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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 22:34

La date du 1er novembre pour marquer la fête nationale correspond à celle du début de l'insurrection algérienne en 1954 qui a conduit à l'indépendance de l'Algérie au mois de juillet de la même année.

Vendredi 1er novembre 2013, l'association des Algériens en Charente-Maritime organise une soirée, gratuite et ouverte à toutes et tous à la salle des fêtes de la Pallice, boulevard Delmas à La Rochelle.

 

- 20h-20h30 : Yefri Benzerga, président de l'association ouvrira la réception officielle aux côté de Mohamed Alem, Consul d'Algérie à Bordeaux et du député Olivier Falorni qui remettront également la coupe aux équipes de football du match amical qui sera disputé plus tôt dans l'après-midi.

 

- Henri Moulinier, président de la Ligue des Droits de l'Homme Intervention s'exprimera sur la torture de la France coloniale et rendra hommage à Henri Alleg disparu au mois de juillet 2013.

Harry Salem dit Henri Alleg, journaliste franco-algérien, membre du Parti communiste français a dirigé le journal Alger républicain. Arrêté et torturé en 1957, il a publié "La question", un ouvrage emblématique pour dénoncer la torture dont il a été une des très nombreuses victimes pendant la guerre d'Algérie. Henri Alleg qui a vu le jour en 1921 à Londres est né britannique, de parents juifs russo-polonais. Il choisit la nationalité française quand sa famille s'installe en région parisienne avant devenir algérien par adoption après l'indépendance de 1962. ( Portrait d'Henri Alleg par Mustapha Boutadjine )

 

- 21h : rencontre autour d'un buffet avec les Algériens de la Charente-Maritime.

 

Nathalie Métayer, Ubacto.com 

 

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Merci à l’Association des Algériens en 17 d’avoir invité la Ligue des Droits de l’Homme à cette réception. Nous sommes résolument à vos côtés en ce jour de Fête pour le peuple algérien, qui rappelle que le 1er novembre 1954 débutait votre guerre de libération nationale contre le colonialisme français.

 

De 1954 à 1962, cette guerre fut longue, dure, meurtrière. Alors que dans notre pays s’élèvent aujourd’hui des cris de haine qui prennent pour boucs émissaires les maghrébins, les musulmans, la LDH s’honore d’avoir contribué à éveiller les consciences françaises pour combattre cette intervention militaire faite au nom de la France, la France des droits de l’Homme et des Lumières défigurée par cette guerre coloniale.

 

La LDH aujourd’hui encore continue son action pour que soient reconnus les crimes contre le peuple algérien, les tortures, les massacres tel ceux du 17 octobre 1961 à Paris perpétrés par la Police de l’Etat français contre des dizaines d’Algériens qui manifestaient leur soutien à la lutte du FNL. La vérité sur cette répression demeure encore à élucider.

 

La LDH ne peut oublier, dans un même élan, ceux français de métropole qui furent torturés par la même police de l’Etat français, comme Maurice Audin arrêté le 12 juin 1957 à son domicile et qui mourra quelques jours après sous la torture.

 

    Nous voulons aussi évoquer la mémoire d’Henri Alleg. La LDH nationale a rendu hommage à sa mémoire lors de son décès le 17 juillet dernier. Militant des Partis Communistes Algérien et français, figure emblématique de la lutte anticoloniale, journaliste engagé, ancien directeur d’Alger républicain, Henri Alleg restera l’homme de « La question », ouvrage par lequel il établit, après l’avoir subi, l’usage systématique de la torture par l’armée française en Algérie.

Transféré à la prison de Barberousse après plusieurs semaines de torture à El Biar, il trouvera la force de décrire les sévices subis tels que la gégène, la noyade, les brûlures, auxquelles se sont ajoutées les menaces envers ses proches. Ce récit d’horreur quotidienne commise au nom de l’Etat français en Algérie a contribué à une double prise de conscience : sur la nature du colonialisme français en Algérie et sur celle de la torture.

Mais quel message nous donne-t-il alors, cet homme né britannique à Londres en 1921, de parents juifs russo-polonais, qui choisira de devenir algérien par adoption après l’indépendance de 1962. Ce message qui résonne aujourd’hui encore quand il termine son récit par ces mots : « Il fallait que je dise tout ce que je sais […]. Je le dois à tous ceux qui, chaque jour, meurent pour la liberté de leur pays », l’Algérie.

