rappelle pourtant l’univers carcéral. Souvent situés près des pistes d’aéroports, les bâtiments y sont entourés de grilles et de barbelés, les jours et les nuits sont scandés par le bruit assourdissant des avions qui décollent ou atterrissent. A l’intérieur, la police en uniforme supervise la vie quotidienne des migrants, gère leurs allées et venues et les témoignages de ceux qui sont autorisés à pénétrer dans ces centres évoquent régulièrement des conditions de vie très pénibles, que ce soit au niveau de la liberté d’aller et venir ou de la promiscuité. Le manque total d’activité rend le temps particulièrement long et les conflits et les bagarres, plus ou moins violents, fréquents. Ajouter à cela l’extrême tension qui règne puisque, pour ces migrants, le transfert en centre de rétention n’est souvent que le prélude à un embarquement parfois musclé pour un retour contraint vers un pays qu’ils ont fui. Rien d’étonnant donc si les centres de rétention sont aussi des lieux où les personnels de santé – d’ailleurs en nombre insuffisant – distribuent anxiolytiques et somnifères.

De l’intérêt supérieur de l’enfant ?

En 2016, près de 50 000 personnes ont été privées de liberté dans des locaux ou des centres de rétention. Depuis 2013, le chiffre ne cesse d’augmenter et il explose aujourd’hui de façon alarmante. Situation d’autant plus scandaleuse que la loi du 7 mars 2016 a érigé en principe l’assignation à résidence des personnes faisant l’objet d’une mesure d’éloignement, la rétention ne pouvant intervenir qu’à titre subsidiaire. Rappelons qu’avant la loi du 7 mars 2016, la possibilité d’enfermer un enfant en rétention n’avait aucune base légale. C’est cette même loi qui l’autorise désormais. Toutefois, l’étranger accompagné d’un mineur ne peut qu’exceptionnellement être placé en rétention, l’intérêt supérieur de l’enfant devant toujours prévaloir et s’effacer devant «les commodités» administratives. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas : on enferme les familles pour les avoir «sous la main» et on peut ainsi plus commodément expulser, loin du regard des voisins ou des associations. Le rappel de l’intérêt supérieur de l’enfant n’est inscrit que pour la forme.

C’est ainsi qu’en 2017, le recours à la rétention des familles avec enfants n’a cessé d’augmenter et en métropole, plus de 300 enfants ont été ainsi enfermés, soit presque autant que durant les années 2012, 2013, 2014 et 2015 réunies. Ces chiffres ne concernent pas Mayotte où, en 2016, plus de 4 000 enfants ont été placés en centre de rétention. Beaucoup d’entre eux ont été d’office rattachés à des personnes majeures qui n’exercent aucune autorité parentale sur eux. Pour l’administration, il s’agit ainsi de faciliter l’exécution de la mesure d’éloignement.

Cette situation pose problème au regard de la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide), que l’on s’appuie sur son préambule ou sur plusieurs de ses articles. Elle pose aussi problème au regard du droit européen. En juillet 2016, le placement des enfants en centre de rétention a valu à la France d’être condamnée à cinq reprises par la Cour européenne des droits de l’Homme. En octobre 2014, l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a également appelé les Etats membres à reconnaître «qu’il n’est jamais dans l’intérêt supérieur de l’enfant d’être placé en rétention en raison de son statut ou de celui de ses parents, au regard de la législation sur l’immigration». On ne saurait être plus clair. Le Défenseur des droits et la Défenseure des enfants se sont également prononcés clairement à plusieurs reprises pour que cessent ces pratiques.

Faire fi de telles obligations juridiques est une honte pour la France, si prompte à donner des leçons de droits de l’Homme à l’ensemble de la communauté internationale. Mais la honte ne s’arrête pas là. En s’obstinant à maintenir les placements d’enfants en centre de rétention, la France refuse aussi de prendre en compte les dramatiques conséquences de cet enfermement. Celui-ci laisse souvent des enfants anxieux, déprimés, avec des difficultés de sommeil et des problèmes dans leur développement physique et psychique. Imagine-t-on le stress d’un enfant déjà confronté à la violence d’une interpellation de ses parents à domicile et qui doit, en plus, assister à leur embarquement de force ? Sait-on a fortiori à quel point les bébés ou les tout jeunes enfants placés en centres de rétention avec leurs parents risquent d’en garder des séquelles invalidant lourdement leur évolution cognitive, affective et sociale ?

De nombreuses études, notamment anglo-saxonnes, ont démontré que l’enfermement, même pour une brève période, entraîne chez l’enfant des troubles semblables à ceux qui peuvent se manifester lors d’un état de stress post-traumatique. La question n’est pas de savoir si c’est plus «pratique» pour l’administration de maintenir les familles en centres de rétention, s’il est possible ou non de rendre les locaux plus «accueillants», plus vivables, en installant ici ou là un baby-foot ou une table à langer supplémentaire…

Beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour demander que la France respecte les droits de l’enfant en mettant fin à la rétention des mineurs et de leur famille et en remplaçant l’enfermement des enfants par leur protection. Nous attendons qu’au moment du débat sur la loi asile et immigration, les parlementaires – tous les parlementaires – assument leurs responsabilités et s’engagent dans cette voie. C’est la crédibilité de la France en termes d’«humanité» et de défense des droits de l’enfant qui se joue là.

Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, directeur d’enseignement université de Toulon; Françoise Dumont, présidente d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme; Colette Duquesne, présidente de Défense des Enfants International- France (DEI-France); Roland Gori, psychanalyste, professeur honoraire des Universités, président de l’appel des appels; Geneviève Jacques, présidente de la Cimade; Pierre Joxe, magistrat honoraire, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis; Servane Legrand, psychologue clinicienne en protection maternelle infantile (PMI), présidente de l’A.NA.PSY.p.e; Marie Rose Moro, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université Paris Descartes; Vanina Rochiccioli, présidente du Gisti; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme; Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde; Pierre Suesser, pédiatre en protection maternelle et infantile, co-président du syndicat national des médecins de PMI

 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 15:03

Communiqué de presse de la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA)

13 février 2018

Alors qu’une nouvelle réforme de l’asile et de l’immigration se prépare, sans qu’aucune évaluation de la précédente réforme n’ait été faite par les pouvoirs publics, la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) publie aujourd’hui le rapport « D’une réforme à l’autre, l’asile en danger ».

