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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 09:52

06h00

Par Élise renoleau  

http://www.sudouest.fr/2012/03/15/des-familles-sans-papiers-parrainees-659453-650.php

Des familles sans papiers parrainées

Élus et citoyens ont signé avec elles un parrainage républicain.

Maxime Bono a remis un livret de parrainage à sept familles sans papiers.

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(Photo Dominique Jullian)

«Désormais, comme pour chacun des Rochelais, cette maison est la vôtre ». Maxime Bono, maire de La Rochelle, a accueilli hier sept familles sans-papiers originaires du Kosovo, à l'hôtel-de-ville. Une cérémonie de parrainage républicain initiée par Vigilance citoyenne, un réseau de bénévoles qui travaillent auprès des familles sans-papiers.

« Il s'agit d'abord de faire reconnaître par la municipalité l'existence des gens qui vivent ici », explique Michel Hertz, du réseau Vigilance citoyenne. Puis, pour les parrains, c'est l'engagement d'apporter protection, assistance et soutien moral, « à des gens en général isolés, pourchassés et maltraités ».

Venues avec leurs enfants, la plupart en bas âge, les sept familles ont donc reçu un livret de parrainage, signé par eux-mêmes et par leurs nouveaux parrains. À chaque fois, un élu de la Ville et un membre du réseau Vigilance citoyenne.

Pour les parrains aussi, le moment est émouvant. « C'est un soutien important », raconte Jean-François Merling, membre de Vigilance citoyenne. « On les reconnaît, ça leur évite de vivre dans l'ombre ».

Un geste politique

« C'est un jour important », explique Zeuir, Kosovar de 32 ans. Dans un français impeccable bien qu'hésitant, il explique être arrivé à La Rochelle il y a trois ans. Il vit avec sa femme et ses trois enfants dans un petit appartement. « Je travaille dans la menuiserie, 20 heures par semaine, légalement », précise-t-il.

« Au début, c'était juste pour quelques mois », explique-t-il, espérant depuis le départ pouvoir rentrer un jour dans son pays, quand la situation politique se sera stabilisée. « Mais c'est toujours pareil, regrette-t-il, ce n'est pas possible, c'est trop dangereux. Nous, on veut la sécurité ». Et pour ça, ils ont besoin d'être régularisés. Le parrainage républicain est un pas supplémentaire pour lui et sa famille. « On ne gagne pas des papiers tout de suite, mais ça aide beaucoup, ça protège ».

Ce parrainage républicain n'a qu'une valeur symbolique. Ce n'est pas un document officiel. « On espère quand même que ça aura de plus en plus de poids », confie une bénévole de Vigilance citoyenne. Elle se souvient que parmi les familles déjà parrainées, certaines ont eu le réflexe de présenter leur livret de parrainage lors de contrôle. « On ne peut pas en être sûr, mais il semblerait que ça aide ».

Pour Vigilance citoyenne, si le geste est symbolique, il n'en reste pas mois politique. « Ce sont les lois qui fabriquent les sans-papiers, ce sont elles qu'il faut combattre avec fermeté et faire changer, ce sont ces lois qu'il faut mettre hors la loi », a déclaré avec force François Chédebois lors de son discours en tant que membre de Vigilance citoyenne. D'après le réseau, la situation ne cesse d'empirer depuis plusieurs années pour les sans-papiers. « Les demandes de titres de séjour sont systématiquement refusées », explique Michel Hertz. « Même avec notre intervention, ça ne fonctionne pas toujours », regrette-t-il, ajoutant, comme un credo, « mais qui sauve un homme sauve l'humanité ».

 


    Album photos de ce parrainage républicain par

Martial Souchard LDH-LR-Aunis :

Cliquez ici : link

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 09:39

http://www.ldh-france.org/Mobilisation-de-soutien-au-peuple

Communiqué de presse LDH LR-Aunis: 


 

Mobilisation de soutien au peuple syrien

A l’occasion du 1er anniversaire de son soulèvement

  

Jeudi 15 mars 18h30 heures

Place de l’Hôtel de Ville de La Rochelle

 

Tous avec une bougie pour témoigner de notre solidarité

 

Soyons nombreux aux côtés du peuple syrien et exprimons notre soutien à sa lutte pour la liberté. Manifestons notre solidarité. La Communauté internationale doit agir afin que les civils soient protégés. Une année d’épreuves de courage et de détermination pour les syriens. Pour nous, en France, un an déjà. Pour le peuple syrien, une éternité.

