Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 23:24
Auteur de l'article : LDH
Pour un audit citoyen de la dette !
Appel signé par la LDH 

… et le lancement d’un vaste débat démocratique.

Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias.

Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.

Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?

Cette dette a-t-elle été toute entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ?

Qui détient ses titres et profite de l’austérité ? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ?

Nous décidons d’engager le débat et de nous mobiliser dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique.

Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens.

Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

Signez l’appel en ligne

Premiers signataires :

Marie-Laurence Bertrand (CGT), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Franchet (CADTM), Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Jean-François Largillière (Sud BPCE), Philippe Légé (Économistes atterrés), Alain Marcu (Agir contre le Chômage !), Gus Massiah (Aitec), Franck Pupunat (Utopia), Michel Rousseau (Marches européennes), Maya Surduts (Collectif national pour le droit des femmes), Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l’Homme), Patricia Téjas (Fédération des Finances CGT), Bernard Teper (Réseau Education Populaire), Patrick Viveret (Collectif Richesse)

et Philippe Askénazy (économiste), Geneviève Azam (économiste), Étienne Balibar (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), François Chesnais (économiste), Alain Caillé (sociologue), Benjamin Coriat (économiste), Cédric Durand (économiste), David Flacher (économiste), Susan George (écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste), Michel Husson (économiste), Stéphane Hessel (écrivain), Esther Jeffers (économiste), Marc Mangenot (économiste), Jean-Louis Laville (sociologue), Frédéric Lordon (économiste), Dominique Méda (sociologue), Ariane Mnouchkine (artiste), André Orléan (économiste), Dominique Plihon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Denis Sieffert (journaliste), Henri Sterdyniak (économiste)…

http://www.ldh-france.org/Pour-un-audit-citoyen-de-la-dette

Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 08:58
 
Communiqué de presse du réseau de vigilance citoyenne de la Rochelle 
concernant l'expulsion d'un Rom du Kosovo vers la Serbie

 
 
M. Muharem Saciraj a 29 ans. Il est rom du Kosovo. Il est né et a grandi à Vücitrn au Kosovo.  Il a  fui le Kosovo pour échapper aux persécutions et aux discriminations dont il faisait l’objet du fait de ses origines rom.
 
Il est arrivé à La Rochelle en novembre 2009 accompagné de sa femme Dasurje et de ses 3 enfants âgés de 6, 4 et 2 ans.
 
L’aîné des enfants présente un lourd handicap d’ordre psycho-moteur qui nécessite une orientation vers un Institut Médio-Educatif. Au Kosovo, les Roms ne peuvent pas accéder à une assistance et un suivi médico-éducatif adaptés à son état.
 
Dasurje Saciraj est enceinte de 5 mois et présente un risque élevé d’accouchement prématuré depuis déjà quelques semaines.
 
La famille est déboutée de sa demande d’asile et a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français le 13/12/2010, décision confirmée par le Tribunal Administratif de Poitiers le 06/04/2011. Un appel est en cours auprès de la Cour Administrative d’Appel de Poitiers.
 
Une procédure de réexamen de sa demande d’asile est toujours à l’étude à la Cour Nationale du Droit d’Asile.
 
Le 01/08/2011, en visite dans sa belle-famille à Troyes, il subit un banal contrôle routier (la boule de caravane masque un peu la plaque d'immatriculation). Interpelé, il est envoyé au centre de rétention administrative de Metz le 1er août. Le 5 août, la Cour Européenne des Droits de l'Homme décide de suspendre son expulsion vers le Kosovo le temps qu’elle se prononce sur le fond du dossier. Cette décision est motivée par les risques encourus en cas de retour au Kosovo. Malgré cette décision, il a été maintenu au centre de rétention administrative de Metz. C’était sans savoir que l’Etat était en cours de tractations avec la Serbie pour une expulsion…
 
Le 25 Août à 2h00 du matin les policiers sont venus le réveiller et l’ont conduit à l’avion pour Belgrade de 9h40.
 
