Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:45

 

Auteur de l'article : LDH
Liberté, égalité, fraternité… Retrouver la République
Rassemblement le 14 juillet à 11h00, place de la Bastille à Paris et dans de nombreuses villes de France 

Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l’Etat s’acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les Gens du voyage, les Français d’origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d’« assistés »… Elles ont ressorti le vieux mensonge d’une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd’hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d’extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l’autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002.

Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, nous ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous. Nous refusons que la peur soit utilisée pour faire reculer nos libertés, que les inégalités soient encouragées par l’injustice fiscale, le recul des droits sociaux et la démolition des services publics.

Nous refusons cette République défigurée ; celle que nous voulons, c’est la République « laïque, démocratique et sociale » que proclame notre Constitution ; celle du 14 juillet 1789, du rassemblement populaire de 1936 ; celle, enfin, du Conseil national de la Résistance. Celle qui s’attache inlassablement à garantir à tous l’égalité en dignité et en droits, l’égale liberté, l’égal respect de la part de ceux qui les gouvernent.

C’est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences pour le retour de cette République que nous voulons plus que jamais libre, égale et fraternelle.

Deux cent vingt-deuxième anniversaire de la prise de la Bastille, ce 14 juillet est le dernier avant l’échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit : en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd’hui et demain.

Le Jeudi 14 Juillet, au moment du Défilé militaire à La Rochelle (qui aura lieu de 10h 45 à 12h du Gabut vers l'Hôtel Océanide, cette année), la Section LDH de La Rochelle, réunie ce mardi 28 juin à 18h,  propose à tou-te-s les ligeur-se-s, ainsi qu'à toutes les organisations rochelaises de nous retrouver de 10h à 12h 30, Place du Commandant de la Motte-Rouge, à La Rochelle, pour distribuer ensemble cet Appel national lancé par 50 organisations

(Voir le site www.nonalapolitiquedupilori.org)

Tract LR : 14JuilletLR 14JuilletLR


 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 13:06
Lettre aux organisations rochelaises, à propos
de l'Appel rochelais à manifester le Samedi 28 mai à 11H - Quai Duperré (La Rochelle)
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ligue des droits de l’Homme                                            

Section de La Rochelle

99, rue Nicolas-Gargot

17000 – La Rochelle

 Cher-e-s ami-e-s

28 mai : refuser la xénophobie et la chasse aux étrangers

La LDH  a décidé de s’associer aux manifestations prévues le 28 mai à l’initiative du collectif

« D’ailleurs nous sommes d’ici ».

Le gouvernement continue à faire des étrangers des boucs émissaires, agitant par exemple le spectre de l’invasion, alors que c’est la Tunisie qui accueille les réfugiés fuyant la Libye. Et pendant ce temps, enfermé dans une politique sécuritaire massive et aveuglé par de dangereux calculs électoraux, le gouvernement organise la chasse aux quelques milliers de Tunisiens venus en Europe, tout en prétendant apporter son aide à la révolution tunisienne.

En agissant ainsi, les autorités françaises font de la xénophobie le maître-mot de leur politique et montrent qu’elles sont devenues le challenger du Front national.

Parce que cette politique est mortifère pour les droits, la LDH appelle ses militant(e)s à se joindre aux manifestations prévues le Samedi 28 mai 2011 à 11h Quai Duperré L-R.

http://dailleursnoussommesdici.org/

http://www.ldh-france.org/28-mai-refuser-la-xenophobie-et-la

Partager cet article
Repost0
27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 08:54

Appel national, unitaire, à MANIFESTER CE 1er MAI 2011
(La LDH est co-signataire)
La Rochelle: Rendez-vous Place de Verdun - 10h 30

1erMai2011LR

http://www.ldh-france.org/Appel-pour-un-1er-mai-de-refus-du

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 08:23

Rencontre autour d’un repas au Rigoletto à la Rochelle, Mardi 15 février 2011.

Nous étions réunis autour de la table : Dadou KHEL (Ligue de l’Enseignement) ,

Bernard TAILLEBOT (Syndicat de la Magistrature, Abdelwahed TATOU ( MRAP),

Annick et Jean AZEMA (Mouvement de la Paix), 

Céline GUILLAUME, Henri BENNI et Evelyne PELLEGRINI et

Henri MOULINIER (Ligue des Droits de l’Homme).