 

Les syriens payent très cher leur droit à la dignité, à la liberté à la démocratie après 41 années de dictature al Assad, de père en fils. Un bilan accablant depuis mars 2011. Au 08 mars 2012 selon le Stratégic Research and Communication Centre : 10228 tués dont 731 enfants +65.000 disparus +212.000 arrestations

 

La décision de la Russie et de la Chine d’opposer leur véto à un projet de Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies est un permis de tuer en toute impunité donné à Bachar Al-Assad. Ces pays se rendent de fait complices d’atrocités qualifiées de « crimes contre l’humanité » » par les organisations de défense des droits de l’Homme et par la Commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.  Suite au vote quasi unanime le16 février de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Communauté internationale doit continuer d’exercer des pressions sur les membres du Conseil de Sécurité pour qu’ils soumettent la situation de la Syrie à la Cour Pénale Internationale. Elle doit par des mesures efficaces amener le régime syrien à permettre à l’aide humanitaire internationale d’accéder aux populations et aux professionnels de l’information ainsi qu’aux défenseurs des droits de l’Homme de rendre compte de la situation.

 

En ce 15 mars 2012, nous réaffirmons notre entière solidarité avec le peuple syrien en lutte dans la dignité pour sa liberté.  La Section LDH de La Rochelle-Aunis invite toutes les organisations locales, les démocrates, les élu-e-s à se rassembler ce Jeudi 15-3 à 18h 30 devant ‘Hôtel de Ville de La Rochelle

 

A Paris, le rassemblement est organisé par : La Ville de Paris, Collectif Urgence Solidarité Syrie ; Comité de coordination de Paris de soutien à la révolution syrienne. Souria Houria ; Déclaration de Damas ; Mouvement du 15 mars ; Association pour une Syrie libre ; SMART ; ACAT ; Amnesty International; LDH ; FIDH ; REMH ;RSF. Organisations soutenant l’initiative: Appel d’Avignon à la solidarité avec le peuple syrien , PC, PS, Parti de Gauche, EE Les Verts MRAP, Inter Collectif Solidarité avec les luttes du monde arabe, CAP21,SNESSUP-FSU, Gauche unitaire, ATTAC,CFDT, UNSA-Recherche ,SNPTES- UNSA, SUP’ Recherche, UNSA, SUP’Recherche, UNSA ,ATMF,CEDETIM/IPAM, Mouvement Marocain du 20 février,


http://www.sudouest.fr/2012/03/15/les-sanglants-chemins-de-damas-659186-10.php

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 07:38

 

06h00
Par Sophie Noachovitch : http://www.sudouest.fr/2012/03/12/le-dal-demande-l-arret-des-expulsions-des-logements-656392-1391.php

Le DAL demande l'arrêt des expulsions des logements

L'association Droit au logement a manifesté samedi devant la préfecture, à La Rochelle, soutenue par les associations et les élus.

Les associations de la ville s'inquiètent de la politique sociale.

Les associations de la ville s'inquiètent de la politique sociale. (photo P. C.)

« Nous souhaitons que le Droit au logement opposable (Dalo) soit réellement appliqué », a lancé samedi après-midi, devant la préfecture de La Rochelle, Mehdi El Boali, président de l'association Droit au logement (DAL). « Nous appelons l'État à construire plus de logements sociaux et à en faire un thème prépondérant de la campagne présidentielle », a-t-il ajouté. Soutenu par la Ligue des droits de l'homme, la Confédération nationale du logement et des élus, le DAL s'inquiète du nombre d'expulsions en 2011.

171 expulsions en 2011

« 171 expulsions nettes ont eu lieu en 2011 pour 600 saisies pour des expulsions, précise Mehdi El Boali. Il s'agit d'une augmentation de 24 % et les forces de l'ordre n'hésitent plus à les appliquer. » Il ajoute qu'il voit avec inquiétude des bailleurs sociaux « se comporter de plus en plus comme des privés ».

