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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 15:28

Les mesures prises en urgence par le gouvernement, pour pallier le scandale public des conditions d’accueil des migrants rescapés des drames aux frontières de l’Europe, s’accompagnent d’un volet répressif que l’Observatoire de l’enfermement des étrangers entend dénoncer. Prétendant « doser accueil des réfugiés et fermeté », le ministre annonce « une mobilisation de nos forces, de nos préfets pour interpeller davantage, faire des procédures et placer ceux qui doivent l'être en rétention », ajoutant qu'il entend « optimiser les capacités de rétention administrative ».

Il s’agit d’enfermer pour tenter d’expulser toujours plus de migrants, une fois le tri effectué entre les présumés demandeurs d’asile et les autres. Cette opposition de principe entre deux catégories figées, migrants économiques ou réfugiés, traduit une vision binaire réductrice et simpliste de la réalité des mouvements migratoires actuels. Elle conduit à faire subir à des milliers de personnes la violence de l’enfermement et d’une expulsion, ou de sa menace, au détriment de leurs droits fondamentaux et ne répond manifestement pas aux défis posés par les questions migratoires en France et en Europe aujourd’hui.

Flagrante illustration des abus et de l’absurdité de cette politique, des Érythréens, des Soudanais, des Afghans sont quotidiennement interpellés puis conduits de force en centres de rétention. Dernier épisode en date, le placement en rétention d’une quarantaine de ces ressortissants arrêtés à Calais jeudi 18 juin. Réfugiés en puissance, certains cherchent asile ailleurs qu’en France, d’autres n’ont pas pu déposer de demande avant leur interpellation.

Ces tentatives d’expulsion sont vouées à la condamnation désormais habituelle des juridictions administratives, judiciaires ou de la Cour européenne des droits de l’homme. Ces personnes seront sans doute relâchées après avoir subi une privation de liberté abusive et la perspective angoissante d’une expulsion vers leur pays. Pour rien. Nous sommes loin des assurances du gouvernement qui parle de mesures prises « dans le strict respect des droits et du droit de ceux qui ont été poussés sur les chemins de l’exode »

Les associations de l’Observatoire de l'Enfermement des Etrangers (OEE) dénoncent depuis plusieurs années le caractère abusif que revêt ce recours à l’enfermement administratif et les violations graves et récurrentes qu'elle entraîne à l'encontre des droits des ressortissants de plus de 100 pays.

Elles rappellent que ces mesures graves de privation de liberté ont concerné près de 50 000 personnes chaque année en métropole et Outre-mer. Un chiffre sans commune mesure avec ce qui se passe dans d’autres pays européens et qui n’a fait que s’accroître avec l’actuel gouvernement.

A l’heure où le projet de loi immigration arrive en discussion devant l’Assemblée nationale, ce choix du gouvernement de recourir plus encore à l’enfermement des migrants est un très mauvais signe. Le projet de loi contient des dispositions qui dotent les préfets de pouvoirs coercitifs augmentés pour enfermer, assigner à résidence et expulser en contournant les recours à la justice. Allant en sens contraire des engagements pris par le candidat Hollande, cette politique ne fait que conduire à la banalisation de cette politique d’enfermement.

L’OEE appelle à la fin de cette politique d'enfermement, emblématique des pratiques administratives les plus abusives, et demande aux parlementaires de replacer au cœur de ces dispositions le respect des droits et de la dignité des personnes.

Organisations signataires membres de l'Observatoire de l'Enfermement des Etrangers:

ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), COMEDE, FASTI, Genepi, GISTI, La Cimade, Ligue des droits de l'homme, MRAP, Observatoire Citoyen du CRA de Palaiseau, Revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG) L’Observatoire de l’Enfermement des Étrangers (OEE) regroupe des associations et syndicats et propose une réflexion critique sur les conséquences de l’enfermement sur les personnes étrangères en France.

~~Communiqué de presse 23 juin 2015

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 12:56

~~Niort : Monsieur le Maire pourquoi avez-vous donc décidé de nous vidéo-surveiller…

Monsieur le Maire pourquoi avez-vous donc décidé de nous vidéo-surveiller alors que nous n’avons rien à nous reprocher ? Informons-nous et interrogeons-nous tant qu’il est encore temps.