Avait demandé à être excusés Colette DAVAZE (décès d’une parente très proche), Georges GUILLEMAUD (travail). Etaient attendus : Daniel GUERIN (Attac), Christophe GEFFRE (Solidaires 17) et Lofti HAM (empêchement professionnel de dernière minute ).

Nous avons échangé sur le sens de notre démarche COMMUNE, celle d’une cinquantaine d’associations et syndicats au plan national (voir le site dédié au Pacte : www.pactecitoyen.org) : dans la perspective des débats essentiels pour la démocratie dans les 12-13 mois à venir (élections), nous souhaitons assortir nos analyses critiques de PROPOSITIONS ALTERNATIVES concrètes, dans le respect de notre indépendance, en saisissant LES ACTEURS POLITIQUES (partis, mouvements, élus, candidats) dans un démarche CITOYENNE.

Nous avons échangé sur des thèmes et formes de rencontres sur notre secteur rochelais et proposons  à tous les signataires locaux du Pacte:

  1. De nous joindre à l’initiative « pour la diversité », coordonnée par la Ligue de l’Enseignement, en mars, en particulier au Village de la diversité sur le Cours des Dames – Vieux Port, le Samedi 26 mars de 14h à 19h (village de Tivolis mis à disposition par la Ville de La Rochelle). Des animations sont prévues (groupes musicaux, théâtre-forum, … des tivolis sont encore disponibles ou à partager. Contacter Elodie à la Ligue de l’Enseignement : 05 46 41 00 05 – Une réunion d’organisation est prévue Lundi 21 février – 18H 30 – Résidence Lafayette

  2. De proposer que notre ami Bernard TAILLEBOT, représentant du Syndicat de la Magistrature, voit, avec ses collègues, la faisabilité d’une rencontre-débat, dans le cadre du Tribunal de L.R., autour du thème : Faut-il des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels, comme le propose le Président Sarkozy ?

  3. De voir avec le Mouvement de la Paix la possibilité de contribuer à la Semaine de la Paix, en Juin.

Nous vous proposons de donner votre avis et de contribuer, sans attendre, à l’initiative du Village de la diversité le Samedi 26 Mars. Tous les signataires du Pacte sont invités.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 09:26

Trois familles déboutées du droit d’asile sont désormais menacées de se retrouver à la rue sans aucun moyen de subsistance.

 

-          On vient de leur signifier qu’elles vont être expulsées de leur logement en CADA (Centre d’accueil pour demandeurs d’asile) avec pour seule solution quinze jours d’accueil d’urgence. Ensuite, elles seront à la rue.

 

-          On leur supprime tout moyen de subsistance, faute de service social habilité pour instruire leur demande d’allocation mensuelle au titre de l’Aide sociale à l’enfance.

 

-          Elles sont menacées d’être expulsées d’un pays, la France, qu’elles ne se résoudront jamais à quitter de leur plein gré car elles ont tout perdu dans leur pays d’origine ou y sont encore gravement menacées.

 

Ces trois familles sont composées d’adultes, de nouveaux-nés et/ou d’enfants scolarisés depuis plusieurs années dans les écoles de La Rochelle et de son agglomération. Tous se retrouvent ainsi  sans logement, sans ressources, sans droits, humiliés, désespérés.

 

Pourtant, ils ne sont ni des délinquants ni des fauteurs de troubles, juste des femmes, des hommes et des enfants qui ont fui la guerre, les persécutions avec l’espoir que la France leur offrirait des conditions de vie dignes d’êtres humains.

Nous, membres du réseau de vigilance de La Rochelle, refusons cette situation et demandons au Préfet de régulariser ces familles et de leur offrir l’hébergement et l’accompagnement social auxquels elles ont droit.

Pour tout renseignement: Valérie : 06.81.16.70.51

communique 22 12 2010 communique 22 12 2010

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 09:38

L'analyse de la circulaire du 18 janvier 2010 sur les Associations démontre le danger encouru par celles-ci.