Selon lui, les offices ne devraient pas attendre que des situations dramatiques s'installent et prendre en charge les familles. Ces dernières se sentent abandonnées. Marie (1) raconte sa « galère » : « Mon mari et moi avons perdu notre emploi quand l'entreprise dans laquelle nous travaillions a été fermée. Pendant un an et demi, nous avons été incapables de payer notre loyer et nous ne savions pas à qui nous adresser. »

Avec ses deux enfants, le couple reçoit la visite, chaque jour, d'un huissier qui « le menace » de saisir leurs meubles et emporte leur voiture. « J'ai même songé à mettre fin à mes jours, confesse Marie. Et, l'année dernière, en mars, j'ai vu la caravane du DAL. Sans Mehdi (El Boali, NDLR), on ne s'en serait pas sorti. »

Le président du DAL les conseille, monte un dossier de surendettement. Aujourd'hui, la famille dispose d'un bail glissant, auprès du centre social L'Escale.

Il devrait se transformer en bail classique en avril. Le mari de Marie a retrouvé un emploi, annonce la mère de deux enfants, le sourire aux lèvres.

(1) Le prénom a été changé pour préserver l'anonymat de la famille.


Photos du rassemblement par Martial Souchard LDH LR-Aunis :

https://picasaweb.google.com/113610342093894051121/SoutienAuxMalLogesEtAuDAL10Mars2012LaRochelle?authkey=Gv1sRgCMWt5p3Wx6_xQQ

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 13:49

Auteur de l'article : LDH : http://www.ldh-france.org/Logement-une-politique-a-coucher

Logement : une politique à coucher dehors

Communiqué LDH 
La Ligue des droits de l’Homme appelle à participer aux manifestations du 10 mars pour une autre politique publique du logement au rebours de ce qui s’est fait pendant des années, une politique à coucher dehors au sens propre pour tant de gens.
 

La crise du logement frappe des millions de personnes en raison du prix des loyers, du manque de logements sociaux, et d’une orientation vers les profits du marché immobilier et non pour la demande sociale. La Cour européenne des droits de l’Homme le disait déjà en 1986 (Arrêt James du 21 février) : « le logement [est] un besoin primordial dont on ne saurait abandonner la satisfaction aux forces du marché ». 25 ans après, la sentence reste toujours valide. Se loger est pour chacun une nécessité vitale. Spéculer sur cette nécessité pour faire du logement une marchandise rentable est particulièrement scandaleux.

La Ligue des droits de l’Homme dénonce donc le désengagement de l’Etat qui se traduit par l’absence de mesure de relance massive de la construction du logement social accessible aux ménages les plus modestes. Cette scandaleuse absence de volonté politique renvoie de fait le droit effectif au logement au rayon des moulinets de tribune.

Pourtant sans logement ou mal logés, elles et ils ne sont pas sans droits !

La Ligue des droits de l’Homme demande un moratoire afin qu’à la date du 15 mars, qui marque la possibilité légale de pratiquer des expulsions locatives, aucune ne soit opérée sans relogement ou hébergement ; que des familles avec enfants, des sans-abris toujours plus nombreux, soient condamnés à vivre dans la rue, à errer d’habitats insalubres en abris de fortune à cause du manque de logements et d’hébergements en nombre suffisant est un scandale auquel il faut mettre fin.

La LDH demande par ailleurs qu’il soit mis fin à un système des hébergements qui contraint les gens à errer quotidiennement d’un foyer d’hébergement à un autre, sans considération pour le lieu de travail ou celui de la scolarisation des enfants.

Cette situation qui sévit depuis des années, constitue une atteinte intolérable à la dignité des personnes. Elle doit changer. Loger les habitants, tous les habitants, est une responsabilité première de l’Etat républicain ; elle relève d’une volonté engageant la puissance publique dans une perspective globale associant les politiques de la ville, de l’urbanisme, du foncier, de l’habitat, et de l’aménagement du territoire. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est une condition indispensable à l’accès à une citoyenneté effective.

C’est pourquoi, La Ligue des droits de l’Homme appelle à manifester le 10 mars, partout en France pour une autre politique du logement qui répondent aux besoins des sans-logis et des mal-logés.