« Tout cela, je devais le dire pour les Français qui voudront bien me lire. Il faut qu’ils sachent que les Algériens ne confondent pas leurs tortionnaires avec le grand peuple de France, auprès duquel il ont tant appris et dont l’amitié leur est chère ».

 

Alors, oui, avec Henri Alleg, avec toutes les victimes françaises ET algériennes de cette sale guerre coloniale, nous avons envie avec vous de crier :

Vive l’amitié entre le peuple algérien et le peuple français ! "

 

 

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 08:40

Le 10 décembre 2013, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme aura 65 ans. Plus que jamais, un texte universel d'actualité:

Déclaration universelle des droits de l'homme

                                            Paris, le 10 décembre 1948

Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression,

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations,

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

Considérant que les États Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales,

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement,

L'Assemblée générale

Proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des États Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2

Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé.

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11

1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

Article 12

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14

1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.

2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15

1. Tout individu a droit à une nationalité.

2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16

1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.

2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.

3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'État.

Article 17

1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.

2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 20

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.

2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

Article 21

1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.

2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.

3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23

1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.

2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.

3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.

4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26

1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.

2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29

1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.

2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant, pour un État, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 12:06

 

Réfugié, résistant, déporté, diplomate, co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Stéphane Hessel est une grande figure de notre histoire contemporaine. 

 Nous garderons de lui le souvenir d’un homme intransigeant dans la défense des exclus et notamment des Sans-papiers, des Palestiniens, des victimes de tous les racismes. Nous garderons de lui le souvenir de son manifeste « Indignez-vous » qui a exprimé les aspirations et rassemblé des millions de gens avides de liberté et de justice Nous garderons de lui le souvenir d’une personne attachée corps et âme au programme de la Résistance pour l’égalité des droits et la justice sociale . Non pas comme un relent passéïste mais comme le moteur d’une société future plus juste et plus fraternelle.

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Communiqué LDH

Paris, le 27 février 2013 

Stéphane Hessel reste vivant

Pourrions-nous croire à sa mort, après quatre-vingt-quinze années d’une vie plus riche qu’un roman ? Commencée dans deux patries successives, elle s'est poursuivie au milieu de la poésie, du surréalisme et d’une profonde culture humaniste et européenne. Puis ce fut la Résistance, Buchenwald, d’où il réchappe quasi miraculeusement, et la France libre. Ensuite, après le compagnonnage avec Mendès France à Londres, Stéphane Hessel est à l'ONU, avec René Cassin, pour la préparation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. La suite, c'est son combat inlassable pour la conquête de tous les droits, pour tous et partout.

 Un homme alliant l’esprit de résistance et la volonté de construire « un monde solidaire et organisé »

S'il fut un diplomate reconnu jusqu’à devenir ambassadeur de France, c'était aussi un homme alliant l’esprit de résistance et la volonté de construire « un monde solidaire et organisé », « une structure de l’économie mondiale plus équitable ». Donc à la fois le club Jean-Moulin, il y a cinquante ans, pour penser « une République moderne », mais aussi en 1997, le Collège des médiateurs pour la régularisation des sans-papiers ; le refus de la colonisation des territoires palestiniens, qui lui valu d’être traité d’antisémite, lui, le survivant des camps, par ceux que leur bêtise et leur haine aveuglent ; et encore, après la honte du « ministère de l’Identité nationale », la fondation de Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, et le rendez-vous du printemps, chaque année, aux Glières.

Lui-même l’a toujours répété, le fil conducteur de ce parcours fascinant, c’est son                    « investissement dans les droits de l’Homme » : « l’opposé de ce qui avait failli me faire mourir », mais aussi « le fil conducteur d’une histoire qui a un sens et qui donne de plus en plus de responsabilité et de liberté aux individus ». Son autobiographie, il l’avait appelée Danse avec le siècle, parce qu’« à force de déséquilibres, l’histoire est susceptible de produire des équilibres plus riches ». Et pour construire ces nouveaux équilibres, regrettant trop souvent chez les hommes politiques « le manque de courage, le désir de flatter l’électorat plutôt que d’aller de l’avant », il appelait à « ne pas compter seulement sur les gouvernements pour poursuivre les objectifs auxquels nous tenons », à miser, comme il l’a fait si intensément, sur « la mobilisation de la société civile ». Comme nous. 