Moins de deux ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi relative à la réforme de l’asile de 2015 et alors qu’aucune évaluation n’a été menée par les pouvoirs publics, la Coordination Française pour le droit d’asile (CFDA) confronte les principales mesures qu'elle contient avec la situation concrète des personnes qui demandent l'asile en France.

Sur la base de leurs actions quotidiennes aux côtés de ces personnes, les associations membres de la CFDA mettent en évidence, dans ce rapport, une nette dégradation de leur situation à toutes les étapes de leur parcours.

Alors que le nombre de demandes d’asile n’a jamais été aussi important en France, le rapport de la CFDA va à l’encontre de l’analyse du gouvernement : la dite « crise migratoire » n'est pas la cause des multiples dysfonctionnements qui caractérisent la procédure d’asile. Ces dysfonctionnements sont dus à l’inadaptation des pratiques administratives ainsi qu'à une gestion de l’urgence qui a contribué à rendre opaque et incompréhensible le dispositif procédural et d’accueil des personnes.

Le 21 février prochain, le gouvernement présente en conseil des ministres un « projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif ». Cette nouvelle réforme de la loi sur l’asile ne comporte aucun élément relatif à l’amélioration des délais d’enregistrement et de l’accès aux droits. Elle multiplie les chausse-trappes pour dissuader les demandes et recourir à des procédures expéditives, et se concentre principalement sur l’accélération des délais de traitement des demandes d’asile à l’Ofpra et à la CNDA, déjà fortement réduits depuis la réforme de 2015 (en moyenne quatre mois à l’Ofpra et cinq mois et demi à la CNDA). Pourtant, la réduction des délais est préjudiciable aux demandeurs, du fait du peu de temps que les agents de l'Office consacrent à chaque dossier.

Dans son rapport, la CFDA attire l’attention sur la situation des personnes placées en procédure « Dublin ». Il est temps de prendre la mesure des dommages qu’entraîne cette procédure inéquitable (entre les Etats membres de l’UE), pour les candidats à l’asile. Elle invite à une analyse des cas des personnes en procédure accélérée, des personnes protégées et déboutées, en préalable à l’adoption de toute nouvelle loi.

A contre-courant d’une réforme élaborée au pas de charge, la CFDA demande à ce qu’une réflexion en profondeur soit menée, pour améliorer durablement les conditions d’accueil et d’examen des demandes d’asile en France.

Télécharger le rapport

Télécharger les conditions minimales pour que l'asile soit un droit réel

Paris, le 13 février 2018

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La CFDA rassemble les organisations suivantes : Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), Amnesty International France, Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour), Centre Primo Levi (soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique), Cimade (Service oecuménique d’entraide), Comede (Comité pour la santé des exilés), Dom’Asile, ELENA (Réseau d’avocats pour le droit d’asile), Fasti (Fédération des associations de solidarité avec tout-e-s les immigré-e-s), GAS (Groupe accueil solidarité), Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s), JRS-France (Jesuit Refugee Service), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Médecins du Monde, Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Secours Catholique (Caritas France), SNPM (Service national de la pastorale des migrants).


La Croix-Rouge française et la représentation française du Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés sont associées aux travaux de la CFDA.

 

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 10:31

Les sections de la Ligue des Droits de l'Homme de la région Poitou Charentes réunies en assemblée générale à Saintes le 27 janvier 2018 , ont adopté à l'unanimité la motion ci-après :

La France, patrie des droits de l'Homme, réputée «terre d'asile», serait-elle en train de perdre son âme ?

Depuis de nombreux mois, nous constatons des atteintes aux principes fondamentaux de la société française – Liberté, Egalité, Fraternité, ainsi qu' à ceux de Laïcité et de Solidarité - Le geste élémentaire d'humanité, de solidarité envers tout être humain de quelque origine ou nationalité, se voit criminalisé. Le principe d'assistance à personne en danger se trouve remis en cause. Les atteintes personnelles à des « citoyens aidants »,voire les poursuites judiciaires, les interventions visant à restreindre les distributions alimentaires, la destruction des biens de première nécessité en sont la preuve.

Les circulaires des 4 et 12 décembre 2017 du ministre de l'Intérieur et du ministre de la Cohésion du territoires remettent en cause le principe:

de l'accueil inconditionnel dans les structures d'hébergement d'urgence - prévu par le code de l'action sociale et des familles-, quel que soit le statut juridique ou administratif de la personne en souffrance

de l'inviolabilité de lieux privés, de la protection de données à caractère personnel

Leur application instrumentaliserait les intervenants sociaux, les associations en leur faisant endosser le rôle d'auxiliaire de police administrative.

En l'absence de réelle concertation sur le sujet et malgré les prises de positions critiques d'organismes comme la Commission Consultative des Droits de l'Homme ou de personnalités tel que le Défenseur Des Droits, le Président de la République et son Ministre de l'Intérieur s'apprêtent à durcir la législation relative au droit d'asile et à restreindre les droits et voies de recours des personnes arrivant sur le territoire français.

En effet, le futur projet de Loi sur l' Immigration et l'Asile qui doit être soumis à la représentation nationale dans le courant du premier trimestre 2018, et dont seules, les principales mesures ont été actuellement communiquées, envisagerait :

la durée de la retenue administrative ( garde à vue) serait portée de 16 à 24h

placement en centre de rétention en cours d'examen des dossiers

doublement de la durée maximale de rétention

renforcement du régime d'assignation à résidence

raccourcissement des délais de recours

etc

Aucune réponse n'est envisagée en ce qui concerne la gestion désastreuse des Mineurs Isolés Etrangers

La Ligue des Droits de l'Homme de Poitou Charentes appelle l'ensemble de ses adhérents et tous les citoyens à participer aux Etats Généraux des Migration

Sur La Rochelle les associations concernées se réunissent le 6 février pour une première rencontre, à 18h, à la Fraternité à La Pallice.