A l’appel de la Plateforme logement des mouvements sociaux (25 associations et syndicats), avec le soutien d’ organisations politiques (EELV, Front de Gauche, NPA, PG), avec la participation de la Ligue des droits de l’Homme, des manifestations se dérouleront dans plus de vingt villes, samedi 10 mars (Amiens, Angers, Bordeaux, Clermont Ferrand, Forcalquier, La Rochelle, Lille, Lorient, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Notre Dame des Landes, Paris, Poitiers, Rennes, Toulon, Tours …)

En Ile-de-France, la manifestation se déroulera à partir de 14h30, Place de la Bastille.

Télécharger le tract LDH « logement », réalisé dans le cadre de la campagne électorale : 

ldh-tract-pacte-logement-2 ldh-tract-pacte-logement-2


La Section LDH de La Rochelle-Aunis appelle à participer au Rassemblement qui aura lieu ce SAMEDI 10 MARS à 14h devant la Préfecture de La Rochelle.

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 09:42

Plaidoiries

Le Mémorial de Caen, grâce au soutien de la Région Basse-Normandie, propose aux lycéens de la France entière, des DOM et des établissements français à l’étranger d’exprimer leur indignation face à des atteintes fondamentales aux Droits de l’Homme.

Depuis 14 ans, des milliers de jeunes ont participé au concours de plaidoiries des lycéens et sont ainsi devenus les défenseurs d’une cause qui leur tient à cœur. Chaque année, au Mémorial, devant un jury composé de personnalités, un jury de lycéens et devant un auditoire de 3000 personnes, les équipes lauréates présentent leur plaidoirie.


Avec le soutien des partenaires du concours, Amnesty International, Reporters sans Frontières, la MGEN et les éditions Play Bac, quatre prix récompensent les qualités de conviction et d’engagement des jeunes avocats en herbe.

Ce concours, qui montre tout le talent d’adolescents faisant le choix de l’engagement en faveur des autres, s’inscrit dans une démarche civique d’Education à la Paix. Il est une formidable tribune d’expression et de liberté.

http://www.memorial-caen.fr/lyceen1/

dossier-de-presse-lyceens-2012 dossier-de-presse-lyceens-2012      recueil-lyceens-2012 recueil-lyceens-2012

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 11:59

 

Mission réussie à Châtelaillon

Le DAL est satisfait : l'article visant les précaires en camping sera retiré.

 

250 manifestants, samedi après-midi, devant la mairie de Châtelaillon.

250 manifestants, samedi après-midi, devant la mairie de Châtelaillon. (photo pascal couillaud)

 

À l'issue de la manifestation qui s'est déroulée, samedi après-midi, dans sa bonne ville de Châtelaillon, Jean-Louis Léonard a lancé une idée qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Le député-maire de « Châtel » suggère que les maisons classées en zone noire après la tempête Xynthia, rachetées par l'État et reclassées en zone sécurisée, soient mises à la disposition des acteurs du logement social. Plutôt que d'être démolies. « Je pense qu'on pourrait en trouver une cinquantaine, explique-t-il, après s'être assuré, évidemment, de la sécurité ».

Châtelaillon 4e sur 18

Mehdi Elbouali, président de l'association Droit au logement en Charente-Maritime (DAL 17), qui se démène depuis plus d'un an auprès des pauvres et des mal logés, a aussitôt salué cette initiative. « Je soutiens la proposition de M. Léonard », a-t-il souligné. L'affirmation a d'autant plus de valeur que le président du DAL 17 était très sévère, jusqu'ici, pour le député UMP.

 

D'une part, Jean-Louis Léonard est à l'origine d'un amendement à la loi « relative à l'hébergement de plein air », qui a pour conséquence de limiter à trois mois la durée de résidence dans un camping. C'est contre cette disposition que protestaient les 250 personnes réunies samedi devant la mairie de Châtelaillon (« Sud Ouest Dimanche » d'hier). D'autre part, Droit au logement reproche au maire la faible proportion de logements sociaux dans sa commune.

 

Jean-Louis Léonard estime à 6 à 7 % cette proportion (le DAL la chiffrait à 4) et explique qu'il y a plus mauvais élève que lui en la matière. « Nous nous classons 4e de la Communauté d'agglomération de La Rochelle (CdA) ». Et la CdA compte 18 communes

La domiciliation reconnue

Quant à l'article de loi qui aurait contraint les personnes en situation précaire, vivant dans une caravane ou un mobil-home, à lever le camp au bout de trois mois, il sera retiré. M. Léonard l'avait annoncé dès vendredi, il l'a confirmé samedi à la délégation reçue à la mairie.