La circulaire du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les Pouvoirs Publics et les associations prétend « clarifier et sécuriser le cadre juridique des relations financières entre pouvoirs publics et associations, et simplifier les démarches effectuées par les associations ». La conclusion affirme que « cette circulaire participera pleinement de la reconnaissance de l’action des associations et de l’essor du mouvement associatif auquel le gouvernement a réaffirmé son attachement ».

Or, le titre du texte énonce l’inverse de son contenu.

En effet, l’objectif principal, est de redéfinir les modalités de financement des associations au regard de la réglementation européenne relative aux aides de l’État et des collectivités Publiques. 

Désormais, pour les associations qui sollicitent un agrément, un tronc commun d’agrément est mis en place sur la base de 3 critères : objectifs d’intérêt général, mode de fonctionnement démocratique et transparence financière.

La circulaire de 5 pages bien serrées, est un véritable énoncé de doctrine, cependant difficile à résumer et à interpréter.

On peut retenir certains points significatifs et particulièrement « dangereux » pour les associations.

- La circulaire note ainsi que, de fait, un nombre croissant d'activités exercées par les associations entrent dans le champ d'application du droit communautaire,notamment parce qu'elles sont considérées comme étant de nature économique. Ainsi, une association sans but lucratif exerçant une activité économique d'intérêt général et sollicitant un concours financier public sera qualifiée d'entreprise au sens communautaire et soumise à la réglementation des aides d'Etat pour la partie de son activité qui est « économique ».                      

- Le fait que l'activité concernée puisse être de nature « sociale » n'est pas en soi suffisant pour faire exception à la qualification d'activité économique au sens du droit des aides d'Etat ;

- Le fait que l'entité susceptible de bénéficier du concours public ne poursuive pas un but lucratif ne signifie pas que les activités qu'elle exerce ne sont pas de nature économique ;

- Seules échappent à cette qualification les activités liées à l'exercice de prérogatives de puissance publique ou certaines activités identifiées par la jurisprudence communautaire, comme les prestations d'enseignement public ou la gestion de régimes obligatoires d'assurance.
Dans la pratique, la grande majorité des activités exercées par les associations peuvent être considérées comme des « activités économiques », de sorte que les aides publiques qui y sont apportées
doivent respecter la réglementation européenne sur les aides d'Etat.

Retenons

1 la réglementation européenne des aides d’État s’applique aux associations.

 « La réglementation dite des « aides d’État »  s’applique à toute « entreprise » recevant un financement public dès lors qu’elles exercent une activité « économique » d’intérêt général, et ce quel que soit son statut juridique, pour la partie de son activité qui est « économique ». Les règles d’encadrement des aides ne s’appliquent pas en revanche à sa part d’activité qui serait qualifiée de non économique ».

« Est qualifiée d’activité économique toute offre de biens et de services sur un marché. Seules échappent à cette qualification les activités liées à l’exercice des prérogatives de puissance publique ou certaines activités identifiées par la jurisprudence communautaire, comme les prestations d’enseignement public ou la gestion de régimes obligatoires d’assurance ». La circulaire interprète « Dans la pratique la grande majorité des activités exercées par des associations peuvent être considérée comme des activités économiques ».

Cette dernière affirmation constitue le cœur de la circulaire. Elle indique que le gouvernement français, dans son interprétation, ne reconnaît pas d’autre finalité aux associations que l’activité économique et méconnaît l’importance de l’objet social des associations qui cherchent à promouvoir la citoyenneté, développer la coopération, assurer le lien social, développer les pratiques culturelles, contribuer à l’éducation des jeunes, etc.

Dès lors qu’on accepte ce principe, les associations deviennent toutes des entreprises relevant de la concurrence libre et non faussée. Par exemple, de nombreuses associations travaillent au soutien scolaire. Dès lors qu’une entreprise privée se crée pour vendre du soutien scolaire celui-ci devient un marché et les subventions au soutien scolaire deviennent impossibles. De même, un centre qui s’occupe de jeunes en, situation de handicap peut avoir pour objectif la dignité et l’autonomie des personnes, il sera considéré comme prestataire à des petits clients.

Il est donc essentiel d’obtenir une définition plus précise de la part d’activités des associations qui seront qualifiées de non économique, et de définir comment prendre en compte les finalités réelles poursuivies.