Venez débattre avec nous le 29 juin à partir de 19h sur le parvis de la place du Marché. Le projet municipal de vidéosurveillance du centre ville de Niort est depuis plusieurs mois l’objet de nombreuses interrogations et d’une opposition grandissante.

Est-il justifié de porter atteinte à la vie privée des personnes en mettant sous surveillance leurs allées et venues, dans une ville où le taux de délinquance est l’un des plus faibles de France ? Nous ne le pensons pas ! Des associations de défense des libertés fondamentales, des partis politiques, des mouvements de citoyens se sont exprimés contre ce projet sans être entendus par la mairie pour l’instant. le Maire de Niort semble plus que jamais déterminé à passer en force sur ce sujet sans concertation préalable avec la population et particulièrement les habitants et les usagers du centre ville.

Le Maire a décidé soudainement d’accélérer le calendrier sans doute pour ne laisser ni le temps ni la place à un large débat public sur ce sujet qui concerne la liberté de chacun.

Il vient d’annoncer dans « Vivre à Niort » : Une réunion d’information publique à l’Hôtel de Ville (Salon d’honneur capacité de 250 places !!!) le lundi 22 juin à 20h sur inscription préalable. Information n’est pas concertation. La campagne d’affichage en cours sur les panneaux en ville affirmant " La Liberté pour chacun et la Sécurité pour tous ...discutons-en ensemble...". Ne doit pas faire illusion.

Dans une semaine le conseil municipal vote le choix du prestataire devant installer les caméras... Une décision prise en Conseil Municipal, une semaine plus tard, dès le lundi 29 juin à 18h ! Nous appelons les Niortaises et les Niortais à participer massivement à cette unique réunion.

Ce dispositif a un coût minimal d’investissement de 350 000€ dans un contexte de fortes réductions budgétaires notamment dans les domaines de la culture et du social. A ces coûts d’investissement, il faudra ajouter des coûts de fonctionnement. Les informations que nous avons collectées montrent des coûts d’investissement et de fonctionnement déraisonnables eu égard à la très faible efficacité de ces systèmes de caméras.

Nous espérons que cette réunion permettra à la population de s’informer réellement et concrètement sur les différents impacts de ce dispositif sur la vie quotidienne et ne sera pas qu’une réunion post-électorale faisant la publicité d’une méthode très onéreuse ayant largement montré depuis 20 ans son inefficacité dans l’espace public.

Le Maire prétend jouer la continuité avec un projet de l’équipe municipale précédente qui n’avait rien à voir car il était destiné à vidéo-surveiller des espaces clos et non l’espace public extérieur.

A toutes fins utiles rappelons que pour la LDH la vidéosurveillance de l’espace public extérieur ( non clos ) est dangereuse pour les libertés et inefficace. Nous nous y sommes opposés dans toutes les municipalités, quelle que soit leur couleur politique.

Sous prétexte d’une nécessaire collaboration avec les services préfectoraux et plus généralement de l’Etat, on nous sous-entend qu’il y aurait une obligation légale ou réglementaire imposée à une ville de la taille de Niort de s’équiper d’un système de vidéosurveillance.

A quoi bon s’interroger puisque nous n’aurions pas le choix réglementairement parlant ? Confusion toujours ou clarification ? Contrairement aux annonces de l’automne 2014, il est maintenant annoncé que le dispositif de vidéo-surveillance n’a pas pour but de prévenir et protéger des actes de délinquance mais uniquement de fournir la preuve en image à postériori à la suite d’une agression. Finalement pour le même prix, deux fois moins de service, contrairement aux annonces d’il y a quelques mois.

Comme l’expérience le prouve, l’effet dissuasif est limité, les caméras participent très rarement à la résolution des enquêtes (de l’ordre de 6% cf la « vidéoprotection » légende et usages véritables par Laurent Mucchielli dans les Cahiers de la Fonction Publique n°338 ) et il est parfaitement illusoire de compter sur ces installations pour une intervention en temps réel. Les agents sont postés par la Mairie devant les écrans et donc éloignés du terrain.