Jean-Baptiste Eyraud, fondateur et porte-parole du DAL, Mehdi Elbouali, Mgr Gaillot, l'ex-évêque d'Évreux, et Henri Molinier, président de la Ligue des droits de l'homme (LDH) en Charente-Maritime, ont pris acte de cette décision. Jean-Baptiste Eyraud était d'autant plus satisfait que le député charentais s'est engagé à œuvrer pour que la domiciliation des personnes vivant en camping soit reconnue. Elle leur permettrait de bénéficier de prestations sociales.

Samedi, à Châtelaillon, les militants et sympathisants du DAL ont reçu le renfort de ceux de Halem (association des Habitants de logements éphémères ou mobiles) du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), de la CGT, de l'association Le Toi Kétatous, de la LDH, du Parti de gauche et des membres de l'association d'opposition Vivre à Châtelaillon. Mais il est une manifestante qui a été très remarquée : SuzanneTallard, maire d'Aytré et candidate aux législatives dans la 2e circonscription. Celle de M. Léonard.

http://www.sudouest.fr/2012/01/30/mission-reussie-a-chatelaillon-619060-4658.php

 

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 18:16

 

Droit au logement vent debout contre la « loi Léonard »

L'article visé par le DAL concerne l'interdiction de vivre au camping en permanence.

C'est un tout petit article, en fait un amendement, niché dans la loi « relative aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air, et portant des dispositions relatives au tourisme », qui a mis le feu aux poudres. L'article stipule qu'« en cas de location dans un terrain de camping et caravanage ou un autre terrain aménagé à cet effet, équipé ou non, d'un hébergement pour une durée supérieure à trois mois, le locataire fournit au loueur un justificatif de domicile de sa résidence principale datant de moins de trois mois ».

Voté le 16 novembre

Concrètement, cela signifie que l'on ne peut pas habiter plus de trois mois dans une caravane ou un mobile-home si on ne peut pas justifier d'un domicile fixe (1). C'est un peu étrange. Le texte viserait les gens ayant envie de « se les geler » dans une caravane pleine de courants d'air, plutôt que d'occuper leur logement… C'est pourquoi des associations, comme Droit au logement (DAL) y voient ce que, probablement, il faut y voir : « Une loi qui vise les sans-logis, réfugiés dans des campings, une nouvelle loi anti-pauvres ».

Manifestation samedi

 Cette loi, dont le rapporteur est le député-maire UMP de Châtelaillon, Jean-Louis Léonard - à l'origine de l'amendement qui fâche -, a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 16 novembre dernier. « À l'unanimité », souligne M. Léonard. Certes. La loi a bien été votée par les socialistes (la députée PS Pascale Got a d'ailleurs travaillé à la préparation du texte) qui siégeaient à l'Assemblée ce jour-là. Ou plutôt ce soir-là, car la loi en question a été votée en deuxième séance (levée à 0 h 50).

Ce détail n'a pas échappé à Mehdi Elboulaoui, président de DAL en Charente-Maritime, et cela n'est pas fait pour le réconforter. Hier, il a annoncé un rassemblement, ce samedi à 14 heures, devant la mairie de Châtelaillon, pour demander le retrait de l'amendement. Jean-Baptiste Eyraud, le fondateur du DAL, se joindra aux protestataires, ainsi que des membres de l'association Halem (association des habitants de logements éphémères ou mobiles), de la Ligue des droits de l'homme et du MRAP.

« Il y a 30 personnes à Beaulieu qui vivent dans des campings et qui n'ont pas le choix, parce que c'est ça ou la rue. Je sais qu'il y a des personnes dont c'est le choix, mais leur nombre est insignifiant. Cette loi est profondément illogique et immorale. Et c'est une atteinte aux libertés. En quoi est-ce que cela cause un préjudice ? », s'interroge M. Elboulaoui. Qui ajoute qu'à Châtelaillon, la loi SRU n'est pas respectée » (loi instituant plus de 20 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants, NDLR).

