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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 22:00

~~Urgence Palestine

Devant l'atroce agression d'Israël en territoire de la Palestine et en particulier dans la Bande de Gaza, en assassinant plus de 1000 gazaouis et en blessant plus de 6000, nous ne pouvons rester indifférent devant ce crime contre l'humanité.

C'est pourquoi, le Collectif Rochelais pour la Palestine appelle toutes les citoyennes et citoyens de Charente-Maritime à se RASSEMBLER tous les MERCREDIS à 18h, sur le Vieux Port, au pied de la Statue DUPERE à La Rochelle et à MANIFESTER tous les SAMEDIS à 17h, Place de l'Hotel de Ville à La Rochelle.

Le Collectif s'est adressé aux Députés-es et Sénateurs de la Charente-Maritime et a été reçu par la Préfète du département à La Rochelle vendredi 25 juillet à 17h30. Voir en PJ le document. La Communauté internationale tarde à réagir et les dirigeants de notre pays, du Président de la République au 1er Ministre en passant par le Ministre des Affaires Etrangères égarent la diplomatie française en envoyant des signaux de stigmatisation du mouvement de solidarité des manifestants, qui s'amplifie d'ailleurs, pour les droits du peuple Palestinien. Nous comptons sur votre esprit de solidarité pour demander à nos dirigeants qu'ils fassent pression sur Israël pour le retrait immédiat des troupes, l'arrêt des bombardements, et la levée du blocus illégal et inhumain sur GAZA, l'arrêt de la répression et de la colonisation en Cisjordanie et l'application du droit international et des résolutions de l'ONU jusqu'ici ignorées par Israël en toute impunité.

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Voici l’appel national à manifester le même jour à Paris

Appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ~~Samedi 2 août, à 15 heures, de Denfert-Rochereau aux Invalides

Halte à l’agression israélienne Levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza Libération de tous les prisonniers Sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international Soutien à la résistance du peuple palestinien Oui à la liberté d’expression, non à la criminalisation de la solidarité

Signataires

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba - Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Droit-Solidarité – Ensemble - Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Gauche Unitaire (GU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - le Mouvement de la Paix – les Alternatifs - les Femmes en noir - Ligue des droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) - Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) - Organisation de Femmes Egalité – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) - Union syndicale Solidaires

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 22:37

A La Rochelle, ce Samedi 19 juillet à 16h 30, rassemblement place de l'Hôtel de ville pour que cesse l'escalade à Gaza!

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Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine, communiqué du 17 juillet:

Palestine/Israël : la France doit s’affirmer clairement pour le respect du droit international et mettre un terme à l’impunité d’Israël

Une délégation de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine1 a été reçue mercredi 16 juillet 2014 par Jean Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée, et Emmanuel Bonne, conseiller Moyen-Orient du Président de la République.

Les associations ont exprimé leur profonde inquiétude vis-à-vis de la situation dans la bande de Gaza. Elles ont rappelé la nécessité d’actions claires et assumées du gouvernement français en faveur d’un cessez-le-feu durable pour mettre fin au massacre des populations. Elles ont souligné l’importance d’articuler ce cessez-le-feu à un processus politique impliquant la fin du blocus de Gaza, l’arrêt de la colonisation de la Cisjordanie et, d’une manière plus générale, de l’occupation de la Palestine selon les termes mêmes du droit international. A cet égard, elles ont demandé la condamnation systématique par la France des punitions collectives et autres actes de « vengeance » tels que le dynamitage de maisons, pratiquées à l’encontre des populations civiles.

Dans ce contexte, les associations ont indiqué que le message de soutien adressé par François Hollande au Premier ministre israélien B. Netanyahou avait été compris comme un feu vert donné au gouvernement israélien à la violence et aux représailles contre la bande de Gaza.

Elles ont également regretté que le message envoyé à M. Abbas le lendemain déplorant « que les opérations militaires en cours aient déjà fait de nombreuses victimes palestiniennes » n’ait pas été transmis de manière publique à M. Netanyahou et que la France qui a pointé la responsabilité du Hamas n’en ait pas fait de même avec l’Etat d’Israël.

Elles ont enfin déploré que des dossiers tels que l’abrogation de la circulaire Alliot Marie, n’aient pas plus d’écho. En février 2010, la Ministre Alliot-​​Marie, alors Garde des Sceaux, demandait par une lettre - cir­cu­laire aux Par­quets d’engager des pour­suites contre les per­sonnes appelant ou par­ti­cipant à des actions de boycott des pro­duits déclarés israé­liens. S’appuyant sur un article de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, elle assi­milait ces actions à de la pro­vo­cation à la dis­cri­mi­nation ou à la haine raciale.