Muharem SACIRAJ a été victime d’une véritable tromperie, sans même pouvoir faire valoir ses droits.
 
 
Pourquoi une expulsion en Serbie alors que Muharem Saciraj est citoyen de la République du Kosovo (depuis la proclamation de 2008 et l’indépendance de ce Pays) ?
 
Le drapeau du nouvel état kosovar
 
Pourquoi une expulsion en Serbie alors que M. Sarkozy, président de la République, reconnaissait en février 2008 le Kosovo comme un état souverain et indépendant ? Parce que l’état français a choisi d’ignorer la décision de la Cour Européenne, profitable à Muharem Saciraj et, faute de pouvoir le faire partir par la porte, l'a jeté par la fenêtre !
 
Les conditions de l'expulsion sont ahurissantes et symptomatiques du mal qui ronge les responsables gouvernementaux et de l'administration en France actuellement.
 
 
En expulsant et en livrant Muharem Saciraj à la Serbie, la politique gouvernementale du chiffre et les dirigeants de l’administration française sont responsables, chacun pour leur part :
  
- de l’immersion de Muharem Saciraj dans un Pays qui n’est pas le sien, dans lequel il n’a pas de contacts, ni famille, ni amis. Rappelons qui plus est que les Kosovars sont extrêmement mal traités dans ce pays en raison de leur indépendance obtenue contre la volonté serbe et que les roms y sont victimes de discriminations quotidiennes. Rappelons également que la situation n’est pas meilleure pour lui au Kosovo qu’il avait été obligé de fuir en raison des mauvais traitements réservés à la population Rom.
-  de l’éclatement d’une famille par l’arrachement du père, laissant la maman enceinte de 6 mois et ses 3 enfants, sans ressources et obligée maintenant de se terrer.
- du non respect des décisions de justice, de la Convention européenne des Droits de l’Homme et de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme : droit de vivre en famille, droit au recours effective.
- de la trahison de la conscience morale de la France et des Français qui s’en prévalent.
Nous continuons de penser que la France doit rester une terre d'asile, elle en a les moyens ne serait ce que par l'économie faite en fermant les centres de rétention et en arrêtant les expulsions.
Nous tenons à faire part au Président de la République, au ministre de l'intérieur, aux préfets et à la population de notre profonde indignation devant ce traitement inhumain qui déshonore la France, pays des Droits de l'Homme.
 
Au nom du respect de la vie familiale et de l'intérêt supérieur des enfants, principes reconnus et ratifiés par la France, nous exigeons le retour immédiat en France de Muharem Saciraj auprès de sa famille et sa régularisation.
Le réseau de vigilance citoyenne de La Rochelle
Contact Valérie :             06.81.16.70.51      
Le Kosovo avant l'indépendance.
Rappel : la situation des Roms du Kosovo (http://www.hns-info.net/spip.php?article26529) 
 
 
Partager cet article
Repost0
16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:01
Partager cet article
Repost0
6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 20:30
Vendredi 5 août 2011 à 06h00
Par PIERRE-MARIE LEMAIRE
Famille déchirée

Réfugié à La Rochelle depuis deux ans, Muharem Saciraj est père de trois enfants

 Un comité de soutien s'est mis en place pour soutenir la famille kosovare. Ils se sont réunis hier, à La Rochelle. photo pascal couillaud
Un comité de soutien s'est mis en place pour soutenir la famille kosovare. Ils se sont réunis hier, à La Rochelle. PHOTO PASCAL COUILLAUD

Le Réseau de vigilance citoyenne se mobilise contre la menace d'expulsion qui pèse sur une famille kosovare, réfugiée depuis deux ans à La Rochelle. Muharem Saciraj et son épouse, Dasurije, âgés d'une trentaine d'années, sont d'origine Rom.