« Il ne faut pas me prendre pour un niais », répond Jean-Louis Léonard. « Je pense qu'il y a un peu d'agitation politique derrière tout ce bruit. » Le député de Charente-Maritime, « surpris de la méthode », s'étonne que « les associations n'aient pas demandé à être reçues quand le texte était en commission. La rédaction de l'amendement n'est pas satisfaisante, mais ce n'est pas une raison pour occulter le problème. L'hébergement en camping peut constituer une solution, mais à condition qu'il soit sous contrôle, parce qu'il y a des gens qui profitent de la situation. Il me semble normal que les maires, qui sont les mieux placés, aient un pouvoir de contrôle. »

« Je souhaite que la loi passe, poursuit Jean-Louis Léonard, car elle contient d'autres points intéressants. Quant à l'amendement, on peut le revoir et le modifier. » Peut-être est-ce ce qui sera proposé, jeudi, à Jean-Baptiste Eyraud et Mehdi Elboulaoui, qui seront reçus à l'Assemblée nationale par Jean-Louis Léonard. « Il est plus intéressant de se rapprocher pour discuter que de s'affronter », estime-t-il.

Christiane Poulin

(1) Les mairies peuvent toutefois accorder des dérogations.

http://www.sudouest.fr/2012/01/24/droit-au-logement-vent-debout-contre-la-loi-leonard-613871-4658.php

 


Section LDH de La Rochelle-Aunis

 

          On pourrait même expulser les pauvres qui n’ont plus qu’une tente !

Un projet de loi, voté le 16 -11- 2011 en première lecture à l’Assemblée Nationale, va venir en discussion au Sénat. Ce texte relatif aux habitats légers de loisirs et à l’hébergement de plein air risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l’année sur un terrain de camping, dit un Appel national signé par 35 fédérations et associations nationales, dont la L.D.H. (http://www.ldh-france.org/On-pourrait-meme-expulser-les-pauvres...)

En effet, les dispositions d’un nouvel article L. 335-1 de ce projet de loi obligent les personnes qui résident en camping pendant plus de 3 mois à justifier d’une résidence principale. Il instaure par ailleurs de nouvelles taxes de séjour.

Autrement dit, désormais, on pourrait expulser les plus pauvres de leur campement au bout de 3 mois ! Et cela même en plein hiver ! Et même s’ils payent leur redevance ! Quand à la loi DALO (Droit au Logement Opposable, de mars 2007), elle est inopérante puisque, malgré les multiples demandes, une personne reconnue prioritaire par la commission de médiation peut se faire expulser de là où elle est sans qu’on lui ait d’abord proposé un nouveau logement ! 

Ainsi, au total, grâce à cette généreuse proposition de loi portée entre autre par Mr Jean-Louis Léonard, député UMP et Maire de la station balnéaire de Châtelaillon -Plage, on est encore moins protégé quand on vit dans une tente ou une caravane sur un terrain de camping, faute de logement décent. 

C’est un projet de loi profondément inhumain, qui sacrifie la dignité des sans-logis à l’image « propre »  de stations touristiques de standing. C’est une atteinte à la liberté des hommes et des femmes déjà privés de logement, à l’un des Droits fondamentaux de l’Homme.

 

La section de la Ligue des Droits de l‘Homme de La Rochelle-Aunis répond à l’appel de Droit Au Logement 17 et invite ses adhérent-e-s et ami-e-s, tous-tes les citoyen-ne-s de notre agglomération et de notre département à participer au rassemblement qui aura lieu ce SAMEDI 28 JANVIER à partir de 14h devant la Mairie de Châtelaillon, pour exiger le retrait de l’article L. 335-1 de la proposition de loi (http://www.senat.fr/leg/ppl11-114.html), article intitulé « Justification de la domiciliation du locataire d’emplacement » :

« En cas de location dans un terrain de camping et caravanage ou un autre terrain aménagé à cet effet d’un emplacement, équipé ou non d’un hébergement, pour une durée supérieures à trois mois, le locataire fournit au loueur un justificatif de domicile de sa résidence principale datant de moins de trois mois (…) »

 

 

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 13:27

VoeuxLDH

Adhérer

La Ligue des droits de l’Homme : une association pour une citoyenneté engagée

Parce qu’il n’y a pas de citoyenneté sans citoyenEs, la LDH ne se conçoit pas sans l’engagement des citoyenEs qui la rejoignent. Association (loi de 1901), elle vit essentiellement grâce au dévouement de ses adhérentEs, à leur engagement et leurs participations financières : cotisations, abonnement à sa revue Hommes et Libertés et dons.