Monsieur le Maire pourquoi avez-vous donc décidé de nous vidéo-surveiller alors que nous n’avons rien à nous reprocher ? C’est la première des questions que les Niortaises et les Niortais doivent poser à cette réunion publique. En voici quelques autres, la liste n’étant pas exhaustive : La collectivité niortaise souhaite mettre à profit la manne constituée par les subventions accordées par l’Etat pour ce type d’équipement. Or, ces subventions ne concernent que l’investissement. Les coût très importants de fonctionnement (maintenance, renouvellement du matériel, salaires), supportés par la commune, auraient pu être consacrés à la mise en place de solutions plus en lien avec le contact humain. Si la municipalité accepte cette aide de l’Etat, aura-t-elle encore le choix de renoncer plus tard à la vidéo-surveillance ? Cette décision sera-t-elle, de fait, irréversible ? Le conseil municipal de Niort en a-t-il débattu ? Quels faits nouveaux en matière de délinquance justifient le déploiement au centre ville ? Quels sont les chiffres et sur quels lieux et quelle période ? Avez-vous été visiter un centre de vidéo-surveillance existant depuis une décennie dans une agglomération avec une taille, une sociologie et des statistiques de délinquance comparables ? Pour voir comment cela fonctionne ? Si une caméra est endommagée ou tombe en panne dans quel délai sera-t-elle remplacée ? Et à quel coût ?

Dans bon nombre de dispositifs de vidéo-surveillance les caméras en panne ne sont pas réparées ou remplacées faute de moyens financiers. Ce qui illustre le caractère purement électoraliste et démagogique de ce type d’installation. Le centre ville de Niort n’est-il pas déjà suffisamment vidéo-surveillé ? En effet environ 33 caméras de vidéo-surveillance sont d’ores et déjà installées au centre ville de Niort sur l’espace public. Qu’elles soient destinées à surveiller : les espaces publics ouverts autour de certains bâtiments publics de l’Etat, comme la Préfecture des Deux Sèvres et le Commissariat et au moins un parking public de surface, celui situé au pied du donjon. des entreprises privées, comme par exemple, des distributeurs de billets de banque ( DAB ) et un bureau de tabac.

A partir de ce simple constat nous devons nous interroger, dans le contexte de la ville de Niort, sur le bien fondé de la prolifération de tous ces différents dispositifs qui empiètent sur les libertés individuelles et collectives de chacun. En parallèle au Conseil Municipal du 29 Juin 2015 c’est sur ce thème que nous vous invitons à débattre sur le parvis du Marché à partir de 19h.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 14:13

Pour un débat public et contradictoire avant toute décision

Le quotidien Sud Ouest du 13 juin, sous la plume d’Eric Chauveau, confirme la volonté de la Municipalité de La Rochelle de mettre en place un système de vidéo surveillance (rebaptisé « vidéo protection » depuis la loi LOPPSI 2 du 14 mars 2011), dans l’hyper-centre de la ville.

L’ancien Maire de la cité avait par un courrier à notre section de la Ligue des droits de l’Homme, en date du 3 mars 2010, répondu à notre interpellation et « rappelé très explicitement, en l’absence d’évaluations sérieuses et impartiales, mes [ses] réserves quant à l’efficacité réelle de la vidéo surveillance sur l’espace public ».

En France, il n’existe à l’heure actuelle aucun rapport d’expertise indépendant et fiable. Un rapport adopté le 30 juin 2011 par la Cour des comptes sur « l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique » met l’accent sur « l’absence d’étude d’impact » en France « contrairement au Royaume-Uni » (p. 146). Et d’ajouter : « De manière générale, l’utilisation de la vidéosurveillance est beaucoup moins efficace dans l’espace urbain que dans les transports publics (métro,bus, tramways) » (p. 149). Le Ministère de l’intérieur, début 2014, a lancé un appel d’offre pour « une étude indépendante de l’efficacité de la vidéo protection de la voie publique », le prestataire choisi devait mener une étude durant 16 mois.

La Grande-Bretagne, pays le plus anciennement (1990) et le plus massivement engagé dans la vidéosurveillance, vient d’abandonner ce système pour la voie publique en 2015. Des rapports d’expertise réguliers ont montré que ce système coûtait cher et ne servait pas à grand-chose.