Ils ont fui le Kosovo avec leurs deux enfants en bas âge pour échapper, disent-ils, au sort réservé, là-bas comme ailleurs, à leur communauté. Un troisième enfant est né en France et le quatrième est attendu en fin d'année.  

Le statut de demandeur d'asile leur a été refusé. Le préfet de la Charente-Maritime leur a notifié en décembre 2010 une obligation de quitter le territoire français (OQTF), validée par le tribunal administratif de Poitiers, qui n'a pas été exécutée.

Lundi dernier, alors qu'il se trouvait à Troyes (Aube) dans la famille de son épouse, Muharem Saciraj a fait l'objet d'un banal contrôle routier. Au vu de l'OQTF signé par son homologue maritime, le préfet de l'Aube a décidé son transfert au centre de rétention de Metz.

A-t-il été placé auparavant en garde à vue au commissariat ? Le Réseau vigilance l'ignore. Mais si c'était le cas, la mesure serait illégale, comme vient de le rappeler le tribunal de Bordeaux (lire notre édition d'hier).

Vie de famille

Le tribunal administratif de Strasbourg doit se prononcer sur l'expulsion ce vendredi. Et le juge des libertés et de la détention de Metz statuer sur le maintien en rétention samedi. La nouvelle loi en vigueur depuis le 18 juillet a porté de trente-deux à quarante-cinq jours la durée maximale de la rétention pour les étrangers en situation irrégulière. En attendant, Muharem Saciraj peut être renvoyé dans son pays à tout moment si les autorités françaises obtiennent le laisser-passer consulaire indispensable à l'expulsion.

Son épouse a pu le joindre au centre de rétention. Ses enfants le réclament, ils ne comprennent pas. Le Réseau de vigilance citoyenne a lancé une campagne de courriels pour demander au préfet de l'Aube l'arrêt de la procédure d'expulsion et à celui de la Charente-Maritime l'abrogation de l'OQTF, comme ils en ont le pouvoir. « Cette expulsion aurait de graves conséquences humaines et psychologiques, s'insurge l'une de ses responsables. On ne peut pas séparer ainsi une famille. Que vont devenir Dasurije et ses enfants si Muharem est renvoyé au Kosovo où il n'a plus personne ? Les deux grands sont scolarisés à l'école Descartes. L'aîné doit intégrer un institut médico-éducatif à la rentrée. »

Soutien de la municipalité

Femme et enfants sont eux aussi en situation irrégulière, et potentiellement expulsables. Sauf que la grossesse de la jeune femme est difficile. Elle « présente un risque d'accouchement prématuré », comme l'a certifié sa gynécologue.

Brahim Jlalji, adjoint au maire de La Rochelle, a participé à la conférence de presse organisée hier par le réseau, pour témoigner du soutien de la municipalité. Maxime Bono doit écrire à Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, pour lui demander de revenir sur l'expulsion de Muharem Saciraj. 

http://www.sudouest.fr/2011/08/05/famille-dechiree-467847-650.php



Suite à l'interpellation et au placement en rétention de Muharem SACIRAJ, voici un mail à adresser à la préfecture de Charente-Maritime. Il suffit de copier-coller le texte ci-dessous et de l'envoyer aux adresses mails en fin de message. Possibilité aussi d'adresser ce même courrier par fax.

 

Madame Le Préfet,
Je me permets d’attirer votre attention sur la situation dramatique de Monsieur SACIRAJ Muharem né le 23/01/1982 à Vüciturn , ressortissant kosovar d’origine rom.

Muharem SACIRAJ se trouve actuellement au centre de rétention administrative de Metz et vit dans l’attente angoissée d’une expulsion vers le Kosovo.

Il a été arrêté à Troyes le 01/08/2011 alors qu’il était parti rendre visite à la famille de sa femme qui vit en France en situation régulière depuis de nombreuses années.

Le 02/08/2011, il a été placé en rétention sur les ordres de la préfecture de l’Aube, en exécution de l’Obligation de Quitter le Territoire Français qui lui a été notifiée le 13/12/2010 par votre préfecture.