Laissons-lui la parole une fois encore.

Voici la conclusion du chapitre qu’il avait donné à L’état des droits en France, publié en 2012 par la Ligue des droits de l’Homme : « secouer la chape de plomb du pessimisme, du défaitisme et du déclinisme », retrouver « la capacité non seulement de s'indigner, mais encore d'espérer et d'entreprendre. Proposer, rassembler, agir pour construire d'autres rapports de forces que ceux de la domination oligarchique ; ne plus déléguer le choix de notre avenir à un « sauveur suprême » ou à des experts porteurs d'une prétendue rationalité fauteuse de crises ; dépasser les mirages de l'individuation et de la marchandisation en retrouvant le chemin de la solidarité, en « reconsidérant la richesse » pour remettre la valeur à l'endroit ; se rappeler que ce sont les Hommes qui font l'histoire, qu'aucune fatalité n'oblige à ce que l'humanité, dont les capacités augmentent sans cesse, subisse la régression de ses droits et de ses acquis au point de perdre espoir en l'avenir. Car si nous le pouvons, si nous le voulons vraiment, cet avenir est entre nos mains à tous. » 

La Ligue des droits de l’Homme est fière d’avoir cheminé avec Stéphane Hessel. Elle est triste de l’entendre encore réciter Apollinaire : « J’ai cueilli ce brin de bruyère, L’automne est morte, souviens-t’en, Nous ne nous verrons plus sur terre », mais elle se rappelle qu’il chérissait aussi Hölderlin : « Là où croît le danger, croît aussi ce qui sauve. »

« Ce qui sauve », il l’a porté, il nous le lègue. Faisons-le vivre.

 


 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 18:21

Publié le 17/10/2012 à 06h00

http://www.sudouest.fr/2012/10/17/une-plaque-en-souvenir-des-communards-851961-1626.php  

Surgères

Une plaque en souvenir des communards

Claude Biardeau pendant la lecture de son Manifeste.

Claude Biardeau pendant la lecture de son Manifeste. (Photo Jean-Pierre Sarazin)

Dimanche dernier, c'est en présence des représentants de la Ligue des droits de l'Homme, du président d'Esprit citoyen, Michel Benoist, de Frédéric Castello pour Lutte ouvrière, du Parti ouvrier indépendant et des Amis de la Commune que Claude Biardeau, président de la Libre Pensée 17, a pris la parole en inaugurant la plaque apposée à l'entrée de la Passe-aux- bœufs.

En remerciant tout d'abord Jacky Laugraud, maire de la commune, de sa présence, il rappela ce tragique épisode de l'histoire de France. Il y a cent-quarante ans, 6 000 combattants et combattantes de la ville de Paris furent internés dans les forts du littoral charentais, sur des pontons, sur les îles et à Fouras. Le puits des Fédérés ou Communards, désormais fléché sur l'île Madame, a bien été construit par les 500 déportés, de la ville de Paris, sur l'île Madame (d'avril 1871 à août 1872), avant leur déportation au bagne. Reconstruit en 1995, il y représente désormais le symbole de la déportation des survivants des sanglants combats fratricides de l'insurrection populaire, et tire de l'oubli la mémoire de ces camarades.

La manifestation s'est achevée par la lecture d'un poème sur Louise Michel, une des nombreuses femmes qui, à l'époque, s'étaient battues pour des idées républicaines.

www.francopolis.net/Vie-Poete/louisemichel.htm

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 08:30

Publié le 15/10/2012 à 06h00

www.sudouest.fr/2012/10/15/hommage-aux-communards-850103-1352.php

Surgères

Hommage aux Communards

Un vibrant hommage sous la pluie.