En adhérant à la LDH, vous choisissez de jouer un rôle actif !

• Pour promouvoir et défendre tous les droits, individuels et collectifs, civils, politiques et sociaux ;

• Pour combattre toutes les discriminations, le racisme, l’antisémitisme ;

• Pour une citoyenneté active, coeur de ses valeurs depuis sa naissance (lors de l’affaire Dreyfus) dans l’actualité civique et politique nationale ;

• Pour renforcer la liberté et promouvoir une égalité effective, ici et maintenant, en France, en Europe et dans le monde.

En adhérant à la LDH, vous choisissez de jouer collectif !

• Notre engagement pied à pied pour la promotion des droits prend appui sur des sections locales autonomes et sur une direction nationale renouvelée tous les deux ans.

• Enraciné dans le quotidien, il se construit sur une réflexion à long terme sur l’avenir de la République, de la citoyenneté, de la démocratie dans un monde mouvant.

• Parce que les droits fondamentaux sont universels, la LDH est partie prenante de l’Association européenne de défense des droits de l’Homme (AEDH) et de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH). Elle participe au processus des Forums sociaux mondiaux aux cotés des multiples organisations de défense des droits de l’Homme.

En adhérant à la LDH, vous choisissez de construire l’avenir !

• Parce que le monde bouge, vite, et pas toujours dans le bon sens, la LDH travaille sans cesse à la déclinaison contemporaine et offensive de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Cela concerne aussi bien les migrations internationales que les biotechnologies, le logement ou les usages de l’Internet etc.

• Parce qu’elle pense que l’avenir de l’humanité est solidaire, que la planète a besoin d’un développement durable, la LDH place les droits fondamentaux au cœur de la mondialisation pour laquelle elle s’engage. Parce que ces droits sont indivisibles, la LDH est attentive aux enjeux de libertés civiles, de droits sociaux, culturels, économiques et environnementaux. Sur tous ces enjeux, la LDH en appelle aux décideurs, aux élus, à l’opinion publique.

La LDH a besoin de VOUS !

Téléchargez ce bulletin d’adhésion à envoyer avec votre cotisation à la Ligue des droits de l’Homme :

Section de La Rochelle-Aunis : 99, rue Nicolas Gargot 17000 La Rochelle. Tél : 05 46 34 54 08
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:50
PALESTINE, PAS D’ETAT
SANS LA FIN
DE LA COLONISATION
A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple Palestinien, le Collectif rochelais pour la Palestine vous invite à venir nombreux – et à faire venir – auprès de l’olivier, planté le 29 mars 2008, à la Faculté de droit de La Rochelle, en présence de Monsieur le député-maire Maxime BONO,
Le mardi 29 novembre de 12H à 14H,
À la Fac de droit*,
 Pour réaffirmer notre soutien collectif, plus que jamais nécessaire, au peuple Palestinien, dans sa lutte pour une paix juste et durable, dans un Etat homogène, indépendant et souverain,
Nous manifesterons notre engagement, ensemble dans un moment convivial et solidaire, avec boissons chaudes et froides.
* Rendez-vous à gauche de l’allée qui conduit à l’entrée principale de la Fac de droit, 39 rue Vaux de Foletier (rond-point Gaston-Perrier) – parking.
    Associations membres du Collectif : AFASPA, AFPS, Artisans du Monde, Association des Palestiniens de France, ATTAC 17, CCFD, CGT, CIMADE, CNID, EELV, FAL, FSU, LDH LR, Mouvement de la Paix, MRAP, NPA, PCF, Peuples solidaires, Membre observateur : AI
Collectif Rochelais pour la Palestine : Contact 05 46 43 48 11
 
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 21:52
Vendredi 19 août 2011 à 06h00 
Pour aider Muharem

Le réseau de vigilance attire l'attention sur la famille du Kosovar en rétention.