M. SACIRAJ est marié à Dasurije, ressortissante rom du Kosovo. Le couple vit à La Rochelle avec ses 3 enfants :

-Skender, né le 30/05/2005 à Leposavic-Kraljevo et scolarisé à l’école Descartes à La Rochelle. Il présente un lourd handicap d’ordre psycho-moteur qui nécessite une orientation vers un Institut Médio-Educatif. Au Kosovo, les roms ne peuvent pas accéder à une assistance et un suivi médico-éducatif adapté à son état.

-Lukman, né le 23/10/2007 à Leposavic- Kraljevo et scolarisé à l’école Descartes à La Rochelle.

-Daoud, né le 23/11/2009 à Poitiers.

Sa femme Dasurije est enceinte de 5 mois et présente un risque d’accouchement prématuré. Elle a donc besoin du soutien de son mari et de son assistance quasi quotidienne pour s’occuper de ses 3 enfants.

La famille est entrée en France en septembre 2009 pour y demander l’asile suite aux persécutions dont elle a été victime au Kosovo. Elle a été déboutée de sa demande bien que le Kosovo soit toujours une région soumise à des tensions ethniques vives et à des affrontements armés meurtriers.

Ses enfants ont le droit à une vie normale, à l’école, avec leurs camarades et entourés de leurs deux parents.Ils ont besoin de leur papa.

Dasurije a le droit de mener une grossesse sereine jusqu’à son terme et a besoin de son mari. Séparer la famille en expulsant le père aurait de graves conséquences humaines et psychologiques.

Comptant sur votre discernement, je vous demande instamment, Madame Le Préfet, d'annuler l’OQTF de Monsieur Muharem SACIRAJ afin qu’il puisse retrouver une vie normale et que ses enfants puissent sereinement poursuivre leur scolarité.

Recevez, Madame le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus respectueux.

NOM  PRENOM

Coordonnées préfecture de charente maritime:

Préfet : Béatrice Abollivier, beatrice.abollivier@charente-maritime.pref.gouv.fr

Secrétaire général : Julien Charles, julien.charles@charente-maritime.pref.gouv.fr

Directrice de Cabinet : Bruno Cassette, bruno.cassette@charente-maritime.pref.gouv.fr

Directrice des libertés publiques : Nadine Monteil, nadine.monteil@charente-maritime.pref.gouv.fr

Service des étrangers : Hervé Valtel, herve.valtel@charente-maritime.pref.gouv.fr

Fax : 05 46 27 44 01 

Partager cet article
Repost0
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 21:09
Auteur de l'article : LDH
Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?
Appel du Nouvel Observateur soutenu par la LDH 

Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : « Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine ».

Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d’urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l’éponge après 18 ans de service.

Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu’augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent « dans la rue » ou passent de foyers en chambres d’hôtel ?

Monsieur le Président, où sont vos promesses ? Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d’euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d’hôtels pour les remplacer par « des places de logements ». Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ? Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d’hébergement d’urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d’abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d’hommes et de femmes. N’attendez pas l’échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

Ce texte est soutenu par : 
Emmaüs France, La Fondation Abbé Pierre, L’Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D’Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, le Secours Catholique, l’Association des Cités du Secours Catholique, le Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d’action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), le CHRS Fondation Mérice, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Jeudi Noir, Médecins du Monde, Maud Bigot (Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale).

Les premiers signataires : 
Fadela Amara, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Josiane Balasko, Patrick Bloche, Pascale Boistard, Alain Bocquet, Richard Bohringer, Carole Bouquet, Jean-Paul Carceles, Nathalie Corre, Emmanuelle Cosse, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, Cécile Duflot, Rémi Féraud, Christophe Girard, Anne Hidalgo, François Hollande, Myriam El Khomri, Pierre Laurent, Augustin Legrand, Corinne Lepage, Arnaud Montebourg, Thierry Repentin, Ségolène Royal, Dominique Sopo, Manuel Valls, Dominique Versini, Dominique Voynet, …

2 août 2011

http://www.ldh-france.org/Monsieur-le-President-ou-sont

Signez la pétition en ligne.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 09:08

 

Communiqué LDH

Paris, Nantes, le 11 juillet 2011

 

Effectivité des droits des femmes : discours et réalité

 

A Nantes, le 9 juin dernier, la dissolution de l'association féministe « D’une rive à l’autre » a dû être votée.