Un vibrant hommage sous la pluie. (Photo Jean-Luc Richard)

La Ligue des Droits de l'homme, la Libre pensée (de Charente-Maritime, Vendée et Deux-Sèvres), les Amis de la Commune, Lutte ouvrière, le Parti ouvrier indépendant, quelques particuliers également, étaient là pour célébrer la mémoire des Communards ou des « Communeux », hier matin, au pied du fort Vauban. Un lieu qui a accueilli près de 500 déportés entre 1871 et 1872. Les discours, outre leur volonté de faire surgir de l'oubli ce pan de l'histoire souvent mise de côté, avaient une forte connotation sociale et humaniste.

Par ailleurs, Claude Biardeau, président de la Libre pensée Charente-Maritime - organisateur de l'événement - a rappelé que les élus de Fouras avaient été sollicités pour la mise en place d'une plaque permettant d'évoquer le souvenir des victimes de la répression.

Les communes de Rochefort ou Port-des-Barques ont, elles, déjà donné leur accord.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)

     
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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 08:44

Auteur de l'article : LDH http://www.ldh-france.org/17-octobre-1961-17-octobre-2012.html

17 octobre 1961 - 17 octobre 2012, 51e anniversaire - Vérité et justice

Rassemblement le 17 octobre 2012 à 18h au Pont Saint-Michel à Paris à l’appel du collectif 17 octobre 1961.

 

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

51 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République.

Dans ce domaine, le changement doit être maintenant, il est nécessaire que des mesures significatives soient prises :

Redéfinition de la « Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie », (dotée de plus de 7 millions d’euros), créée en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 (dont l’abrogation est demandée sous sa forme actuelle) vantant les « aspects positifs de la colonisation ». Cette Fondation est sous la coupe d’associations nostalgiques de l’Algérie Française qui voudraient exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de « certains » témoins.

Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée.

La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont voulu réhabiliter.

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :

que les plus hautes autorités de la République reconnaissent les massacres commis par la police parisienne le 17 octobre 1961 et les jours suivants, comme un crime d’Etat ;

que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie soit redéfinie sur des bases totalement différentes ;

que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps ;

que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962 ;

que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens ;

que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

Avec le 50e anniversaire de la fin de cette Guerre d’Algérie, nous attendons des plus hautes autorités de la République qu’elles reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français.

Signatures au 11 octobre 2012

Associations : Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre (4ACG), 17 Octobre Contre l’Oubli, Le 93 au Cœur de la République, Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA), Association Harkis et Droits de l’Homme (AHDH), Association Les Amis de Max Marchand de Mouloud Feraoun et leurs Compagnons, Association Maurice Audin, Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS (ANPROMEVO), Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Agence de la Promotion des Cultures et du Voyage (APCV), Association Républicaine d’Anciens Combattants (ARAC), Au Nom de la Mémoire, Cnafal, Collectif DAJA, Comité Vérité et Justice pour Charonne, Coup de soleil, FTCR, FNACA Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc Tunisie), Fondation Frantz Fanon, Ici on noie les Algériens, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Maghreb des films, Mémorial 98, Mouvement Contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Mouvement des travailleurs maghrébins en France (ATMF), Les Oranges (Nanterre), La Parole errante, Réfractaires Non-violents à la Guerre d’Algérie, Réseau Féministe Ruptures, Sortir du Colonialisme (SDC), Une Autre Voix Juive (UAVJ), Union juive française pour la paix (UJFP)

Syndicats : Fédération syndicale unitaire (FSU)

Organisations politiques : Les Alternatifs, Alternative libertaire, Europe Ecologie Les Verts (EELV), Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF),

http://www.17octobre61.org/

http://revuespectacle.com.free.fr/PDF/2012/Appel-17oct-2012.pdf

http://blogs.mediapart.fr/blog/albert-herszkowicz/131012/17-octobre-la-memoire-dun-massacre-paris

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 08:02

Auteur de l'article : LDH

16e anniversaire du coup de hache
contre la porte de
l’église Saint-Bernard à Paris

Manifestation unitaire le samedi 1er septembre à 14h30, République, à Paris. 
Le 23 août 1996, 300 personnes, des femmes, des hommes et des enfants, « sans papiers », étaient délogés de l’église Saint Bernard à Paris, à coups de hache et de gaz lacrymogènes.