Tout ceci, ont-elles souligné, nourrit un « deux poids deux mesures » très amèrement ressenti par les populations au Proche-Orient et par beaucoup de nos concitoyens et de nombreuses associations de solidarité et de défense des droits mobilisés sur des bases universalistes. Ce qui, paradoxalement renforce des stratégies pouvant alimenter des tensions intercommunautaires.

Les associations ont aussi affirmé que la France peut mettre en œuvre dès maintenant des mesures concrètes cohérentes avec ses déclarations sur l’illégalité de la colonisation : clause excluant les colonies de tous ses accords avec Israël, étiquetage des produits des colonies, et veiller à ce que les entreprises dans lesquelles l’Etat est actionnaire n’ait pas de relations avec les colonies. En réponse les représentants de l’Elysée ont convenu que la communication gouvernementale n’avait pas été sans aléas, qu’elle allait être rectifiée et que cette rectification se poursuivrait sur la ligne de ce qu’était la position française, à savoir la création d’un état palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale dans les frontières de 1967 aux côtés d’un état israélien bénéficiant de frontières sures et reconnues. Les associations, tout en se félicitant de cette rencontre, la première du genre, et des propos échangés, restent mobilisées sur les objectifs de paix et de solidarité qui les animent et seront particulièrement attentives dans les jours qui viennent à la mise en cohérence des propos et des actes.

Afin de poursuivre le dialogue, les associations demandent une rencontre avec M. le Président Hollande.

Plateforme des ONG françaises pour la Palestine -----------------------------------------

1 La délégation de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine était composée de : Emmanuelle Bennani-Caillouët, chargée de mission au CCFD-Terre Solidaire, en tant que membre du CA de la Plateforme ; Fanny Essayie, chargée de plaidoyer de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ; Taoufiq Tahani, Président de l’AFPS ; Pierre Tartakowsky, Président de la LDH.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 19:05

~~ Rassemblement suivi d'une manifestation: SAMEDI 19 JUILLET 16h30 PLACE DE L'HOTEL DE VILLE de La Rochelle à l'appel du collectif de solidarité Palestine La Rochelle

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"La France doit mettre fin à toute activité économique avec les colonies israéliennes"

FIDH - Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme

CCFD-Terre Solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le développement)

La France doit mettre fin à toute activité économique avec les colonies israéliennes

Paris, le 17 juillet 2014 -

L’escalade de la violence dans la bande de Gaza ces dernières semaines doit conduire l’Union européenne et ses Etats membres à appeler Israël et la Palestine à respecter le droit international. C’est pourquoi, le CCFD-Terre Solidaire et la FIDH demandent à la communauté internationale de se conformer à ses propres obligations, dont celles liées aux colonies. Les États ont notamment le devoir d’exclure les colonies des avantages économiques concédés, et d’y cesser toutes relations commerciales.

Or, un an après la décision de l’Union européenne d’exclure de ses financements les entités israéliennes établies ou déployant des activités dans les territoires occupés, le CCFD-Terre Solidaire et la FIDH dénoncent l’absence de mesures concrètes et efficaces prises par les États membres, dont la France, pour véritablement mettre fin au commerce avec les colonies israéliennes.

Dans le document « Mesures européennes contre la colonisation israélienne » publié aujourd’hui, le CCFD-Terre Solidaire et la FIDH passent au crible 4 éléments centraux de la politique de coopération entre Israël, l’Union européenne et 5 pays européens (Allemagne, France, Irlande, Pays-Bas et Royaume-Uni) : l’étiquetage des produits issus des colonies, leur importation en UE, la dissuasion des entreprises de mener des activités commerciales dans les colonies et l’exclusion de ces dernières des accords bilatéraux et des instruments de coopération. Sur ces sujets, les deux organisations déplorent que les pays membres de l’UE en restent aux déclarations d’intention et ne mettent pas en place des actions concrètes.

« L’Europe doit prendre ses responsabilités. L’existence des colonies a un impact direct sur les démolitions de maisons, les confiscations de terres et l’occupation militaire en Cisjordanie. Il est temps que la France après l’Union européenne adopte des dispositions claires qui limitent ses relations économiques au territoire d’Israël. Il est temps aussi que l’UE impose une mesure en discussion depuis plus d’un an : l’étiquetage des produits des colonies pour que les consommateurs puissent choisir en connaissance de cause » a déclaré Bernard Pinaud, Délégué général du CCFD-Terre Solidaire.