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 21:16

 

Tribune publiée dans La Croix, le 29 janvier 2018 - 33 associations, dont la LDH, s’expriment pour affirmer leur cohésion sur le sujet de la circulaire du 12 décembre 2017, pour une nouvelle politique du logement

 

Les associations du Collectif des Associations Unies pour une nouvelle politique du logement s’inquiètent profondément des choix politiques paradoxaux du gouvernement qui, d’un côté lance un plan quinquennal pour le « logement d’abord » visant à améliorer le sort des mal-logés, et, de l’autre, entaille le principe de l’accueil inconditionnel dans les centres d’hébergement d’urgence au risque de renvoyer davantage de personnes vers des situations intenables et indignes de notre pays, à la rue, dans des squats, des bidonvilles…

 

Le gouvernement semble ne pas vouloir prendre en compte les multiples alertes d’acteurs associatifs, de syndicats, d’artistes, d’intellectuels et de responsables politiques qui, comme notre Collectif, craignent une augmentation du nombre de personnes à la rue. Le nouveau gouvernement fait preuve de surdité et paraît peu enclin à travailler de concert avec les associations, alors que c’est indispensable à une construction de politiques publiques respectueuses des droits fondamentaux des personnes et du travail social. En aucun cas, les associations qui accueillent, hébergent, logent et accompagnent les personnes en difficulté ne participeront à des missions de tri et de contrôle des étrangers.

 

Les associations ont pourtant entendu le souhait du président de la République, le 27 juillet 2017, de ne plus « voir d’hommes et de femmes dans la rue» avant la fin de l’année, rappelant que « c’est une question de dignité », et les propos du premier ministre, le 4 juillet 2017, qui constatait que « Les Français continuent d’éprouver des difficultés à se loger ».

 

Cette volonté exprimée d’en finir rapidement avec le problème des personnes contraintes de vivre à la rue, s’inscrit dans le prolongement du plan « logement d’abord » annoncé par le gouvernement au cours de l’été et salué par les associations (construction de pensions de famille, plus grande mobilisation du parc privé à vocation sociale…). Mais elle entre en totale contradiction avec les actions du gouvernement qui, dans la foulée, a opté pour une baisse des APL, une fragilisation du logement social, une réduction du budget du ministère de la Cohésion des Territoires, alors que les besoins sont immenses en matière de lutte contre le mal-logement et que le seul plan « logement d’abord » ne suffira pas.

 

Les personnes souffrant du mal-logement et du sans-abrisme en France sont les premières victimes de ce décalage entre les discours et les mesures prises, entre les espoirs créés et les réalités qu’elles vivent et subissent au quotidien. Les associations qui les accueillent et les accompagnent n’acceptent pas quant à elles, d’être les spectatrices de choix et d’orientations injustes, qui sapent également l’engagement quotidien des travailleurs sociaux et des bénévoles.

 

À l’image de la circulaire du 12 décembre 2017 élaborée sans concertation préalable, et à laquelle de nombreuses associations se sont opposées en saisissant le Défenseur des droits et le Conseil d’État, des décisions mal orientées, qui s’affranchissent d’un travail de fond avec les acteurs agissant au quotidien au plus près des situations que vivent les personnes en difficulté, risquent fort d’aggraver la situation des 4 millions de personnes mal logées et sans abri.

 

Lors de ses vœux, le président de la République a déclaré vouloir donner un toit à tous ceux qui en ont besoin en 2018. Le Collectif des Associations Unies attend désormais qu’il y ait concordance entre les souhaits du président, du premier ministre et les actions de son gouvernement. Il réaffirme les valeurs qui fondent les actions auprès des personnes à la rue : respect de leur dignité, protection de leurs données personnelles, inconditionnalité de l’accueil en centre d’urgence, continuité de l’hébergement et recherche de solutions de logement durables. Enfin, le logement d’abord passe également par l’accès à un titre de séjour pour les milliers de personnes et familles contraintes de vivre depuis plusieurs années dans des hébergements précaires et qui pourraient, à cette condition, accéder à un logement autonome, mais également à un emploi déclaré, indispensable pour accéder à un logement pérenne.

 

Les 33 associations signataires :

Advocacy France ; Association des cités du Secours Catholique ; Association nationale des compagnons bâtisseurs ; ATD Quart monde ; Aurore ; Centre d’action sociale protestant (Casp) ; Collectif national droits de l’Homme Romeurope ; Collectif Les morts de la rue ; Comité des sans logis ; Emmaüs solidarité ; Emmaüs France ; Enfants de Don Quichotte ; Fédération d’aide à la santé mentale Croix Marine ; Fédération des associations et des acteurs pour la promotion et l’insertion par le logement (Fapil) ; Fédération de l’entraide protestante ; Fédération française des équipes Saint-Vincent ; Fédération des acteurs de la solidarité ; Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les Gens du voyage (Fnasat-Gens du voyage) ; Fondation Abbé Pierre ; Fondation de l’Armée du salut ; France terre d’asile ; Habitat et humanisme ; Jeudi noir ; Les petits frères des pauvres ; Ligue des droits de l’Homme ; Médecins du monde ; Secours catholique ; SoliHa – Solidaires pour l’habitat ; Union nationale des amis et des familles de malades psychiques (Unafam) ; Union professionnelle du logement accompagné (Unafo) ; Union nationale des comités locaux pour le logement autonome des jeunes (UNCLLAJ) ; Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNHAJ) ; Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss)

 

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 14:58

Référé auprès du Conseil d’Etat contre la circulaire du 12 décembre organisant le tri des personnes étrangères dans les centres d’hébergement.

A la fin de l’année 2017, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Cohésion des territoires ont édicté, sans concertation, plusieurs circulaires visant en particulier l’hébergement des ressortissants étrangers. Et ce, malgré la vive opposition de l’ensemble des associations et acteurs concernés qui s’est manifestée dès leurs parutions et une saisine du Défenseur des droits.

La circulaire du 4 décembre est relative à « l’évolution du parc d’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés ». Elle prévoit d’orienter les personnes de nationalité étrangère qui sollicitent un hébergement vers des dispositifs au regard de leur statut administratif. La circulaire du 12 décembre organise « l’examen des situations administratives dans l’hébergement d’urgence » par des « équipes mobiles » composées d’un ou plusieurs agents de l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration) et d’agents de la préfecture compétents en droit des étrangers.

Par ces textes qui instaurent des procédures de recensement et d’évaluation des personnes sans abri ou hébergées à raison de leur nationalité et de leur statut administratif, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Cohésion des territoires contreviennent aux principes fondamentaux qui gouvernent l’hébergement des plus vulnérables.

En particulier, ils remettent en cause le principe d’accueil inconditionnel en hébergement d’urgence prévu par le Code de l’action sociale et des familles au profit de « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale », quels que soient sa nationalité ou son statut administratif, ainsi que son corollaire, la continuité de la prise en charge. Ces principes sont cardinaux pour l’ensemble du secteur de la veille sociale, de l’hébergement, et de l’accompagnement.