A La Rochelle, la délinquance dans l’hyper centre s’est-elle aggravée au point de revenir sur la position du Maire de La Rochelle de 2010 ? Si besoin était, n’y a-t-il pas d’autres moyens plus efficaces de combattre la délinquance, dans une situation de crise sociale aggravée : par la présence humaine de travailleurs sociaux, de policiers de proximité ?

Pour la LDH, soucieuse du respect des libertés individuelles, la prise d'images sur la voie publique constitue une grave atteinte à ces libertés et contrevient aux textes fondamentaux tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (10-12-1948 - Art. 12), la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales (4-11-1950 -Art.8) qui stipule : « Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, […] », ou encore la Charte Européenne des Droits fondamentaux (7-12-2000 - Chap.II, art.7) qui dispose que « toute personne a droit au respect de la vie privée et familiale,[...] ».

Ces questions méritent un débat public et contradictoire, avant toute décision du Conseil municipal de La Rochelle, alors que la mairie vient de recevoir une étude de faisabilité technique et financière faite par la société Spallian et s’apprête à se prononcer lors du Conseil municipal du 29 juin prochain à 18h. Et nous souhaitons savoir où en est l’étude indépendante lancée par le Ministère de l’intérieur début 2014 et qui devait être rendue publique avant cet été 2015.

~~~~ La Rochelle, le 17 juin 2015, LDH La Rochelle-Aunis

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 18:39

En Grèce et dans de nombreux pays européens, les puissances de l’austérité bafouent les droits fondamentaux des populations et la démocratie pour protéger les intérêts financiers. Elles érigent des murs aux frontières et provoquent ainsi de terribles catastrophes humaines.

Aujourd’hui, les institutions européennes et gouvernements tentent de faire plier la Grèce, d’étouffer les voix qui proposent une autre Europe, celle de la dignité, de la solidarité, de la justice sociale.

Du 20 au 27 juin se tiendra une grande semaine de mobilisation européenne.

Ensemble, à Rome, à Berlin, à Londres, à Athènes, à Madrid, à Bruxelles, à Paris et dans de nombreuses autres villes, nous répondrons à l’appel des mouvements grecs « Unis contre l’austérité et l’injustice sociale ».

A l’appel du mouvement social grec : « Le peuple grec en votant en faveur d’un gouvernement de gauche pour les soutenir, a décidé de briser le consensus néolibéral. La solidarité et le soutien populaire massif permettront d’atteindre le meilleur résultat dans l’affrontement entre notre camp et l’élite politique et économique européenne. Luttons pour une Europe de la dignité et de la solidarité et contre une Europe de profit, une Europe forteresse. Nous appelons toutes les forces sociales et politiques à participer à la semaine de solidarité et à construire des coalitions nationales puissantes pour soutenir la lutte européenne contre l’austérité. »

En France, un appel à mobilisation a été lancé par des personnalités, organisations associatives, syndicales, politiques, sous forme d’une pétition ayant rassemblé plus de 20 000 signatures « La Grèce, une chance pour l’Europe ».

La Grèce, une chance pour l’Europe :

« Nous demandons instamment à François Hollande de s’opposer à l’étranglement financier de la Grèce, ce double déni de démocratie par lequel il renie ses engagements devant les Français et nie le droit des Grecs à décider de leur destin. Nous appelons nos députés, élus de juin 2012, à se rappeler pourquoi et pour quoi ils ont été élus. Nous participerons aux actions conjointes organisées à la mi-juin à l’initiative des mouvements sociaux européens, à partir de nos villages et quartiers, de nos lieux de travail et d’étude, pour dire ensemble: nous sommes avec les Grecs pour la dignité et la justice, pour une autre Europe, »

Des actions, débats, rassemblements se tiendront partout en France. Nous vous invitons à prendre part à leur organisation, voire à en initier dans vos quartiers, villes ou villages. A Paris, une manifestation aura lieu samedi 20 juin. Départ 15h de Stalingrad pour la place de la République où se tiendront ensuite des assemblées citoyennes et un rassemblement festif. Mobilisons-nous pour arrêter le massacre des droits et de la démocratie.

Et pour dire aux institutions et dirigeants européens : non, vous ne nous représentez pas, votre Europe n’est pas la nôtre !

Collectif Avec les Grecs ALG : ATTAC, Bloco des Esquerda France, CADTM, Collectif Roosevelt, Compagnie Erinna / Grèce Résistante, Club des socialistes affligés, Economistes Atterrés, EELV, Ensemble, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Grèce-France Résistance, GU, Jeunes écologistes, Les Amis du Monde diplomatique, Les effronté-e-s, Nouvelle Donne, NPA, PCF, PCOF, PG, Marches européennes, Mémoire des luttes, République et socialisme, Solidarité France-Grèce Santé, Syriza Paris, Transform!