Depuis 1996, l'association « D’une rive à l’autre » assurait accompagnement et soins des personnes victimes de violences sexuelles, aidait les victimes à porter plainte, se reconstruire et se réinsérer. L'association avait développé un projet pilote de formation des professionnels, de recherche et d’élaboration. La dernière assemblée générale a encore mis en évidence la richesse de l’activité de l’association et l’investissement de ses militantes et psychologues.

 

Ces dernières années déjà, les subventions avaient diminué. En 2010, année décrétée par le Premier ministre « année contre les violences faites aux femmes », l’Etat a cessé de financer l’association. Malgré la création d’un comité de soutien, les mobilisations diverses et les interpellations, l’Etat a confirmé son désengagement. Il n’y aura donc plus de lieu d’accueil et de suivi, pour les personnes agressées sexuellement et violées dans le département concerné. Ce sont toutes les femmes mais aussi l’ensemble de la société qui y perdent.

 

Le viol est un fait social. Les violences sexuelles, formes ultimes d’un rapport de domination, sont intolérables et bafouent les droits humains. La Ligue des droits de l’Homme dénonce le désengagement de l’Etat dans le financement de cette association. Les violences faites aux femmes ne sont toujours pas reconnues comme un problème politique majeur, ce qui constitue, de fait, une discrimination dans la garantie de l’effectivité des droits.

 

La LDH  s’insurge contre la politique d’abandon par l’Etat des associations de terrain, politique qui conduit au délitement de la vie associative, au recul des droits sociaux, en particulier de la santé publique. Les femmes, une fois de plus, en font ici les frais.

Les pétitions sont à envoyer à : 
Espace Simone de Beauvoir
25, Quai de Versailles
44000 - Nantes
espace.de.beauvoir@wanadoo.fr

 Petition DRAL 19-11-2010-2 Petition DRAL 19-11-2010-2  


 

 

Partager cet article
Repost0
14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 09:02
Auteur de l'article : LDH
Que faire d’un gouvernement qui n’aime ni l’amour, ni les étrangers, ni la solidarité ?
Communiqué LDH 
Le 25 octobre 2010, dans le village d’Aspres-sur-Buëch, Hautes-Alpes, Cindie et Farid, futurs parents, devaient se marier.
 

Mais Farid est sans papiers. Et malgré l’appui d’un rassemblement d’amis et de militants, la police s’oppose à la tenue du mariage et Farid doit s’échapper par les toits. Le 10 novembre 2010, une soixantaine de citoyens, de militants associatifs, syndicaux et politiques, entourent les futurs mariés et franchit un imposant dispositif de gendarmerie à chaque entrée de ce village de 780 habitants. Sept agents de la police aux frontières sont également là pour l’arrestation de Farid et tentent de s’opposer, par l’utilisation de gaz lacrymogènes, à l’accès de la salle des mariages. Mais grâce à la détermination calme de tous, le mariage a lieu et, comme Farid s’y était engagé, il repart dès le lendemain du mariage en Algérie.

Quatre mois plus tard, le vendredi 4 mars 2011, Armand Giangreco le grand-père de la mariée, et Joël Brochier, un militant connu localement pour son engagement syndical et à la LDH, sont convoqués à la brigade de gendarmerie de Gap pour une pré-enquête avec comme motif « outrages, menaces, violences à agents de la force publique », accompagnée d’un prélèvement ADN dont le refus constitue un délit supplémentaire. Le mercredi 9 mars 2011, Farid est de retour en France. Et tous les acteurs de l’affaire, héros du mariage et hérauts de la solidarité, attendent de savoir si le procureur décidera de les poursuivre en les considérant comme de dangereux criminels.