En prévoyant un tri selon la nationalité ou le statut administratif des personnes dans les centres d’hébergement, les circulaires en viennent donc à hiérarchiser, voire à mettre en concurrence les situations de pauvreté et de misère, sur le fondement de critères discriminatoires.

Plus grave encore, pour mettre en œuvre cette politique de tri entre les plus vulnérables, la circulaire du 12 décembre 2017 a prévu un ensemble de mesures intrusives et qui vont affecter la mission de protection sociale des centres d’hébergement.

D’une part, la circulaire autorise des « équipes mobiles » composées d’agents de la préfecture et de l’Ofii à intervenir directement dans l’ensemble des structures d’hébergement d’urgence pour procéder à l’identification et donc au tri des personnes. Du fait de cette intrusion, les centres d’hébergement vont se muer en des lieux de contrôle et de tri des personnes sans domicile, où risquent d’être réalisées de véritables opérations de contrôle d’identité et des titres de séjour. A l’issue de ces contrôles dans les centres d’hébergement, certaines personnes sans abri et sans droit au séjour pourront être visées par une assignation à résidence ou un placement en rétention ainsi que par une mesure d’éloignement du territoire, remettant directement en cause le principe d’accueil inconditionnel.

D’autre part, la circulaire risque de transformer les intervenants sociaux, auxquels les personnes sans domicile font confiance, en véritables auxiliaires de l’Ofii et de la préfecture. En effet, non seulement les centres d’hébergement devront ouvrir leurs portes aux agents de la préfecture et aux agents de l’Ofii, mais, la circulaire implique que les centres collectent et transmettent aux autorités relevant du ministre de l’Intérieur un ensemble d’informations à caractère personnel et confidentiel concernant les personnes hébergées, contraires aux directives de la Cnil.

Dès lors que le gouvernement persiste à mettre en œuvre un tel projet malgré la forte opposition des principaux acteurs concernés, plus de vingt associations qui agissent dans le secteur de l’hébergement social et qui défendent les droits et libertés ont mandaté maître Patrice Spinosi, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, afin de saisir le Conseil d’Etat d’un recours en annulation contre ces circulaires, assorti d’une demande, en référé, de suspension.

Les requêtes au fond seront déposées le 11 janvier. Le Conseil d’Etat aura vocation à se prononcer d’ici environ dix mois, au fond, sur la légalité de ces circulaires.

Le dispositif de tri et de contrôle dans les centres d’hébergement étant d’ores et déjà mis en œuvre, ces recours seront assortis d’une procédure d’urgence : une demande de suspension en référé contre la circulaire du 12 décembre 2017.

Par cette action spécifique, les associations sollicitent du juge des référés du Conseil d’Etat qu’il suspende au plus vite les deux points qui sont les plus manifestement illégaux et attentatoires aux droits et libertés :

- D’abord le fait que la circulaire autorise, sans base légale, des équipes relevant du ministère de l’intérieur à pénétrer dans des centres d’hébergement protégés pour y réaliser des contrôles ;

- Ensuite, le fait que les données personnelles et confidentielles des personnes hébergées soient collectées et transmises aux autorités, mais aussi que les centres d’hébergement soient contraints de participer à cette collecte illégale.

Le juge des référés saisi pourra organiser une audience publique qui se tiendrait alors deux à trois semaines après le dépôt du recours. Cette audience permettra qu’un débat ait lieu entre les associations et les représentants du gouvernement. A l’issue de ces débats, le juge des référés rendra sa décision.

En tout état de cause, après le recours en référé, les arguments et critiques des associations contre les circulaires seront examinés par le Conseil d’Etat réuni en formation collégiale pour statuer sur les recours en annulation.

Paris, le 10 janvier 2018

Télécharger le communiqué au format PDF

Liste des associations requérantes : Fédération des acteurs de la solidarité, Cités du Secours catholique, association Droit au logement ; association les Petits Frères des pauvres ; Aurore ; Dom’asile ; Emmaüs France ; Emmaüs solidarité ; France terre d’asile ; L’Amicale du nid ; Anas ; Uniopss ; La Cimade ; Fédération entraide protestante ; Fehap ; Fondation Abbé Pierre ; Fondation de l’Armée du salut ; Ligue des droits de l’Homme ; Le CASP ; Centre Primo Lévi ; Gisti ; Le Refuge ; Le Secours catholique ; Médecins du monde ; Médecins sans frontières ; Oppelia.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 10:30

 A l’occasion de la journée mondiale des migrants du 18 décembre dernier, 413 organisations (dont la LDH) affirment qu’elles sont « fermement décidées à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques ». Et qu’elles veulent « faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux ».

En cette journée internationale des migrants, nous pensons à ces milliers d’enfants, de femmes et d’hommes qui ont péri en Méditerranée, dans le désert, ou en captivité, alors qu’ils avaient entrepris un voyage pour une vie meilleure, plus sûre et plus digne, comme tout être humain peut la désirer. Hommage à tous ces exilés qui ont dû risquer leur vie à cause de plusieurs décennies de politiques des pays les plus riches qui ont rendu les routes de l’exil impraticables et périlleuses.

En cette journée mondiale des migrants, nos pensées se portent également vers tous et toutes ces citoyens et citoyennes engagé-e-s qui, en France, en Europe et dans le monde, pensent qu’accueillir les personnes migrantes, manifester de la solidarité envers elles, c’est construire l’humanité d’aujourd’hui et le monde de demain.

Les obstacles mis sur les routes des migrants font le jeu des profiteurs de malheur, qui sèment le trouble et la terreur en se livrant au trafic d’êtres humains, au racket et à l’esclavage. Ces maux doivent être dénoncés et combattus. Or l’arsenal répressif déployé aveuglément par les gouvernements européens frappe du même coup les personnes migrantes, renforçant encore la nécessité pour elles de recourir à des réseaux criminels.