2 Les subventions aux associations sont libres jusqu’à 200 000 euros sur 3 ans

« Les concours financiers versés sous forme de subventions à une association exerçant une activité économique d’intérêt général ne sont pas qualifiés d’aides d’État et ne sont soumis à aucune exigence particulière dès lors qu’il demeure inférieur à 200 000 euros sur 3 ans ».

Ce seuil est apprécié toutes aides publiques confondues, en intégrant les facilités accordées à titre gratuit par les collectivités publiques (mise à disposition de locaux, de personnel et de matériel). Au-delà, ils ne sont acceptables que s’ils sont regardés comme la compensation d’obligations de service public, définies comme suit :

 l’association est explicitement chargée, par un mandat d’intérêt général d’exécuter des obligations de service public clairement définies dans leur consistance, leur durée et leur étendue.

La compensation financière est calculée sur une base préalablement établie de façon objective et transparente
 cette compensation est strictement proportionnée au coût occasionné par l’exécution des obligations de service public assuré est périodiquement contrôlée et évaluée pour éviter la surcompensation
 dans le cadre des procédures de marchés publics ou de délégations de Service Public, les compensations financières échappent purement et simplement à la qualification d’aides d’État.

La circulaire opère une distinction par les niveaux de subventions. Cela est commode, mais n’est pas pertinent. Certaines petites associations sont de fait des entreprises unipersonnelles, alors que de très grosses associations, comme celles gérant des établissements pour personnes handicapées par exemple, poursuivent une autre finalité que l’action économique. La seule façon valable d’opérer des distinctions serait de considérer le projet associatif et de se donner les moyens de regarder la réalité des choses. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le juge européen avec l’arrêt Altmark. Mais cela impliquerait une capacité d’analyse, une indépendance de jugement des projets associatifs et une connaissance du terrain que les services spécialisés de l’État ont malheureusement perdues. L’absence d’évaluation réelle a rendu plus facile un certain nombre de dérives mercantiles qui rendent effectivement nécessaire une circulaire, mais certainement pas sur les bases qui sont imposées ici.

Le paragraphe suivant interprète ces dispositions en précisant que la réglementation européenne relative aux aides d’État n’impose pas le recours à la procédure de passation des marchés publics. La notion de mandat est suffisamment flexible pour intégrer les hypothèses dans lesquelles la collectivité publique approuve et finance les propositions émanant du secteur associatif dont elle reconnaît qu’elles répondent à une finalité d’intérêt général. La subvention peut constituer un mode de financement légal dans le cadre d’un service économique d’intérêt général (avec bien sûr les limitations énoncées plus haut).

Ce qui est visé dans ce chapitre, c’est le principe de la subvention. Bien sûr, celle-ci n’est pas formellement remise en cause, mais elle est tellement encadrée qu’elle devient exceptionnelle. On notera le glissement sémantique de « subvention » à « compensation ». Les subventions sont des actes par lesquels l’État ou une collectivité contribuent au financement d’une action d’intérêt général, en application du Code général des collectivités territoriales]. Ce texte traduit une tutelle de plus en plus pesante de l’Union européenne et de l’État sur la libre administration des collectivités.

 

3 Subventions d’un projet associatif

Au regard de la réglementation nationale relative à la commande publique, la subvention caractérise la situation dans laquelle la collectivité apporte un concours financier à une action initiée et menée par une personne publique ou privée poursuivant des objectifs propres, auxquels l’administration, y trouvant intérêt, apporte un soutien. Pour pouvoir bénéficier d’une subvention, une association doit être à l’initiative du projet, avec 2 cas de figure :
 soit le projet émane de l’association et ne donne pas lieu à contrepartie directe pour la collectivité publique. Elle ne correspond pas à un besoin préalablement défini, pour le compte duquel l’association agirait comme un prestataire rémunéré.
 soit le projet s’inscrit dans le cadre d’un appel à projets lancés par une collectivité publique.

4 Actions menées à l’initiative des collectivités

Si la collectivité est à l’initiative du projet, on se situe dans le cadre de la commande publique, avec deux modes d’intervention : le recours aux marchés publics (appel d’offres) ou la délégation de service public. Dans les deux cas, une publicité préalable et postérieure est nécessaire. Le marché public vise à répondre à un besoin de la collectivité et donne lieu à la rémunération d’une prestation.