CAC Collectif pour un audit citoyen de la dette publique Assos et collectifs : AC!, Act up-Paris, Aitec, Amis de la Terre, Attac, CADTM, CEDETIM-IPAM, Collectif National des Droits des Femmes, Collectif Richesse, Coopérative DHR, Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Utopia, LDH, Marches Européennes, Marche Mondiale des Femmes France, RECit, Réseau Éducation Populaire.

Syndicats : Confédération CGT, Fédération des Finances CGT, Fédération syndicale unitaire (FSU), Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, Sud Banque populaire – Caisse d’épargne (Sud BPCE), Union syndicale Solidaires.

En soutien : Alternatifs, Europe Ecologie Les Verts (EELV), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Mouvement politique d’éducation populaire (MPEP), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti de Gauche (PG), Parti Communiste Français (PCF), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti pour la Décroissance.

~~MANIFESTATION À PARIS SAMEDI 20 JUIN, 15H STALINGRAD À PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 23:55

Tribune libre

Concernant la gratuité ( ou non ) du stationnement pour les personnes à mobilité réduite. J'aimerai faire passer l'information sur la loi entrée récemment en vigueur.

Cette loi nationale est parue au journal officiel ( le 19 Mars 2015 ) :

I.- L'article L. 241-3-2 du code de l'action sociale et des familles est ainsi modifié :

*1° Le troisième alinéa est ainsi modifié : a) La première phrase est ainsi rédigée : « La carte de stationnement pour personnes handicapées permet à son titulaire ou à la tierce personne l'accompagnant d'utiliser, à titre gratuit et sans limitation de la durée de stationnement, toutes les places de stationnement ouvertes au public. » ; b) Après cette même phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Toutefois, les autorités compétentes en matière de circulation et de stationnement peuvent fixer une durée maximale de stationnement qui ne peut être inférieure à douze heures. » ; c) Au début de la seconde phrase, le mot : « Elle » est remplacé par les mots : « La carte de stationnement » ;

* 2° Après le même alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Les mêmes autorités peuvent également prévoir que, pour les parcs de stationnement disposant de bornes d'entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule, les titulaires de cette carte sont soumis au paiement de la redevance de stationnement en vigueur. »

II.-Le I entre en vigueur deux mois après la date de promulgation de la présente loi et, pour les conventions de délégation de service public relatives à la gestion des parcs de stationnement affectés à un usage public en cours à cette date d'entrée en vigueur, à compter de leur renouvellement. }

Le stationnement devient donc gratuit pour toutes les places ouvertes au public et non uniquement sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite contrairement à ce qu'indique en toutes lettres l'article ( signé M.-C.A.) paru dans Sud Ouest de mercredi 20 Mai 2015.

De plus et c'est un comble, ce journaliste cite la loi et en donne une version soit très personnelle ou bien il rapporte simplement les propos de Mr Soubeste [adjoint au maire de La Rochelle) qui n'aurait semble t'il pas bien lu la loi, sauf le passage permettant de faire payer dans les parkings ou les bornes sont accessibles!!! De toute façon, citer une loi et en donner publiquement un contenu inexact est ou devrait être interdit.

Les personnes handicapées de la région ne savent plus aujourd'hui ce qu'elles doivent faire et il serait bon de faire savoir de manière publique ce que prévoit réellement la loi.

La gratuité était en vigueur depuis environ 40 ans( selon la volonté de Mr Crépeau à l'époque et comme dans beaucoup de villes ) sur toutes les places pour ceux qui possédaient la carte de stationnement, puis devient payante sans aucun communiqué de la Mairie ( si ce n'est un article paru dans Sud Ouest ) alors que la loi était déjà passée ou en passe de l'être au Sénat.

De nombreuses personnes ont alors été verbalisées, merci Mr le Maire de changer les règles du jeu sans prévenir personne. Mr le maire est ses adjoints devraient lire le journal officiel de temps en temps.

Aujourd'hui le stationnement redevient gratuit et la mairie ne communique toujours pas !