La France est en première ligne de ce mauvais combat. Une proposition de loi actuellement en discussion au parlement permettrait la rétention administrative anticipée des personnes « dubliné-e-s », puis, début 2018, un projet de loi sur l’immigration et l’asile risque d’accroître encore le dispositif de répression à l’encontre de l’ensemble des étrangers. Sans attendre l’adoption de ces réformes, le ministre de l’Intérieur, via une circulaire en date du 20 novembre, a exhorté les préfets à obtenir des résultats rapides en matière d’expulsion de personnes en situation irrégulière. Pour ajouter encore au caractère inacceptable de cette politique, d’autres mesures sont envisagées qui remettraient en question le principe de l’accueil inconditionnel dans les structures d’hébergement d’urgence, et viseraient à contraindre les acteurs associatifs opérant dans ces centres à participer au tri entre « bons » et « mauvais » migrants.

On utilise cette expression pour désigner les personnes « placées en procédure Dublin », c’est-à-dire que le règlement européen Dublin III autorise à renvoyer dans l’État de l’UE par lequel elles ont transité avant d’arriver en France.

L’action extérieure de la France est à l’avenant. Le président Macron s’indigne du traitement des migrants détenus en Libye, et des marchés aux esclaves, qu’il feint de découvrir quand les ONG alertent sur leur existence depuis plusieurs années.

Mais ni la France ni l’Europe n’envisagent de renoncer à financer les « autorités » libyennes pour qu’elles continuent de bloquer les migrants, et donc à fermer les yeux sur les violences et les trafics dont elles se rendent de fait complices.

L’argumentaire est toujours le même : la France, comme l’Europe, ne peut pas accueillir toute la misère du monde… Sauf que « toute la misère du monde » n’a aucunement l’intention de venir en France ou en Europe ! Les chiffres l’attestent clairement. Entêtées dans cette logique manichéenne de tri, les autorités des pays européens refusent d’admettre que les causes des migrations sont multiples, et d’envisager, en conséquence, que les critères pour accueillir et accorder une protection le soient aussi.

Dans nos actions de terrain, nous, associations et organisations citoyennes, constatons quotidiennement les conséquences de ces orientations : maltraitance des migrants, violation de leurs droits fondamentaux, criminalisation des bénévoles, affaiblissement des principes guidant le travail social et la protection des personnes les plus fragiles, et donc les fondements mêmes de la solidarité nationale.

Cette politique se développe sans concertation large avec les centaines d’associations locales, collectifs citoyens ou organisations nationales qui travaillent aux côtés des personnes migrantes. En dépit de nos demandes, le gouvernement se barricade derrière ses certitudes, se limitant à quelques rencontres avec certains acteurs pour les informer de ses décisions et confirmer son choix de pratiques démagogiques, au demeurant dénuées de réalisme, érodant chaque jour un peu plus nos chances de construire un futur fait de droits, de solidarité et de respect.

Dans ce contexte plus qu’inquiétant, nous avons pris l’initiative, le 21 novembre, de lancer les « États généraux des migrations ». D’abord marqués par des rencontres en régions de tous les acteurs citoyens impliqués, les idées et propositions qui en émergeront seront ensuite discutées à l’occasion d’une session nationale plénière prévue au printemps prochain. Notre objectif est de faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux.

Ce 18 décembre, en soutien à tous et toutes les migrant-e-s, nous sommes fermement décidés à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques.

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Organisations signataires :