5 Articulation avec la directive « Services ».

La circulaire affirme sans rire que la directive dite « services » est sans lien avec la question des subventions aux associations. Tout en précisant que de nombreux secteurs sont concernés à la fois par la présente circulaire et par l’application de la directive services, avec un principe de base commun de « réduction à l’état d’entreprise ».

Enfin en annexe II, il est proposé un modèle de convention

Ce modèle de convention imposé aux associations explicite de façon pesante les dispositions législatives et réglementaires dans lesquelles s’inscrit la convention, en alourdissant considérablement le caractère bureaucratique de ces conventions.

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 15:04

 Logo_PACTE-LR.jpgEn tant qu’organisations associatives et syndicales, nous n’avons vocation ni à exercer le pouvoir ni à construire des programmes politiques. Il nous revient en revanche, en toute indépendance, de faire entendre la voix de la société civile ; d’interpeller ceux qui sollicitent les suffrages des citoyens…

La démocratie suppose la séparation des pouvoirs et le contrôle citoyen des gouvernants

La vie privée et les libertés doivent être protégées contre l’envahissement du contrôle social et le risque d’une surveillance généralisée

La justice doit être indépendante et équitable, la police au service de la sûreté de tous

La République est fraternelle et égale

« Vivre ensemble » repose sur l’effectivité des droits sociaux, des solidarités

Lire, enregistrer et diffuser le Pacte :Pacte sept2010 Pacte sept2010

Organisations rassemblées autour du « Pacte pour les droits et la citoyenneté » : Association de promotion des cultures et du voyage ; Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) ; Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Céméa) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) ; Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia)  ; Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade) ; Confédération paysanne ; Confédération syndicale des familles (CSF) ; Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) ; Coordination européenne pour le droit des étrangers à vivre en famille  ; Coordination des associations pour le droit à la contraception et à l’avortement (Cadac) ; Droit au logement (Dal) ; Fédération des associations réflexion, action, prison, et justice (Farapej) ; Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) ; Fédération des associations de solidarité avec les travailleur-euse-s immigré-e-s (Fasti) ; Fédérations des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; France terre d’asile ; Fondation Copernic ; Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris) ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Ligue de l’enseignement ; La mutuelle des étudiants (LMDE) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement de la paix ; Observatoire international des prisons (OIP) ; Opération villages roumains solidarité (OVR) ; Le planning familial ; SNJ-CGT Audiovisuel publicSyndicat des avocats de France (Saf) ; Syndicat de la magistrature ; Terre des Hommes France ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union syndicale Solidaires ; Union nationale lycéenne (UNL)…

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 13:41

Ils étaient plus de 300 samedi matin à La Rochelle, sur le Cours des Dames face à la Grosse Horloge, à manifester contre la Xénophobie et la politique du pilori à l'appel de nombreuses associations locales et nationales.

Samedi 4 septembre 2010 6060

Henri Moulinier, président de la Ligue des Droits de l'Homme, section de La Rochelle, et Jean-Luc Delcampo, président de la Fédération de Charente-Maritime de la Ligue des Droits de l'Homme (Photo Martial Souchard).

Autres photos : Samedi_4_septembre_2010 Samedi_4_septembre_2010


Sur le plan national :

Forte mobilisation citoyenne face à la politique du pilori
 Communiqué LDH
A l’initiative des organisations syndicales, associations et partis politiques, sous l’unique bannière « Contre la xénophobie et la politique du pilori », après les signatures de près de 60.000 personnes de l’Appel citoyen, près de 140 manifestations qui ont accueilli 100 000 personnes ont eu lieu partout en France mais aussi devant les ambassades de France à Barcelone, Bruxelles, Londres , Bucarest, Rome, Vienne, etc.
 Les dizaines de milliers de manifestants ont dit leur refus d’une politique de la peur, de la xénophobie et des divisions qu’elles provoquent. Les manifestants ont voulu donner un coup d’arrêt à ces dérives dangereuses pour la démocratie, pour la paix civile et pour la réputation internationale de la France. Ils ne s’arrêteront pas à cette seule journée de mobilisation, même si elle fut intense, forte et citoyenne. La LDH appelle à la poursuite des actions autour d’un pacte citoyen qui doit unir toutes les forces qui se reconnaissent dans notre volonté commune de bâtir une République Laïque, Egale, Fraternelle et Libre. Paris, le 4 septembre 2010