Je ne pense pas que les recettes ainsi engrangées aient été phénoménales, restons sérieux! Quand à l'argument de Mr Soubeste sur l'occupation "ventouse" des places, s'il avait lu le projet de loi, il se serait aperçu qu'il était prévu de laisser la municipalité s'en charger. ( Mauvaise foi quand tu nous tiens... )

Pendant ce temps la, certaines personnes ne se rendent même plus au marché et ignorent qu'elles peuvent gratuitement utiliser les autres places pour le public, c'est vraiment dommage, inhumain, et lamentable pour une municipalité qui de dit de gauche et fera payer quand même lorsque les bornes seront accessibles..., peut être pour financer l'accessibilité? ( tous comme la municipalité, les députés UMP étaient contre cette loi, bravo Messieurs-Dames )

Je ne tiens pas à politiser l'affaire mais comme me l'a laissé entendre de vive voix un élu, les handicapés peuvent payer. Oui, bien sur, surement ignore t'il le montant de L'AAH ou des pensions d'invalidités ( dont le montant est actuellement bloqué et correspond à 30 ou 50% du salaire brut, 810€ mensuel pour ma part, pas de quoi rouler sur l'or ). Merci, si vous le voulez bien d'intervenir auprès du journal Sud Ouest et de la Municipalité afin que d'une part - le journaliste qui a écrit cet article s'explique et donne la bonne version de la loi en vigueur et que une fois pour toutes, tout le monde sache que le stationnement pour les personnes à mobilité réduite est gratuit pour les détenteurs de la carte sur les emplacement réservés mais aussi sur les autres places. C'est très important car les places réservées sont souvent occupées et très peu de personnes connaissent cette nouvelle loi.

La municipalité doit donc comme l'ensemble des autres villes tenir compte de la loi nationale et l'appliquer ! ( N'en déplaise à certains ) Je me suis personnellement rendu au bureau du stationnement rue de l'Arsenal pour savoir si les policiers municipaux étaient au courant. Une dame ( fort gentille ) m'a répondu que après avoir reçu diverses informations contradictoires de la municipalité, ils allaient finalement appliquer la loi(1), OUFFF....

Jean-Luc Laubreton / La Rochelle

(1) Décision du conseil municipal de La Rochelle, en date du lundi 18 mai

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 20:17

Dans le cadre de la Semaine de la Paix (programme complet ci-joint), deux soirées plus particulièrement à retenir pour les défenseurs des droits de l'Homme:

* Mardi 2 juin - 20h 30, soirée conférence "la laïcité et la paix" avec Henri Pena-Ruiz, philosophe, écrivain, maître de conférence à Sciences-Po Paris, Salle Georges Brassens (Aytré)

* Jeudi 4 juin - 20h 30 - film et débat "Les jours heureux" sur la Résistance, la formation du Conseil National de la Résistance et l'adoption de son programme qui va largement inspirer la politique de la France à la Libération - Entrée gratuite - Amphi G, IUT de La Rochelle-Minimes, avec le Mouvement de la Paix, en collaboration avec la Ligue des droits de l'Homme et la Ligue de l'Enseignement.

Par ailleurs, vendredi 5 juin à 18h, la Ligue des droits de l'Homme La Rochelle-Aunis organise un nouveau Café des droits de l'Homme sur le thème "Immigration: un problème ? Une chance ?", au restaurant Cé où ? Cé là ! , place Essaouira, aux Minimes, derrière la Flash et la médiathèque Michel Crépeau. Entrée libre. Débat attendu !

programm complet de la Semaine de la Paix à La Rochelle

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 14:26

A madame Suzanne TALLARD et monsieur Olivier FALORNI,

député-e-s de la Charente-Maritime Madame,

Monsieur et cher-e-s ami-e-s député-e-s

Le Collectif Stop-Tafta de l'agglomération rochelaise m'a mandaté pour prendre contact avec vous et vous proposer de co-organiser une réunion publique sur l'Aunis/la Rochelle autour des traités transatlantiques, le TAFTA ou TIPP entre l'UE et les Etats-Unis, et le CETA ou AECG entre le Canada et l'UE (signé à Ottawa le 26 septembre 2014).

Le texte de ce dernier, dont la négociation secrète avait commencé en 2009, est disponible en totalité et en français sur le site officiel du Ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement du Canada [Accords de libre-échange (ALE)]. Il comporte des éléments très précis qui répondent aux mêmes exigeances exprimées par le "mandat de négociation" pour le TAFTA/TIPP adopté unanimement par les Chefs d'Etats des 28 pays de l'UE le 17 juin 2013 et enfin disponible depuis l'automne dernier sur le site officiel de l'Union Européenne, Europa, sous l'appellation "Directives for the negociation on the Transatlantic Trade and Investment Partnership betwween the European Union et the United States of America" ( texte traduit en français).