2 Mains pour demain ; APTIRA (association pour la promotion et l’intégration Angers) ; Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants Côte d’Or ; A D S T ; Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) – Groupe de Carcassonne ; ACC minorités visibles humanitaire ; Accueil des réfugiés dans le Cap (association) ; Accueil solidarité Saint Urbain ; Act For Ref ; Act up-Paris ; Actes & Cités ; Acat – Niort ; Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) ; ActionAid France ; ADA (Accueil demandeurs d’asile) ; ADN – association pour la démocratie ; AFPS Saint Etienne ; AFVS ; AG de Lutte contre toutes les Expulsions de Caen ; Agir migrants Lyon ; Ah Bienvenus Clandestins ! ABC’éditions ; AHSETI (ASTI du Havre) ; Aide et Action ; Aides ; AIR (Accueil interculturel en Royans) ; Alofa Tuvalu ; Alternatives et autogestion ; AMG (Accueil Migrants Gresivaudan) ; AMIR ; AMISUV Accompagnement de personnes migrantes dans le Sud-Vendée ; Amoureux au ban public – Collectif de Lyon ; Amoureux au ban public ; Anafé (association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) ; Apardap (association de parrainage républicain des demandeurs d’asile et de  protection de l’Isère) ; APICED ; ARDDI Association pour la reconnaissance et la défense des droits des immigrés 79 ; ASEFRR (Association de solidarité en Essonne avec les familles) ; Association « AIDER » Entraide protestante de l’EPU de l’Albigeois ; Association « Accueillir au pays » ; Association accueillir à Valleraugue ; Association Alwane ; Association Bagagérue ; Association Bonvenon ; association Chaam ; Association d’aide familiale populaire de l’Aude ; Association de la gestion du centre de santé des trois cités Poitiers ; Association de soutien à l’expression des communautés d’Amiens (ASECA) – la Lettre de la citoyenneté ; Association d’entraide logement ; Association des jeunes filles pour la promotion de l’espace francophone ; Association des Marocains en France ; Association Dina Madagascar ; Association femmes plurielles ; Association française des juristes démocrates ; Association Grisélidis ; Association itinérance Dieppe ; Association Jarez solidarités ; Association Kolone ; Association les deux rives ; Association Massif du Tangué en France [AMTF] ; Association per a pace – Pour la paix ; Association port d’attache ; Association pour toit ; Association pour toit Chalonnes ; Association sara logisol ; Association solidarité rroms ; association Trajectoires équitables ; Association Un ailleurs pour tous de Mézy-sur-Seine ; Association unjourlapaix à Embrun ; ASTA ; ASTI ; ASTI 14 (Calvados) ; ASTI de Petit-Quevilly ; ASTI de Sèvres ; ATD-Quart Monde – Groupe de Carcassonne ; Attac 78 Nord ; Attac France ; Autremonde ; AVIEP ; Avocats  pour  la  défense  des  droits  des  étrangers ; Ballon rouge ; blog « entre les lignes entre les mots » ; Borgne Antoine – citoyen du monde ; Canva (Coordination action non violente de l’Arche) ; CAP MED – Marseille ; Casa Africa maison de L’Afrique ; Causons ; CCADH Collectif Creusot-Autun des droits de l’Homme ; CCFD Terre Solidaire ; CCFD Terre solidaire Normandie ; CCFD Terre solidaire-délégation de Lille ; CCFD-Terre solidaire DD25 ; CCFD-Terre solidaire de l’Hérault ; CCFD-Terre solidaire délégation de Rouen 76 ; CEDETIM/IPAM ; CEECS/RESF44 ; Cent pour un toit ; Cent pour un toit-01 ; Centre abbé Pierre – Emmaüs ; Centre de recherche et d’assistance communautaire (CECAR) ; Centre d’information inter-peuples (CIIP, Grenoble) ; Centre Guinéen de promotion & de protection des droits de l’Homme ; Centre Primo Levi ; Centre social foyer fraternel ; Cercle citoyen Soustons ; Cercle de silence de Cergy-Pontoise ; Cercle Louis Guilloux ; CGT Educ’action Limousin ; Chemins pluriels ; CIDES Centre d’information pour un développement solidaire ; Cimade ; Cimade groupe local Eymoutiers ; Cimade 65 ; CISPM ; CMR 62 Chrétiens en monde rural ; CO SO MI SA Collectif de solidarité migrants de Salindrenque ; Collectif  « Migrants : changeons notre regard ! » – Antony (92160) ; Collectif 28 pour la régularisation des sans papiers ; Collectif accueil migrants 32 ; Collectif accueil migrants Valfleury ; Collectif ACTUS Compiègne ; Collectif Agir du pays d’Aix ; Collectif Antiraciste de la région d’Elbeuf ; Collectif Cambrésis pour l’Aide aux Migrants ; Collectif de Solidarité avec les Réfugiés de Sisteron ; Collectif de Soutien aux Etudiants Exilés – Malaquais ; collectif de soutien aux migrants de Millau ; Collectif de soutien aux réfugiés d’Appoigny ; Collectif de Soutien aux Réfugiés et Sans Abri de la Confluence ; Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es ; Collectif des associations citoyennes ; Collectif des associations citoyennes de l’Est Val d’Oise (CAC-EVO) ; Collectif des sans papiers de Livry-Gargan ; Collectif Haïti de France ; Collectif Ivryen de vigilance contre le racisme CIVCR ; Collectif Justice & libertés (Strasbourg-67) ; Collectif Loire (42) « Pour que personne ne dorme à la rue » ; Collectif migrant-e-s bienvenue 34 ; Collectif migrants 83 ; Collectif migrants en Isère ; Collectif millavois de soutien aux migrants ; Collectif Palestine 12 de Millau ; Collectif poitevin « D’ailleurs nous sommes d’ici » ; Collectif POUR 64400 ; Collectif réfugiés du Vaucluse ; Collectif républicain d’Albertville ; Collectif réseau de solidarités hôtel de Crouy ; Collectif RESF 27 – Réseau Education sans frontières de l’Eure ; Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise ; Collectif Roscoff – Soutien aux migrants et réfugiés ; Collectif Saint-Lois d’aide aux migrants ; Collectif Sol Re Mi ; Collectif solidarité migrants – Etorkinekin ; Collectif solidarité réfugiés Caen ; Collectif solidarité réfugiés Cigalois ; Collectif soutien migrants Nantes ; Collectif urgence welcome ; Collectif voisins solidaires de Mézy-sur-Seine (78) ; Comede ; Comité de parrainage de familles demandeurs d’asile du canton de Firminy ; Comité de Strasbourg du Mrap ; Comité de suivi du symposium sur les Sénégalais de l’extérieur (CSSSE) ; Comité Denko Sissoko Marne ; Comité des Tilleuls – Triel ; Communauté Emmaüs Côte d’Azur (Nice) ; Communauté Emmaüs d’Alençon ; Communauté Emmaüs de Bourg en Bresse ; Communauté Emmaüs de Chambéry ; Communauté Emmaüs de Lyon ; Communauté Emmaüs de Planay ; Communauté Emmaüs de Vienne ; Commuté Emmaüs PEUPINS ; Compagnie La Bao Acou ; Confédération syndicale des familles  des Deux-Sèvres ; Coordination des associations Guinéennes de France ; Coordination Sud ; Coordination urgence migrants – CUM ; Copaf – Collectif pour l’avenir des foyers ; Comité d’amis d’Emmaüs de Figeac ; CPP ; Crid ; Défends ta citoyenneté ! ; Délégation départementale 35 Terre des Hommes France ; Délégation départementale Hautes Pyrénées de Terre des Hommes ; Délégation du Calvados Terre des Hommes France ; Délégation du Jura de Terre des Hommes France ; Diaconat protestant – membre de la Fédération de l’Entraide protestante FEP ; DIEL ; DiEM25 ; Droit au logement (Dal) ; Droits devant !! ; Ecoute ephetz ; Emancipation tendance intersyndicale ; Emmaüs France ; Emmaüs 44 Nantes fondation abbé Pierre ; Emmaüs Aangers ; Emmaüs Cernay ; Emmaüs Côte d’Azur (Nice) ; Emmaüs du Clermontois ; Emmaüs International ; Emmaüs Tarnos ; Ensemble ; Ensemble! 