Fin juin 2014, la France, après l’Allemagne et le Royaume-Uni, a publié sur le site du Ministère des affaires étrangères un avis informant ses citoyens et ses entreprises des risques liés aux activités économiques et financières dans les colonies israéliennes. Une dizaine d’États européens ont à ce jour publié un avis similaire. Ces avis représentent une avancée, mais le CCFD-Terre Solidaire et la FIDH estiment que d’autres mesures doivent être prises pour mettre un terme aux échanges économiques avec les colonies.

« Des entreprises françaises, dont l’État français est parfois actionnaire, mènent directement ou par le biais de partenaires commerciaux, des activités commerciales ou financières dans les colonies, telles Dexia, Orange, Veolia ou Alstom. La France doit être davantage explicite et requérir de ses citoyens et entreprises qu’ils s’abstiennent de telles activités. Elle doit également rappeler les violations que cela implique au regard du droit international humanitaire et de droits de l’Homme » a ajouté Karim Lahidji, président de la FIDH.

L’Union européenne et les gouvernements européens doivent impérativement se coordonner pour envoyer un signal politique fort au gouvernement israélien, pour l’amener à mettre un terme à sa politique de colonisation en Territoire palestinien occupé et accepter un accord de paix fondé sur la solution à deux États.

Télécharger le document « Mesures européennes contre la colonisation israélienne »

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 17:24

Appel à rassemblement 16 juillet à Paris ET à La Rochelle à 18h sur le cour des Dames

Le bom­bar­dement intensif de Gaza depuis 5 jours, avec plus de 2 500 raids aériens, a causé la mort de plus de 165 Pales­ti­niens, blessé près de 1089 autres et détruit plus de 290 habi­ta­tions. Le bilan s’alourdit à chaque heure, et l’offensive ter­restre a commencée.

Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israé­liens et Palestiniens, mercredi 16 juillet 2014 Appel du Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israé­liens et Palestiniens

Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale, condition pourtant néces­saire à tout progrès vers une paix juste.

Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à "dénoncer l’engrenage de la vio­lence" sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la "retenue".

Le pré­sident François Hol­lande est même allé jusqu’à cau­tionner l’agression d’Israël contre la popu­lation de Gaza en déclarant, lors de son entretien télé­pho­nique avec Ben­jamin Neta­nyahou le 9 juillet dernier, qu’il appar­tenait au gou­ver­nement israélien de prendre toutes les mesures pour pro­téger la popu­lation face aux menaces"

L’Union euro­péenne dis­po­serait d’un moyen simple : la sus­pension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avan­tages éco­no­miques à ce pays. Cet accord est condi­tionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional.

Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, le Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israéliens* appelle tous les mili­tants à se réunir mer­credi 16 juillet à 18h30 place Edouard-​​Herriot der­rière l’Assemblée nationale

- Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza

- Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem

- Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza

- Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional

- Pour le soutien au gou­ver­nement d’entente nationale

Signataires:

Agir Contre le Colo­nia­lisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alter­native Liber­taire (AL) - Amé­ri­cains contre la guerre (AAW) - Asso­ciation des Tra­vailleurs Magh­rébins de France (ATMF) - Asso­ciation des Tuni­siens en France (ATF) - Asso­ciation France Palestine Soli­darité (AFPS) - Asso­ciation Nationale des Elus Com­mu­nistes et Répu­bli­cains (ANECR) - Asso­ciation pour la Taxation des Tran­sac­tions finan­cières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Asso­ciation pour les Jume­lages entre les camps de réfugiés Pales­ti­niens et les villes Fran­çaises (AJPF) - Asso­ciation Répu­bli­caine des Anciens Com­bat­tants (ARAC) - Asso­ciation Uni­ver­si­taire pour le Respect du Droit Inter­na­tional en Palestine (AURDIP) - Cam­pagne Civile Inter­na­tionale pour la Pro­tection du Peuple Pales­tinien (CCIPPP) - Cedetim /​ IPAM - Col­lectif des Musulmans de France (CMF) - Col­lectif Faty Koumba - Col­lectif inter­uni­ver­si­taire pour la coopé­ration avec les Uni­ver­sités Pales­ti­niennes (CICUP) - Col­lectif Judéo-​​Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Comité de Vigi­lance pour une Paix Réelle au Proche-​​Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-​​Orient du 5e arrt (CJPP5) Confé­dé­ration Générale du Travail (CGT) – Confé­dé­ration pay­sanne - Droit-​​Solidarité – Ensemble - Europe Eco­logie les Verts (EELV) – Fédé­ration des Tuni­siens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédé­ration Syn­dicale Uni­taire (FSU) - Gauche Uni­taire (GU) - Géné­ration Palestine - La Courneuve-​​Palestine - le Mou­vement de la Paix – les Alter­natifs - les Femmes en noir - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Inter­na­tionale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section fran­çaise de la Women’s Inter­na­tional League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) - Mou­vement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mou­vement Jeunes Com­mu­nistes de France (MJCF) - Mou­vement Poli­tique d’Emancipation popu­laire (M’PEP) - Orga­ni­sation de Femmes Egalité – Nouveau Parti Anti­ca­pi­ta­liste (NPA) - Parti Com­mu­niste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Com­mu­niste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Par­ti­ci­pation et Spi­ri­tualité Musul­manes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Tra­vailleurs Immigrés Tuni­siens (UTIT) - Union Générale des Etu­diants de Palestine (GUPS-​​France) - Union Juive Fran­çaise pour la Paix (UJFP) - Union Nationale des Etu­diants de France (UNEF) - Union syn­dicale Solidaires

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 08:57

~~Israël-Territoires Palestiniens Occupés : un nouveau cycle de violence avec des civils pour cibles Il est inacceptable que de plus en plus de civils et de biens à caractère civil soient pris pour cibles dans la bande de Gaza dans le cadre de l’opération militaire israélienne « Bordure protectrice » dans la bande de Gaza.

Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (REMDH) et la FIDH appellent l’UE à condamner le ciblage délibéré et le meurtre de civils, ainsi qu’à s’assurer que toutes les parties concernées respectent leurs obligations en vertu du droit international. Cela fait plusieurs semaines que l’armée israélienne a pris pour cible la bande de Gaza occupée, à l’aide de missiles aériens et de tirs à balles réelles dans la zone tampon et en mer. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre d’une opération militaire à grande échelle menée en Cisjordanie, dont l’objectif est de punir de manière collective les Palestiniens pour la disparition et la mort de trois adolescents israéliens des colonies. Israël a eu recours à des arrestations de masse, à des perquisitions, à un usage excessif de la force et à des bouclages dans les Territoires Palestiniens occupés.

Le 8 juillet 2014, Israël a renforcé l’intensité de ses attaques dans la bande de Gaza en lançant son opération militaire « Bordure protectrice ». Des avions de combat israéliens ont procédé à de nombreuses frappes aériennes à différents endroits de la bande de Gaza. À 13h le 10 juillet 2014, 76 Palestiniens, dont 20 enfants et 10 femmes, avaient été tués, et au moins 400 Palestiniens, dont 123 enfants et 86 femmes, avaient été blessés. Six de ces enfants ont été tués par un missile israélien tiré sur une habitation palestinienne à Khan Younès mardi. Une femme âgée de 80 ans a été tuée au centre de Gaza mercredi. Dans le même temps, quelque 250 roquettes et projectiles ont été tirés vers Israël à partir de la bande de Gaza.

Ces attaques ont délibérément ciblé des civils israéliens.

Conformément au droit humanitaire international, le meurtre aveugle et disproportionné de civils dans le contexte d’un conflit armé est strictement interdit et peut s’apparenter à un crime de guerre. Israël a également ciblé des habitations et des structures civiles. À 13h le 10 juillet 2014, 334 habitations/structures avaient été endommagées, dont 89 complètement détruites. Le 8 juillet, le porte-parole de l’armée de défense d’Israël a annoncé que les forces israéliennes avaient délibérément bombardé quatre habitations appartenant à des individus considérés comme d’importantes figures du Hamas. Israël est dans l’obligation de toujours opérer une distinction entre les biens civils et les objectifs militaires. La destruction de ces habitations n’est donc pas permise, à moins qu’il ne s’agisse d’une nécessité militaire. Dans ce cas-ci, le ciblage de ces habitations constitue une violation du droit humanitaire international, avec des risques inutiles pour les civils qui y résident. Alors que le discours des autorités israéliennes devient de plus en plus provocateur et que les attaques risquent de s’intensifier, la violence des colons et les représailles contre les civils palestiniens en Cisjordanie se sont également amplifiées. Des colons ont roulé sur un enfant palestinien de 9 ans et brûlé vivant Muhammad Hussein Abu Khdeir, 16 ans, après l’avoir enlevé.