Les négociations sur le Tafta se poursuivent dans le secret, ce qui est inacceptable pour un traité politique qui n'est pas un simple traité commercial, comme le démontre, entre autre, le débat qui monte autour des "tribunaux d'arbitrages privés" proposés par la Tafta/TIPP.

Outre le Conseil Européen des Chefs d'Etats et l'Assemblée Européenne, le Parlement français doit être amené à se prononcer sur un traité par nature "mixte", comme l'a souhaité un vote de l'Assemblée Nationale d'une "résolution européenne" (ci-dessous) sur le CETA/AECG, le 23 novembre 2014.

En tant que députés, nous souhaitons pouvoir en parler avec vous lors d'une rencontre publique, organisée et respectueuse des points de vue de chacune et de chacun, et facteur d'expression citoyenne. C'est pourquoi, je vous propose, en juin (ou en septembre sinon), de convenir d'une date, d'une heure et d'un lieu pour une telle rencontre.

Restant à votre écoute.

Très cordialement.

Henri Moulinier

Membre du Collectif Stop-Tafta de La Rochelle-Aunis

06 77 82 78 87

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Résolution européenne de l'Assemblée nationale en date du 23 novembre 2014

Article unique […]

1. Demande à la Commission européenne et au Conseil de l’Union européenne d’affirmer clairement la qualification juridique d’accord mixte de l’accord économique et commercial entre le Canada et l’Union européenne

2. Exige que la portée et l’invocation du principe de précaution inscrit à l’article 191 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ne puissent pas être remises en cause par les dispositions de l’accord ;

3. S’oppose à ce que les dispositions prévues en matière de coopération bilatérale en biotechnologie puissent aller à l’encontre de la réglementation européenne relative aux organismes génétiquement modifiés, notamment en matière d’étiquetage et de prévention de la contamination ;

4. Demande que soient définies avec précision les modalités de composition, de saisine, de décision et de contrôle du processus de coopération réglementaire ; 5. S’oppose à tout mécanisme d’arbitrage des différends entre les États et les investisseurs et demande, en conséquence, la révision substantielle des chapitres 10 et 33 sur la protection des investissements.

À Paris, le 23 novembre 2014.

Le Président, Signé : Claude Bartelone

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 13:51

Près de 100 organisations décident de se mobiliser face à la situation que connaissent les migrants en Méditerranée.

Appel au président de la République et à tous les élus

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2 000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personnes en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le président de la République française et ses homologues européens à mettre en œuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine. A cette fin, nos organisations exhortent les Etats membres, dont la France :

· à mettre en œuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse ;

· à mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d'afflux de personnes déplacées ;

· à ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen ;

· à bannir en matière de migrations toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et droits fondamentaux. La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en œuvre de ces solutions. Nous demandons à rencontrer le Président de la République pour que s’ouvre enfin un dialogue sur les politiques migratoires avec nos organisations représentant la société civile.

Organisations signataires :

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT(Association citoyenne des originaires de Turquie), Action Tunisienne, ADA-Accueil Demandeurs d'Asiles, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d'ethnologie et d'anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Amnesty International France, les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public Bretagne, Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l'Accueil des Solliciteurs d'Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d'Etudes et d'Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier Migrants), Collectif "Le Cercle de Résistance", Collectif les Engraineurs, Collectif pour une autre politique migratoire de Strasbourg, Collectif de soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL (Droits Ici et Là-bas), Dom’Asile, Droits Devant !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d'Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un Autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle d'Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme "Tenons et mortaises, un monde à faire venir", OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), R.C.I. (Réseau chrétien-Immigrés), REMDH (Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie - IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoire », Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