05 Pour une alternative citoyenne à Gauche (PACG) ; Ensemble-Français de l’étranger ; Espace – Espace de soutien aux professionnels de l’accueil et du conseil aux étrangers ; Et puis d’ailleurs ; Etudiants et développement ; Etudiants exilés Paris Diderot ; FCPE73 ; Fédération de l’entraide protestante ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération nationale des maisons des potes ; Fédération Sud éducation ; Femmes de la terre ; Fondation Copernic ; Football Club Phenix de Versailles ; Forum de la jeunesse Panafricaine ; Forum des organisations de solidarité internationale issues des migrations [FORIM] ; Français langue d’accueil ; France libertés Loire ; GESS-RéCoSol Nord et Sud ; Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s) ; Grdr – migration citoyenneté développement ; GREF (groupement des éducateurs sans frontières) ; Groupe accueil d’urgence de l’étranger ; Habitat&citoyenneté Nice ; Habitat-Cité ; Herbeys accueil solidaire ; Horizon d’échange et de lutte contre la pauvreté (H.E.L.P) ; Hospitalité Chinonaise aux migrants ; Imagine ; Immigration développement démocratie (IDD) ; INETIC ; InFLÉchir ; Ingénieurs sans frontières ; Institut pour une politique de la Relation ; inter-collectif des Cévennes ; ISM CORUM ; Jeune chambre internationale de Guinée ; JRS France ; JRS Welcome 44 ; Konexio ; La Cantine ; La Cimade ; La Cimade – Groupe local de Carcassonne ; La Cimade 66 ; La Cimade Figeac ; La Cimade, groupe local du Gers ; La Grande Parade Métèque ; La vie nouvelle ; L’AMI des Hauts Cantons ; Languedoc: Solidarité avec les réfugiés ; L’Assemblée citoyenne des Originaires de Turquie – L’Acort ; l’Auberge des migrants ; L’autre c’est nous ; LCP Mets Tissés ; LDH 06 section d’Aix-en-Provence ; LDH Compiègne-Noyon ; Le Cercle 49 ; Le Chahut, journal anti- capitaliste, anti- impérialiste et laïque fabriqué en Picardie (Oise) ; le Mouvement de la paix ; Le paria ; le Réveil Voyageur (Calais) ; Les ami.e.s de la Roya citoyenne ; Les amis du Cada de Digoin ; Les Amoureux au ban public Breizh ; L’eucalyptus ; Ligue des droits de l’Homme – section d’Aix en Provence ; Ligue des droits de l’Homme ; Ligue des droits de l’Homme – section de Dunkerque ; Ligue des droits de l’Homme – section Angers Maine-et-Loire ; Ligue des droits de l’Homme – section Concarneau-Riec sur Belon-Quimperlé ; Ligue des droits de l’Homme – section de Dracénie ; Ligue des droits de l’Homme – section de Carcassonne ; LVN – personnalistes et citoyens ; Maison des droits de l’Homme ; Marcq Terre d’Accueil ; Médecins du monde ; Médecins sans frontières ; Migrants Var Est ; Migrations & développement ; Migrens ; Mission populaire évangélique de France ; Mouvement ATD Quart Monde France ; Mouvement citoyen de défense des droits de l’Homme « Kayak pour le droit à la vie » ; Mouvement du christianisme social ; Mouvement pour une Alternative non violente (MAN)-Orléans ; Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) fédéral ; Mouvement pour une alternative non-violente, groupe Île-de-France ; Mouvement utopia ; Mrap ; Mrap 06 ; Mrap du Vaucluse ; Mrap Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples ; Mrap Toulouse ; MUGFAG ; No Vox International ; Nogent d’ailleurs ; Nouvel air ; On est Bretons, solidaires et on agit ; ONG ASSAUVET ; ONG/Agir pour le bien être communautaire (ABECOM-Guinée) ; Organisation méditerranéenne des arts ; Oustalité (Lodève) ; Pastorale des migrants ; Pastorale des migrants 74 ; Pastorale des migrants diocèse de Cambrai ; Pastorale des migrants Rouen ; Pays de Morlaix solidarité migrants ; Pilatois solidaires ; Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) ; Pour toit ; Pour une mémoire des réfugié(e)s ; P’tit dej’ à Flandre ; Quazar, centre LGBT d’Angers ; RAHL42 ; RAIL ; Rania titi ; REAL réseau des élus-es et acteurs-trices locaux-les ; Réfugiés bienvenue ; Rencontres avec le tiers monde ; Réseau chrétien – immigrés ; Réseau de solidarité avec les migrants (RSM Rouen) ; Réseau « ducation sans frontières (RESF) ; Réseau éducation sans frontières 93 (RESF 93) ; Réseau foi & justice Afrique Europe (AEFJN) ; Réseau solidaire Amiénois ; Réseau solidarité migrant ; Réseau sortir du colonialisme ; RESF 06 (Réseau éducation sans frontières) ; RESF 11 ; RESF 34 ; resf 37 ; RESF 73 (Réseau éducation sans frontières Savoie) ; RESF Annonay Aardèche ; RESF Châlons ; RESF39 ; RESF43 ; resf44 ; RESF48 ; RESF65 ; RESOME ; Ritimo ; RomsAction Grenoble ; Roya citoyenne ; RUSF 13 ; Salam Nord/Pas-de-Calais ; Sang pour sans ; Savoie-solidarité-migrants ; Scarabée ; Secours catholique – Caritas France ; Secours islamique France ; Ligue des droits de l’Homme – section de Pau ; Seguin ; SNES-FSU ; SNMD-CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration ; Solidaires 66 ; Solidaires Les Arcs sur Argens ; Solidairité migrants – Collectif 06 ; Solidaritat ; Solidaritat Ubaye ; Solidarité Coye ; Solidarité Laïque ; Solidarité migrants Graulhet ; Solidarité migrants Oise ; Solidarité migrants Tarn Sud ; Solidarité migrants-collectif 06 ; Solidarité sans papiers Creil ; Solrémi Les Vans (Solidarité avec les réfugiés et migrants au Pays des Vans) ; SOS Refoulement  Dijon ; SPF Comité Oisans ; Stop précarité ; Syndicat des Avocats de France (Saf) ; Tadamoon ; Tero Loko ; Terrafrik interface des alternatives subsahariennes ; Terrafrique/Guinee ; Terre d’Errance ; Terre d’érrance Flandre littoral ; Terre d’érrance Steenvoorde ; Terre des Hommes délégation Ardèche ; Terre des Hommes France ; Terre des Hommes France – DD92 ; Terre des Hommes – France, délégation 14 ; Terre des Hommes France DD 04 ; Terre des Hommes France, délégation du Doubs ; Terre des Hommes, délégation de la Loire ; Terre en vue ; Territoires alimentaires ; TET-LLÄ France ; Thot ; Tous citoyens ! ; Tous migrants ; Tous migrants Savoie ; TRAAM – Tissage réseau Armentierois accueil migrants ; Transport people and care ; Turbulences Marne-la-vallée ; UD CGT 87 ; UFAL Lille ; Uun toit c’est tout ; Unaterra74 ; Union départementale de la confédération syndicale des familles de l’Aude ; Union des familles laïques (UFAL) ; Union syndicale de la psychiatrie ; Union syndicale Solidaires ; Utopia 56 ; Utopia 83 ; Vaugneray Accueil et Solidarité (VAS) ; Vie nouvelle Strasbourg ; Voisins solidaires ; Voisins solidaires versailles ; Welcome ; Welcome Rouen metropole ; Welcome-Franois-Serre