Ces attaques ont été accompagnées de campagnes d’incitation à la violence.

Le 1er juillet, des militants d’extrême droite ont organisé la marche « Mort aux Arabes » à Jérusalem pour réclamer que les trois colons adolescents soient vengés. Le secrétaire général du World Youth Movement a quant à lui exhorté le gouvernement à faire des forces israéliennes une armée de vengeurs. En tant que puissance occupante, Israël est tenu de maintenir l’ordre public et d’assurer la sécurité des civils palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israël se doit donc de protéger la population occupée et leurs biens contre les actes de violence des colons. Israël doit également rendre des comptes et permettre aux Palestiniens de demander réparation et d’obtenir justice.

Les organisations soussignées appellent l’UE et ses États membres à :

- Condamner immédiatement et sans équivoque le ciblage aveugle de biens à caractère civil et de civils, en particulier des enfants, des femmes et des personnes âgées ;

- Exiger qu’Israël s’assure que les individus coupables de violations du droit humanitaire international et des droits de l’Homme rendent des comptes, en réalisant notamment des enquêtes conformes aux normes internationales, en poursuivant les coupables et en permettant aux victimes d’accéder aux tribunaux, d’obtenir réparation et une compensation ;

- Exhorter Israël à respecter ses obligations en tant que puissance occupante, y compris le maintien de l’ordre public et la sécurité des civils palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 15:46

Le bombardement intensif de Gaza depuis 3 jours, avec plus de 500 bombardements, a causé la mort de plus de 50 Palestiniens, blessé près de 500 autres et détruit plus de 60 habitations. Une nouvelle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste.

Devant cette situation dramatique, les gouvernements occidentaux se cantonnent une nouvelle fois à « dénoncer l’engrenage de la violence », sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement israélien à « la retenue ». L'Union européenne disposerait d'un moyen simple : la suspension de l'accord d'association avec Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par le respect des droits humains, ce qui n'est pas le cas avec la colonisation et l'existence du mur qui sont illégaux selon le droit international.

Pour dénoncer cette passivité coupable de nos gouvernants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, une délégation du Collectif national sera reçue vendredi 11 juillet, à 15 heures, au ministère des Affaires étrangères.

Le Collectif national pour une paix Juste et durable entre Palestiniens et Israéliens* appelle tous les militants à soutenir cette délégation en se rassemblant devant le ministère des Affaires étrangères - métro Invalides vendredi 11 juillet à 16 heures

*Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza

*Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem

*Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza

*Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international

*Pour le soutien au gouvernement d’entente nationale

*Signataires:

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba - Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Droit-Solidarité – Ensemble - Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Gauche Unitaire (GU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - le Mouvement de la Paix – les Alternatifs - les Femmes en noir - Ligue des droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) - Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) - Organisation de Femmes Egalité – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) - Union syndicale Solidaires CNPJDPI

Secrétariat <secretariatcollectif@yahoo.fr> https://www.facebook.com/pages/Collectif-National-Paix-Juste-Durable-Palestine/342194619262267?fref=ts

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:53

Appel d'organisations rochelaises à un rassemblement ce vendredi 11 juillet -18h:

Halte à la terreur et au massacre du peuple palestinien

Depuis plusieurs jours une étape supplémentaire a été franchie dans la répression contre le peuple palestinien par l’armée israélienne. Dans l’espace de 24 heures plus de 30 palestiniens sont morts et plus de 200 blessés. Dans l’agression en cours, Israël est passé des meurtres à petite dose à des massacres à grand échelle. Face à cette agression meurtrière, les pays occidentaux, dont la France, gardent un silence éhonté et une passivité scandaleuse et insupportable.

Nous organisations signataires et citoyens nous condamnons cette nouvelle agression et appelons à un rassemblement ce vendredi 11 juillet 2014 à 18 heures au vieux port de La Rochelle (Statue Duperré) Premières Signatures : L’Association des Palestiniens en France(APF) – Mouvement de la Paix – Cuba Si – France Amérique Latine17 – Ensemble – PCF17 – Parti de Gauche - Front de Gauche

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La section rochelaise de la LDH appelle à ce rassemblement vendredi 11 juillet sur la base exprimée par cette lettre à F. Hollande

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Lettre ouverte à Monsieur François Hollande

Paris, le 4 juillet 2014 Monsieur le Président,

Nous, associations de défense des droits de l’Homme, condamnons fermement les assassinats des trois jeunes Israéliens retrouvés près d’Hébron le 30 juin 2014 et celui du jeune Palestinien à Jérusalem-Est le 2 juillet 2014. Nous sommes particulièrement inquiets de l’intensification des attaques contre des civils dans le Territoire palestinien occupé par les forces israéliennes et du climat de haine qui s’installe en Israël à travers notamment des « appels à tuer les Arabes ».