 
Ce soir, les membres du Réseau de vigilance citoyenne vont grossir les rangs du cercle de silence qui se tient une fois par mois devant la mairie. Avec à l'esprit un cas bien précis, celui de Muharem Saciraj, placé en rétention administrative au centre de Metz le 1er août.
Depuis cette arrestation, « Sud Ouest » s'est régulièrement fait l'écho de la situation dans laquelle se trouve la famille Saciraj, situation aggravée par l'éloignement du père, retenu à des centaines de kilomètres de La Rochelle. Or, hier, le juge des libertés a de nouveau prononcé le maintien en rétention de M. Saciraj, qui avait fait appel de la décision. D'où la colère des citoyens du Réseau de vigilance, qui estiment que cette mesure ne se justifie pas.
Roms et musulmans
Pour Muharem Saciraj et les siens, le cauchemar a commencé dans leur pays d'origine, le Kosovo. Muharem et son épouse, âgés de 30 ans, sont des Roms de confession musulmane, rejetés par les Serbes comme par les Albanais. Avec leurs deux enfants, ils vivaient à Vücitrn - région de Mitrovica, jusqu'en septembre 2009, date à laquelle ils ont fui les persécutions. Arrivé en France, Muharem Saciraj a déposé une demande de droit d'asile, sans succès jusqu'à présent.
C'est ainsi, à la suite d'un banal contrôle de son véhicule, à Troyes, alors qu'il rendait visite aux sœurs de sa femme, que les policiers ont découvert la situation irrégulière de M. Saciraj (1). La procédure administrative a suivi son cours et le jeune Kosovar, qui risque d'être expulsé du territoire français, est séparé de sa famille depuis trois semaines. Une famille qui va bientôt s'agrandir puisque Mme Saciraj, mère de trois enfants de 6, 4 et 2 ans, est enceinte de sept mois.
Des enfants menacés
En outre, la grossesse de Mme Saciraj pose des problèmes (risque d'accouchement prématuré). Quant au garçon de 6 ans, il doit intégrer à la rentrée un institut spécialisé de La Rochelle, en raison d'un handicap psychomoteur. Ce qui est impensable au Kosovo, où la famille peut être expulsée.
Le 6 août, la Cour européenne des droits de l'homme a suspendu la mesure d'éloignement dont fait l'objet M. Saciraj. Mais le juge des libertés de Troyes n'en a pas tenu compte. C'est pourquoi le Réseau de vigilance, qui dénonce « la criminalisation des migrants », appelle les citoyens à participer au cercle de silence de ce soir, à partir de 18 h 30, sur la place de l'hôtel-de-ville.
Christiane Poulin
(1) L'obligation de quitter le territoire français lui a été notifiée par la préfecture de Charente-Maritime le 13 décembre 2010.
Samedi 20 août 2011 à 06h00
Ensemble pour Muharem
Ensemble pour Muharem
Ce n'est pas courant en période estivale : les Rochelais formant le cercle de silence, hier à 19 heures, devant la mairie, étaient au nombre de 45. Plus deux ou trois hors du cercle, distribuant les tracts et informant les passants. Ce rassemblement était particulièrement dédié à Muharem Saciraj, Kosovar en rétention à Metz, loin de sa famille qui réside à La Rochelle.PHOTO XAVIER LÉOTY

Le réseau propose une nouvelle forme d'action pour demander la libération de Muharem Saciraj :

Mardi 23 Août à 10h30 devant la préfecture
de La Rochelle.

 
Il s'agit de faire un tas de valises devant la préfecture afin de sensibiliser les personnes qui s'y rendent, mais aussi ceux qui ne font que passer (distribution de tract à prévoir).
 
La mise en place de l'action et son déroulé sont très simples : il suffit de venir mardi à 10h30 avec un maximum de valises et de sacs à dos afin de les entasser. Plus nous aurons de valises et plus l'action sera percutante ! Il faut coller sur les valises des slogans tel que "30 000 expulsés", "Expulsion",...
Voici un aperçu de ce type d'action dans d'autres villes :
 
Pour ceux qui ne peuvent pas venir mais qui ont des valises à prêter pour cette matinée, je vous propose de les déposer à mon domicile (dans le quartier de tasdon à la rochelle) dès que possible et ainsi contribuer à la réussite de cette manifestation. Pour cela, vous pouvez me joindre au 06 75 48 90 08.
Nous comptons sur vous pour que la mobilisation ne faiblisse pas et que Muharem puisse sortir rapidement du CRA et retrouver sa famille.
Vous trouverez ci-dessous:
- le tract pour l'action de Mardi matin devant la préfecture,
- des idées de phrases à accrocher sur vos valises....
A Mardi...et n'oubliez pas vos valises!!!
 
Rézovigilance 17
 
 

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