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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 10:11

 

Le Premier ministre et son ministre de l'Intérieur ont présenté, le mercredi 12 juillet, les grandes lignes de ce que devrait être le prochain projet de loi sur les réfugiés et les migrants. La Ligue des droits de l'Homme (LDH) considère que, comme on pouvait le craindre après les paroles outrancières de Gérard Collomb sur les associations agissantes à Calais, le gouvernement et le Président n'ont manifestement rien compris à la situation des personnes qui cherchent aide et refuge dans les pays de l'UE.

"Un certain rééquilibrage" ?

On avait cru comprendre après quelques déclarations de campagne, qu'il y aurait un certain rééquilibrage. Las, ce n'était que des éléments de langage, de ces mots lancés dans le vent pour capter les voix.

Car d'équilibre entre humanité et fermeté, il n'y aura point ! *Accueillir des réfugiés ? Oui, un peu, mais celles et ceux qui le méritent.

*Accroître le nombre de places d'accueil ? Oui, mais pour mieux garder sous contrôle.

*Diminuer le temps d'attente du titre de séjour ? Oui, mais pour reconduire plus vite à la frontière.

*Modifier la convention de Dublin ? Oui, mais pour l'aggraver en fixant  définitivement le demandeur au pays de déposition de la demande.

*Mieux instruire les demandes ? Oui, pour faire le tri entre les réfugiés, réputés légitimes, des migrants dont les motifs ne sont qu'économiques.

*Promouvoir une politique commune européenne ? Oui, mais si elle ne contrecarre en rien la fermeture du territoire, même si cela revient à abandonner d'autres, telles la Grèce et l'Italie, à leur propre sort.

Une incroyable incohérence avec cette "dissuasion migratoire" !

La LDH dénonce non seulement les mots utilisés, comme cette fameuse expression « dissuasion migratoire », mais surtout l'analyse qui explique que de telles choses puissent être dites. C'est ce que montre, à l'évidence, l'incroyable incohérence qui consiste à prôner le développement dans les pays d'origine pour « tarir » les flux vers les pays d'accueil tout en diminuant les aides publiques à ces pays.

Une inversion entre les causes des migrations et leurs conséquences

Au lieu de comprendre que c'est l'instabilité du monde qui est à la base des mouvements migratoires, le gouvernement s'enfonce dans la classique inversion entre les causes des migrations et leurs conséquences. La LDH considère que le  projet de loi annoncé révèle que le gouvernement n'a en réalité pas de politique des migrations, juste le choix de l'aggravation de la répression et de la négation des droits.

Communiqué de la LDH

Paris, le 13 juillet 2017.

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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 10:02

Soirée co-organisée par Amnesty International, L'Avenir en héritage, la Ligue des droits de l'Homme et le CCFD de La Rochelle.

Riace est un village de Calabre. Autrefois terre de guerriers, c’est aujourd’hui un havre de paix pour les réfugiés : la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant. Par le passé, le maire décida de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains et non comme les statistiques d’une catastrophe mondiale. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. En observant attentivement des gens de milieux différents travailler ensemble à la création de nouvelles approches et valeurs, les réalisateurs donnent une réponse imparable aux politiciens qui prônent la haine, le racisme et la ségrégation. À la manière d’une fable néoréaliste de Vittorio De Sica, le village et ses habitants incarnent l’espoir d’un futur meilleur.
(Giona A. Nazzaro)

Riace is a small village in Calabria. Once there were warriors roaming the land. Today it is a safe haven for refugees. A small community and its idea of utopia in the heart of a growing segregationist Europa. The mayor decided long ago to give the empty flats and houses to the people in dire need of a roof over their head regardless of their origins or skin colour. Thus, the community of Riace became one of the very first to receive refugees adequately and shelter them as human beings and not just as statis- tical numbers of a global catastrophe. Election time looms again though in Riace. The opposition wants to get rid of the leftist mayor. Now it is up to the population to stand up for the results achieved by the community. While carefully observing how people of different backgrounds work together to create new surroundings and values, the filmmakers provide an irrefutable answer to those politicians who preach hatred, racism and segregation. As in a neorealist tale by Vittorio De Sica, the village and the people of Riace become the beacon of hope for a better future.
(Giona A. Nazzaro)

Distinctions
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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 15:27
Conférence de Guillaume Marsallon, représentant de La Cimade : 
 
 
 "Migrants : partir, arriver et rester. Des droits et des réalités"
 
         le mardi 8 novembre à 16h45, Amphi G de l'IUT de La Rochelle

 
   L'entrée est de 7€ pour les personnes non adhérentes à l'Université du Temps Libre
 
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Soirée autour de l'action du navire Aquarieus de l'Association citoyenne européenne SOS Méditerranée
 
A l’occasion des Assises de l’économie de la mer organisées à La Rochelle les 8 et 9 novembre prochains une initiative citoyenne vous invite à rencontrer et entendre le témoignage des membres français de l’association européenne SOS MEDITERRANNEE. 


 En huit mois de campagne en mer, le navire Aquarius affrété par l’association citoyenne européenne SOS MEDITERRANEE, a procédé à 35 opérations de sauvetage et porté assistance à 7967 hommes, femmes et enfants en détresse sur l’axe migratoire le plus mortel au monde, entre les côtes libyennes et l’Italie. Alors que l’action de sauvetage de l’Aquarius s’avère plus que jamais indispensable, la mobilisation à terre continue pour sensibiliser les citoyens à la situation en Méditerranée et financer la continuité des opérations.

 

Le mardi 8 novembre prochain à 18 h30, dans la salle de l’Arsenal, ses responsables vous présenteront leur mission et leur premier bilan, un marin de l’équipage et des migrants témoigneront après avoir visionné un documentaire tourné à bord de l’Aquarius

 

Le temps de cette soirée – sans débat ni polémique – nous entendrons la voix de ces hommes et femmes qui se sont réellement engagés dans cette campagne humanitaire pour juste mieux comprendre leur mission et porter leur message.

De cette soirée où sont invités tous « les gens de mer » de La Rochelle ainsi que ceux et celles qui travaillent auprès des migrants naitront peut-être d’autres initiatives …

 

Guillaume Fauvel et Gildas Kerdoncuff,  porteurs du projet à La Rochelle. 
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Danièle CHABARDES GARONNE (droit des étrangers) (05 46 00 70 76)

 

Jacques CATRIN (Collectif diversité) 06 78 79 71 46

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Déléguée aux prisons: Denise PIAU ( 06 08 22 23 57)

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Adresse mail LDH La Rochelle-Aunis : ldh.larochelle@ldh-france.org

 

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