L’opération militaire israélienne dite « Gardiens de nos frères » lancée quelques jours après la disparition des trois jeunes Israéliens le 12 juin dernier, avait pour objectif officiel de les retrouver. Les moyens déployés par la puissance occupante pour ce faire se sont rapidement révélés disproportionnés.

Au lieu d’une enquête méthodique, une violente campagne de répression a été lancée en Cisjordanie. A l’heure actuelle, le bilan est très lourd : 12 Palestiniens ont été tués, dont 9 civils. Environ 120 Palestiniens ont été blessés. Au moins 640 personnes ont été arrêtées à travers toute la Cisjordanie, dont 250 membres du Hamas, ainsi que 23 parlementaires et de très nombreux enfants. Plus de 1 200 maisons et bureaux ont été saccagés lors de raids, les terrains agricoles délibérément ravagés lors des parachutages. Les maisons des familles de deux Palestiniens « déclarés coupables » de l’enlèvement – sans que la preuve en ait été apportée – ont été immédiatement démolies. Deux tentatives d’enlèvement d’enfants palestiniens par les colons – dont une réussie – ont eu lieu à Jérusalem Est. Des colons en voiture ont essayé d’écraser des Palestiniens près d’Hébron – dont une enfant de 9 ans. Parallèlement, les bombardements se sont intensifiés sur la bande de Gaza vers laquelle convergent des unités au sol, et trois avant-postes illégaux ont été établis par des colons en zone E1.

Rien ne peut justifier l’assassinat de ces trois jeunes Israéliens mais la punition collective infligée au peuple palestinien en représailles ne peut non plus se justifier. Nous sommes très préoccupés par la multiplication des appels à la « vengeance » lancés par de nombreux responsables politiques israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou qui a déclaré lundi 30 juin que « la vengeance pour le sang d’un adolescent ou d’un jeune homme n’est pas un travail du diable« . Le ministre du logement Uri Ariel a appelé à « commencer une vague de construction dans les colonies en réponse au meurtre des kidnappés« . Le ministre de l’économie Naftali Bennett a déclaré que « les assassins d’enfants et ceux qui les dirigent ne peuvent être pardonnés. Il est temps de passer à l’action, pas aux mots« .

Cet appel à la vengeance semble avoir été entendu, ainsi, mercredi 2 juillet, à l’aube, un jeune Palestinien a été enlevé et tué à Jérusalem-Est. Ce recours excessif à la force contre des civils palestiniens par l’armée israélienne doit être officiellement et clairement condamné par la France au plus haut niveau. Toute punition collective est une violation grave du droit international, notamment de la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du 12 août 1949.

La France, en tant que Haute Partie contractante à la quatrième Convention de Genève a l’obligation de respecter et de faire respecter la Convention en toutes circonstances (article 1) et de prendre toutes les mesures nécessaires pour poursuivre les personnes ayant commis, ou donné l’ordre de commettre des infractions graves à la quatrième Convention de Genève (article 146). Dans ces circonstances, nous vous demandons de dénoncer sévèrement les punitions collectives infligées au peuple palestinien et de rappeler au gouvernement israélien son obligation de respecter le droit international. S’il ne s’y conforme pas, nous vous demandons d’adopter toute mesure ferme et pertinente pour mettre un terme à ces crimes. C’est également dans ce contexte que nous sollicitons auprès de vous un rendez-vous afin que vous puissiez nous communiquer la position de la France.

Dans l’attente de votre réponse et dans l’espoir que vous ferez suite à notre demande, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération. Nous vous informons par ailleurs que nous rendrons cette lettre publique et que nous adresserons une copie à Monsieur Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international.