Signer la pétition : http://nonalapolitiquedupilori.org/

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 08:07

  Xenophobie

 

SAMEDI 4 SEPTEMBRE

MANIFESTONS TOUS ENSEMBLES

 

Face à la Xénophobie et à la politique du pilori :

Liberté - Egalité - Fraternité


En Charente-Maritime

* La Rochelle : rassemblement à partir de 11h, Cours des Dames, face à la Grosse Horloge

* Saintes : rassemblement  à 10h, Place Bassompierre

* Royan : rassemblement à 11h30, Place Charles de Gaulle

Lire et signer l'Appel

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 23:00

Le lundi 23 août, le quotidien SUD-OUEST publiait un communiqué en page 14 sur la réaction face à l'expulsion des Roms de Dompierre :

SO__23aout.jpg

Ceci faisait suite à une correspondance du Président de la section rochelaise dont voici l'intégralité :


Les Roms de Dompierre s/Mer expulsés : ça règle quoi ?

 En pleine nuit, à minuit, la cinquantaine de Roms qui vivaient à Dompierre ont été embarqué dans un bus pour rejoindre Roissy et la Roumanie. Ils étaient là depuis novembre dernier, sans qu’aucun des services officiels ne s’en préoccupe. Mais le Président Sarkozy a décidé de liquider ces camps précaires de Roms.

Aussitôt dit, aussitôt fait, au mépris des Droits de l’Homme, des règles européennes de libre circulation et de libre établissement des citoyens européens. C’est pourtant bien M Sarkozy qui a fait décider par le Parlement français, sans référendum, le Traité de Lisbonne qui affirme ces principes. C’est bien lui et son équipe qui ont accepté d’élargir l’Union européenne à 27, en y intégrant des pays de l’Est, sans attendre, pour mieux profiter du faible niveau des salaires de ces pays.

Cette duplicité politique n’a d’égal que son caractère politicien, visant à faire des Roms des boucs émissaires pour mieux détourner l’attention du scandale Bettencourt-Woerth, de sa volonté de porter des coups au système de retraites, de la montée de la crise sociale et de son objectif de faire payer les déficits budgétaires à ceux qui n’en sont pas responsables !

Une telle démarche est dangereuse pour la République et ses valeurs de « Liberté, Egalité et Fraternité » dont M. Sarkozy devrait être le garant. Elle risque d’élargir le lit des Le Pen, de distiller le venin du racisme et de la xénophobie.

Cette situation rend plus actuel encore l’Appel national de 49 organisations appelant à manifester contre cette politique le Samedi 4 Septembre prochain à 14h 30, à Paris et partout en France. Une manifestation aura lieu à La Rochelle.

 

                                                                       Henri MOULINIER

 

                                                                                   Président de la LDH de La Rochelle


CP CoursdesdamesUne manifestation s'organise actuellement sur La Rochelle et devrait se tenir le samedi 4 septembre à 11h. sur le Cours des Dames, face à la Grosse Horloge


Lire et diffuser "L'Appel Citoyen" et Signer la pétition

Partager cet article
Repost0

  • : LDH La Rochelle-Aunis
  • : Ligue des droits de l'Homme et du Citoyen, Section La Rochelle-Aunis
  • Contact

Présentation

  • Ligue des droits de l'Homme et du Citoyen
  • Blog de la section de La Rochelle-Aunis de la Ligue des droits de l'homme.

Recherche D'articles

Bureau de la LDH LR-Aunis

Président: Jean Marie ARCIER (07 50 20 60 67)

Trésorière: Minika Orcasberro

Secrétaire: Claude Barbosa et secrétaire adjointe Martine PHILIPPE 06 50 13 64 68

Danièle CHABARDES GARONNE (droit des étrangers) (05 46 00 70 76)

 

Jacques CATRIN (Collectif diversité) 06 78 79 71 46

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Déléguée aux prisons: Denise PIAU ( 06 08 22 23 57)

                   °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Adresse mail LDH La Rochelle-Aunis : ldh.larochelle@ldh-france.org

 

Bureau de la LDH

Président: Jean Marie Arcier ( 07/50/20/60/67)

Trésorière: Minika Orscaberro