La LDH invite chacun(e) à signer la pétition de soutien. Elle demande au procureur de ne pas poursuivre. Elle attend du gouvernement qu’il ne sombre pas dans le ridicule d’un acharnement contre des amoureux et des citoyens solidaires. Quelle sécurité publique est en danger ? Quelle politique peut justifier de faire de la solidarité un délit ? A force de voir des étrangers partout, dominé par la vision eschatologique d’une sauvage invasion, le gouvernement dérive vers une extrême droite qui n’attend que le moment de récolter les fruits de cet échec politique. En bafouant les principes de la République, il s’est mis à la remorque des pires ennemis de celle-ci.

La LDH soutient toutes celles et tous ceux qui pourraient être inculpés dans une affaire où il n’y a qu’un coupable : le gouvernement responsable de la politique de l’immigration. Tragique, quand elle provoque la mort de personnes trop démunies pour en avoir peur. Inhumaine quand elle rafle y compris des familles entières pour les confiner dans des centres fermés à tout droit. Ridicule quand elle s’oppose à un tout simple mariage entre deux êtres humains.

Face à un Front national qui campe à l’orée du bois, face à un gouvernement aux abois et en échec social et politique, la LDH en appelle à l’intervention de tous les citoyen(ne)s et à la mobilisation de leurs organisations associatives, syndicales, politiques.

SignezLaPétitionEnLigne

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 14:04

Halde.jpg

Partager cet article
Repost0
10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 14:54

 unicef logo

En France, plusieurs milliers d’enfants roms ne sont aujourd’hui pas inscrits à l’école. Un collectif milite pour le droit à l’éducation de ces jeunes. Le point sur cette mobilisation avec le président de ce collectif, Michel Fèvre.

Qu’attendez-vous de la part des autorités? Une loi ?

Ce qu’on espère, c’est simplement l’application de la  loi qui existe déjà. Tous les enfants doivent pouvoir être inscrits à l’école. Y compris les enfants roms. Il n’y aucune raison pour que ces enfants n’entrent pas dans les écoles.  Nous pouvons trouver des solutions ensemble. Le pire pour eux, c’est quand il n’y a rien, aucune solution, même provisoire. 

Combien sont-ils à ne pas aller à l’école ?

Aujourd’hui en France,  on estime que  4 000 à 5000 enfants roms sont ainsi en dehors des écoles - entre ceux qui ne sont pas scolarisés du tout et ceux qui abandonnent. Nous pensons qu’il leur faut une scolarisation, un accueil au périscolaire et dans les centres de loisirs, comme pour tous les autres enfants. Il ne faut pas les exclure sous prétexte qu’ils n’ont pas la même culture. Nous voulons arriver à convaincre que le droit ne se divise pas !

Quelles réponses obtenez-vous?

ll y a beaucoup de flou autour de ce sujet de la part des autorités. C’est incroyable d’entendre, comme en 2009, dans un ministère de l’Education : « Est-ce qu’ils ont vraiment envie d’aller à l’école?». Nous espérons que le discours va changer.

Il vous faut donc combattre des idées reçues ?

Les roms ont envie que leurs gamins aillent à l’école ! Ils sont sédentarisés, on n’a pas une juste image d’eux. Les familles sont volontaires, en général.  Parfois, les problèmes pour la scolarisation des enfants viennent de leurs conditions de vie : s’ils n’ont pas l’eau potable chez eux, ils ne peuvent pas se laver et leurs camarades se moquent d’eux.