Claude Léostic, présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine Taoufiq Tahani, président de l’Association France Palestine Solidarité Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme France

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:55

~~Communiqué du collectif « Pour un avenir solidaire »

Paris, le 1er juillet 2014

Oui, l’égalité s’apprend à l’école ! Nous, militant-e-s associatifs, syndicalistes, étudiant-e-s, lycéen-ne-s prenons acte aujourd’hui du « plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons » présenté par le ministre de l’Education nationale qui annonce sa généralisation dès la rentrée scolaire 2014-2015. Cette annonce intervient après des mois de rumeurs, d’intimidations et de campagnes de désinformation à peine déguisées

Le collectif « Pour un avenir solidaire » note avec intérêt la volonté du gouvernement d’ancrer l’égalité filles-garçons dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture qui s’intègre dans l’ensemble du parcours scolaire des élèves, notamment en l’ouvrant résolument aux collégiens, et en demandant que cette thématique figure dans tous les projets d’écoles et d’établissements. Il juge très positif que l’égalité entre les filles et les garçons fasse désormais partie du quotidien professionnel de tous les enseignant-e-s, personnels d’encadrement de l’Education nationale (IA, IEN, IPR), en se félicitant qu’elle ait une place centrale dans leur formation initiale (ESPE) et continue.

Le collectif « Pour un avenir solidaire » prend acte de la volonté de densifier les outillages pédagogiques en les étendant à tous les enseignants.

Cependant, le collectif « Pour un avenir solidaire » constate que le plan d’action proposé comporte quelques incertitudes.

*D’une part, le plan est centré sur « l’égalité des droits entre les filles et les garçons », ce qui pourrait avoir pour conséquence de renvoyer ces thématiques à une vision formelle et juridique. Or, ce sont bien les pratiques quotidiennes et les représentations minées par les stéréotypes de genre (termes qui semblent avoir disparu comme par magie) qui sont au cœur des enjeux de progrès réels de l’égalité.

En les écartant, le gouvernement risque de renoncer à ce qui faisait l’originalité de ce dispositif : sa méthodologie, basée sur une approche par le genre.

*D’autre part, il juge la partie « implication et relation avec les familles » assez frileuse, les écoles et les EPLE étant seulement « invités à évoquer » le sujet dans les instances des établissements, laissant l’information aux parents à une possibilité ouverte lors de la seule réunion de rentrée.

*Enfin, le collectif « Pour un avenir solidaire » regrette que les acteurs-ices des associations éducatives partenaires de l’école ne soient pas mobilisées dans ce nouveau plan d’action, car il n’y pas de progrès dans la promotion réelle de l’égalité entre les filles et les garçons sans une mobilisation de toutes les forces vives de l’éducation.

Si le collectif « Pour un avenir solidaire » regrette que la dénomination « ABCD de l’égalité » ait été abandonnée, il souligne d’autant plus l’importance d’une mise en œuvre effective de ce nouveau plan d’action dès la rentrée scolaire prochaine. En effet, rien ne serait pire que de fragiliser un projet si ambitieux à cause de quelques ultraréactionnaires, qui tiennent des propos mensongers pour manipuler les parents et leurs enfants et nourrir leurs représentations rétrogrades.

-Car, oui, c’est en transmettant une culture de l’égalité dès la petite enfance que l’on favorise la parité dans toute la société.

-C’est en brisant les stéréotypes liés à l’orientation professionnelle que l’on lutte contre les inégalités salariales.

-C’est en prévenant les propos sexistes que l’on combat les discriminations, les violences et il reste encore du chemin à faire.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire de ce statu quo dans une démocratie où l’égalité des sexes et des droits est invoquée comme un principe constitutionnel. Aujourd’hui en France, seule une politique volontariste, qui se donne pour ambition d'agir en profondeur sur les représentations sociales et les mentalités, pourra venir à bout des inégalités femmes-hommes. C’est pourquoi nous entendons poursuivre nos efforts pour la promotion et la généralisation réelle de l’éducation à l’égalité entre les filles et les garçons, au nom des valeurs qui nous rassemblent et qui sont inscrites sur le fronton de nos écoles : Liberté, Egalité, Fraternité.

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 21:59

~~Communiqué LDH Paris, le 30 juin 2014

L’annonce du gouvernement d’abandonner la généralisation des enseignements à partir des ABCD de l'égalité, après son expérimentation positive en 2013, signe une capitulation honteuse pour lui, un recul inquiétant pour la démocratie, dramatique pour cette pierre de touche républicaine qu’est l’égalité, inacceptable pour ceux qui sont du côté des droits de l’Homme...