6 mai 2015

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 09:33

- François Hollande devra motiver sa saisine du Conseil constitutionnel au sujet de la loi sur le renseignement car l'institution n'est pas là pour rendre des avis, a déclaré lundi son président, Jean-Louis Debré.Face à l'opposition croissante contre un texte dans lequel ses détracteurs voient une "surveillance de masse", le chef de l'Etat a promis dimanche qu'il saisirait les Sages, une annonce surprise qui suscite de nombreuses interrogations.

Jean-Louis Debré a confirmé sur BFMTV que la saisine du Conseil constitutionnel par le président pour un texte de loi était une première sous la Ve République et a prévenu que les Sages ne se laisseraient pas "instrumentaliser". "Nous ne sommes pas là pour donner un avis, nous sommes une juridiction constitutionnelle et nous rendons des décisions", a-t-il dit. "Il faudra donc que la saisine du président de la République soit motivée." "Nous n'acceptons pas ce qu'on appelle les saisines blanches, par exemple 'que pensez-vous de la constitutionnalité de cette loi ?'", a-t-il ajouté. "Si nous déclarons la loi ou tel article inconstitutionnel, la loi ou l'article n'existe plus du tout."

La saisine du Conseil constitutionnel, censée désamorcer les critiques au sujet d'un texte, expose à un rejet ce texte sur lequel l'Assemblée doit se prononcer le 5 mai.

Elle ne suffira pas à rassurer les acteurs du numérique qui ont été nombreux à protester, à l'image de La Quadrature du Net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur internet, qui a dit lundi y voir "une manoeuvre pour éteindre le débat".

"Au moment où les critiques se multiplient de toute part, où les soutiens au projet de loi s'effritent à chaque développement du débat sur ses multiples dispositions attentatoires aux droits fondamentaux, l'annonce de François Hollande est une manoeuvre d'évitement du débat public", dit l'association dans un communiqué.

Les députés ont examiné la semaine dernière ce projet de loi. Les groupes écologistes, Front de gauche et des "frondeurs" socialistes mais aussi quelques élus de droite sont opposés à ce projet de loi qu'ils jugent "dangereux" pour les libertés individuelles. Le Sénat l'examinera à son tour en juin ou juillet.

(Gérard Bon et Emile Picy, édité par Gregory Blachier) © 2015 Thomson Reuters. All rights reserved.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 15:23

Non à la surveillance généralisée ! Rassemblement contre le projet de loi renseignement Lundi 4 mai 2015, à partir de 18h30 Esplanade des Invalides (sortie métro Invalides)-Paris et à La Rochelle, cours des Dames, Vieux port

Le 5 mai, les députés sont appelés à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d'urgence. A l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.

•Légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens.

•Extension du champ d'action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme.

•Collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes. •Surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger.

•Conservation très longue des données collectées.

•Contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (premier ministre), avec avis consultatif d’une commission.

La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d'encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et met en place, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte donne aux services de renseignement des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée.

Tous les citoyens sont concernés :

ce projet qui assoit encore davantage la criminalisation de l’action syndicale ou sociale est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir. La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen sont en péril. Citoyens et parlementaires doivent refuser ce simulacre de débat et exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d'une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l'activité des services de renseignement.

L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 4 mai 2015, à partir de 18H30,

Premiers signataires nationaux (au 24 avril) : OLN (Cecil, Creis-Terminal, LDH, La Quadrature du Net, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France) – ATTAC – Amnesty International – Mrap – CSF – CGT – CGT Police Paris – DAL – Fondation Copernic – SNPES/PJJ – SNEPAP/FSU - SUD – SOLIDAIRES – SNJ – SNJ/CGT – SNUCLIAS/FSU

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