Dans d’autres familles, la scolarisation peut être compliquée car les enfants donnent des coups de main pour gagner de l’argent… Le pire, c’est quand tout ce travail pour la scolarisation a été fait et que la famille est finalement expulsée…Ensuite, la famille revient en France, en général dans une autre zone, et il faut de nombreuses semaines avant que l’enfant puisse retrouver les bancs de l’école. Après ce type d’événements, ces jeunes sont en rupture, en dehors des dispositifs. Ils n’ont pas accès à l’aide sociale à l’enfance. Certains risquent d'être attirés dans des  circuits déliquants, parce qu'ils n'auront pas été protégés assez tôt !  Il y a du boulot pour briser les idées reçues mais on va y arriver. Il est possible de faire avancer tout ça.

Quelles difficultés pressentez-vous pour la scolarisation des ces enfants ?

Si l’on craint l’absentéisme de ces jeunes, il est important de rappeler qu’il est possible de travailler avec leurs familles comme nous le faisons avec d’autres jeunes et leurs familles. Une fois que la scolarité est mise en place, nous avons une légitimité auprès des familles.

Roms_enfants.jpg 

Lire l'appel du collectif pour l'éducation des enfants roms en cliquant ici.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 14:12

assoc_logo.jpgUne circulaire du Premier Ministre, signée le 18 janvier 2010, prétend «  clarifier et sécuriser le cadre juridique des relations financières entre pouvoirs publics et associations ». Elle réaffirme la liberté d’association comme un droit fondamental inscrit dans la déclaration des Droits de l’Homme. Mais elle impose aussi aux associations et aux collectivités des conditions si restrictives que, dans la pratique, elle remet en cause ce droit fondamental. De nouvelles formes de mobilisation sont nécessaires

La négociation qui a conduit à la circulaire du 18 janvier 2010 a été menée par les instances représentatives des associations. Nous regrettons qu’elles n’aient pas été entendues malgré plusieurs mois de négociations.

D’autres formes de mobilisation et d’action sont aujourd’hui nécessaires face à un texte inacceptable et inapplicable, qui soumet l’ensemble des associations au bon vouloir du prince.

C’est pourquoi les citoyens, les associations et les collectivités signataires appellent tous ceux et celles qui sont attachés à une action associative au service du bien commun (citoyenneté, coopération, lien social, pratiques culturelles, éducation des jeunes) à refuser ce texte inacceptable, à en faire largement connaître les risques pour les libertés associatives, à agir ensemble pour construire des propositions, les faire valoir au sein des instances représentatives des associations, des Pouvoirs publics et de l’Union européenne.

Ils appellent en particulier les collectivités à refuser l’application de cette politique et à mettre en place des politiques de soutien à l’engagement bénévole et aux projets associatifs porteurs de solidarité, de coopération, et de participation citoyenne, à se déclarer « hors Directive Services »

Pour signer l’appel : http://www.associations-citoyennes.net/

Pour prendre contact : appel@associations-citoyennes.net

 

Partager cet article
Repost0

  • : LDH La Rochelle-Aunis
  • : Ligue des droits de l'Homme et du Citoyen, Section La Rochelle-Aunis
  • Contact

Présentation

  • Ligue des droits de l'Homme et du Citoyen
  • Blog de la section de La Rochelle-Aunis de la Ligue des droits de l'homme.

Recherche D'articles

Bureau de la LDH LR-Aunis

Président: Jean Marie ARCIER (07 50 20 60 67)

Trésorière: Minika Orcasberro

Secrétaire: Claude Barbosa et secrétaire adjointe Martine PHILIPPE 06 50 13 64 68

Danièle CHABARDES GARONNE (droit des étrangers) (05 46 00 70 76)

 

Jacques CATRIN (Collectif diversité) 06 78 79 71 46

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Déléguée aux prisons: Denise PIAU ( 06 08 22 23 57)

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Adresse mail LDH La Rochelle-Aunis : ldh.larochelle@ldh-france.org

 

Bureau de la LDH

Président: Jean Marie Arcier ( 07/50/20/60/67)

Trésorière: Minika Orscaberro