 

En réaction, 30 000 manifestants défilent pour dénoncer la politique du gouvernement et les lois Pasqua. Grâce à cette mobilisation, une vague de régularisation a eu lieu sous le ministère Chevénement.

Mais le problème est resté entier. Les « sans-papiers » ont continué d’être surexploités par un patronat intéressé à pousser toujours plus loin la déréglementation du marché du travail. Et, qui par cette « mise en concurrence de tous contre tous », cherche à tirer les conditions de travail et de salaire de l’ensemble des salariés du pays vers le bas. Cela avec la complaisance des gouvernements qui se sont succédés.

Parallèlement dans la dernière période, la politique dite de « lutte contre l’immigration irrégulière » s’est soldée par des lois de plus en plus restrictives, de véritables politiques de « chasse à l’étranger », avec des quotas d’expulsions toujours plus élevés.

En prime, les travailleurs migrants avec ou sans papiers ont été désignés comme « boucs émissaires » du fléau social qu’est le chômage. Et plus généralement les étrangers, comme responsables de l’insécurité, de la délinquance et des trafics de drogue.

Les « sans papiers », les travailleurs-euses sans papiers, avec les organisations syndicales, les associations de défense des droits humains et les collectifs ont résisté à la mise en œuvre de cette politique par des grèves massives, des occupations, des manifestations et des marches, etc. La majorité des électeurs a sanctionné cette politique répressive de N.Sarkozy et de ses gouvernements comme sa reprise des discours qui étaient restés jusqu’ici l’apanage de l’extrême droite raciste et xénophobe. Le combat continue !

A l’occasion du 16éme anniversaire du honteux coup de hache contre la porte de l’église Saint Bernard à Paris, nous, syndicats, associations et collectifs de sans papiers appelons à manifester partout dans l’unité le samedi 1er septembre 2012 pour :

La régularisation des sans papiers qui travaillent d’une façon ou d’une autre.

La fermeture des centres de rétention administrative (CRA).

L’arrêt des contrôles au faciès et des expulsions.

L’égalité de traitement entre Français-es et Etrangers-es dans les études comme au travail.

23 août 1996 / 23 août 2012 
16éme anniversaire du coup de hache contre la porte de l’église St Bernard à Paris
 
Manifestation unitaire 
14h30, République, église St Bernard 
Samedi 1
er septembre 2012

A l’initiative de :

ALIF, ALIFSI, CGT, CNSP, CSP 17, CSP 59, CSP 75 (Strasbourg/St Denis), CSP 92, Coordination 93, Droits devant.

Avec le soutien des premiers signataires suivants :

Collectifs : CSP (Angoulème), Comité soutien Ousmane BA de Creil, SP92… Associations : ATTAC-France, ATMF, Autremonde, Femmes Egalité, FTCR, Intercapa Solidarité, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, RESF, Réseau féministe « Rupture », Sortir du colonialisme, Sos Racisme… Syndicats : UNEF, FSU, Solidaires-Finances-Publiques… Partis politiques : Alternative Libertaire, Europe Ecologie les Verts, FASE, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, UDB…


www.ldh-france.org/16eme-anniversaire-du-coup-de.html

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 10:15
Auteur de l'article : LDH
Hommage à Mouloud Aounit

Communiqué LDH 
La LDH s’incline devant la mémoire de Mouloud Aounit, ancien secrétaire général, puis président et président d’honneur du Mrap.

Mais cette marque de respect ne suffit pas à rendre compte de ce que tous ceux et toutes celles qui refusent le racisme et l’antisémitisme lui doivent.

Mouloud Aounit, c’est un condensé de l’histoire de l’après-guerre d’Algérie en France, dans ce qu’elle a de plus vivant, de plus fort et de plus exigeant. Succédant à la direction du Mrap à une génération qui avait lutté les armes à la main pour la liberté et contre les collaborateurs et le nazisme, Mouloud Aounit a pris à bras le corps les nouveaux défis d’une société qui rejetait et rejette encore ceux et celles qui, venus du passé colonial de la France, sont relégués aux marges, qu’ils soient sans-papiers, jeunes des banlieues ou tout simplement français. Ceux et celles à qui on continue de nier jusqu’à leur nationalité, pour ne retenir que leur origine ou leur religion. Ce combat nous l’avons mené ensemble en même temps qu’il fallait continuer à ne rien concéder aux vieux oripeaux du racisme et de l’antisémitisme, parfois revêtus de nouvelles apparences mais toujours aussi meurtriers. A l’inverse des campagnes haineuses et violentes dont il a été l’objet, il faut rendre hommage à l’action permanente de Mouloud Aounit en faveur d’une réponse non communautaire aux manifestations de racisme et d’antisémitisme. Ces dernières années n’ont fait que rendre encore plus nécessaire ce refus de la stigmatisation et de la division entre Français, entre étrangers, devenus la marque de fabrique d’un gouvernement qui avait oublié jusqu’à l’éthique de la République.

Ce combat ne s’arrêtera pas avec la mort de Mouloud Aounit. Nous lui devons de le poursuivre. A sa famille, à ses proches, aux militants du Mrap, la LDH et ses militants présentent ses condoléances et les assurent de leurs sentiments fraternels.

Paris, le 13 août 2012

www.ldh-france.org/Hommage-a-Mouloud-Aounit.html

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 10:41

Auteur de l'article : LDH  http://www.ldh-france.org/Julius-et-Ethel-Rosenberg-victimes

Julius et Ethel Rosenberg, victimes d’une justice inéquitable

Julius et Ethel Rosenberg, victimes d'une justice inéquitable

Julius et Ethel Rosenberg, victimes d’une justice inéquitable

Le 5 avril 1951, deux citoyens américains, Julius et Ethel Rosenberg, étaient condamnés à la peine capitale au terme d’un procès à charge et inéquitable. Malgré une très large protestation mondiale, ils ont été exécutés par électrocution le 19 avril 1953.

Or, dans le cas de l’ « affaire » Rosenberg − euphémisme qui atténue les responsabilités politiques du gouvernement américain de l’époque −, Ethel et Julius Rosenberg ont subi les méfaits d’une justice aux ordres et d’une conception archaïque de la punition.

La Ligue des droits de l’Homme rappelle son opposition totale à tout traitement inhumain, et singulièrement à la peine de mort. C’est l’un de ses engagements majeurs, car aucune cause, aucune politique, aucune situation internationale ne justifie le recours à l’exécution capitale.

Elle organisera en avril 2013, conformément aux décisions prises avec l’ex-association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg, une commémoration du soixantième anniversaire de l’exécution des Rosenberg, pour une justice équitable, pour l’abolition universelle de la peine de mort.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethel_et_Julius_Rosenberg

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 08:59

Auteur de l'article : http://www.ldh-france.org/La-LDH-demande-la-verite-sur-l

La LDH demande la vérité sur l’affaire Audin 

 

La LDH demande la vérité sur l'affaire Audin

Maurice Audin, arrêté à son domicile à Alger par les parachutistes durant la guerre d’Algérie, en juin 1957 n’a jamais été revu vivant. La Ligue des droits de l’homme s’adresse aux plus hautes autorités de l’Etat pour qu’enfin la vérité soit dite. 

 

Le jeune mathématicien Maurice Audin, arrêté à son domicile à Alger par les parachutistes durant la guerre d’Algérie, en juin 1957, et transféré par eux au centre d’interrogatoire d’El Biar n’a jamais été revu vivant. Un manuscrit du colonel Godard, alors ancien commandant de la zone Alger-Sahel, contient, dans un passage qui a été rendu public par l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur (dans ses numéros 2469 et 2472, du 1er et du 22 mars 2012), de nouvelles informations sur la mort de Maurice Audin.

Contredisant la thèse officielle selon laquelle Maurice Audin se serait évadé, il affirme qu’il a été tué par les militaires qui le détenaient et mentionne même le nom de celui qui aurait mis fin à ses jours, le sous-lieutenant de l’infanterie coloniale, Gérard Garcet, aide de camp du général Massu.

La Ligue des droits de l’homme s’adresse aux plus hautes autorités de l’Etat pour qu’elles répondent enfin à la demande de sa veuve, Josette Audin, qu’on lui dise la vérité sur la disparition de son mari.

http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20120301.OBS2698/guerre-d-algerie-revelations-sur-l-affaire-audin.html

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