Alors que l’égalité femmes-hommes est un objectif sociétal central depuis des décennies, le gouvernement cède face à une offensive des plus minoritaires, ouvertement patriarcale, dont les relais se recrutent au sein des franges les plus radicales de l’extrême droite et d’activistes fondamentalistes.

L’usage de la « novlangue » ne permettra pas de transformer en subtilité tactique ce qui apparaît clairement comme une débandade. Ainsi, les promesses de la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem et de Benoît Hamon, expliquant que les ABCD de l’égalité contre les stéréotypes filles-garçons à l’école ont un bilan positif et qu’on ne les abandonne qu’au profit d’un programme « très ambitieux », sonnent comme autant d’arguties pitoyables.

En choisissant de faire le dos rond, en plaidant pour qu' « on remette un peu de calme, qu’on arrête d’en faire une bataille politicienne », le gouvernement crée les conditions au mieux de l’immobilisme, au pire de la régression. Les femmes, les enseignants, la jeunesse et tous les démocrates attachés au respect des droits et de l’égalité attendaient sur cette question, ô combien majeure, une position ferme.

*Généraliser l’utilisation des ABCD de l’égalité dans tous les établissements scolaires, c’était d’abord affirmer que l’enseignement de l’égalité entre les filles et les garçons est bel et bien un sujet en soi.

* Ensuite, qu’il s’inscrivait de façon forte et naturelle dans les missions élémentaires de l’école publique.

*C’était enfin, en tenant compte des émois d’une partie de la population troublée par des tombereaux de rumeurs et de calomnies déversées contre l’école laïque, faire le choix de la pédagogie citoyenne et de la fermeté des principes.

En choisissant de reculer devant une minorité refusant l’égalité femmes-hommes, le gouvernement envoie le plus négatif des messages quant à la mission qu’ont les enseignants d’éclairer les enjeux majeurs de la réalité sociale à partir de leur compétence professionnelle.

Il s’illusionne totalement sur la perspective d’un quelconque apaisement du débat public car les forces qu’il légitime, en satisfaisant à leurs campagnes mensongères, ne s’en arrêteront pas là dans leurs exigences d’instauration d’un ordre traditionnaliste.

La Ligue des droits de l’Homme, dont le combat tout entier est tourné vers la défense et la promotion de l’égalité, singulièrement entre les femmes et les hommes, demande solennellement au gouvernement de reconsidérer sa décision.

Elle encourage toutes les femmes et les hommes, enseignants et parents d’élèves, toutes celles et ceux qui ont à cœur l’égalité, à manifester leur réprobation vis-à-vis d’une décision aussi dangereuse qu’incompréhensible. Elle entend poursuivre ses efforts pour la promotion de l’égalité femmes-hommes au sein de l’Education nationale, et contre la progression des idées d’extrême droite.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 05:16

~~Bruxelles, le 23 juin 2014 Pas d'Europe sans les droits !

Résolution adoptée par l'Assemblée Générale de l'AEDH des 21 et 22 juin 2014

Réunie en Assemblée générale à Bruxelles les 21 et 22 juin 2014, l'AEDH, Association européenne pour la défense des droits de l'Homme, confirme son engagement et celui de ses organisations membres pour l'Europe des droits.

Le résultat des élections des députés au Parlement européen, le taux d'abstention extrêmement élevé et l'ampleur du vote d'extrême droite dans nombre de pays européens pour les différentes formations xénophobes et/ou nationalistes sont inquiétants. La responsabilité est des partis politiques qui en Europe ont fait leurs ces solutions d'exclusion au nom de réalisme électoral dévastateur. Au lieu de rassembler les citoyennes et les citoyens sur des objectifs de démocratie et de progrès social, le projet européen se perd dans le rejet puis dans un repli à l'abri des frontières nationales.

Ce désengagement est fait de désillusions, d’atermoiements, de progrès non réalisés et enfin de reculs des droits tout particulièrement dans les Etats soumis aux politiques d'austérité mises en place par la Troïka.

Refusant toute construction européenne, des déclarations « anti systèmes » démagogiques se réclament ainsi de la souveraineté du peuple, pour proposer le retour à la préférence nationale avec comme mesures centrales la chasse aux immigrés, la sortie de l'euro, le retour au seul marché, la fermeture des frontières. Comme si la concurrence de tous contre tous à tous les niveaux, locaux, nationaux, européens, voire mondiaux était créatrice de richesses. Comme si le but était d'institutionnaliser une division de l'Europe entre son Sud et son Nord. Partout en Europe des forces politiques progressent en exigeant d’exclure des populations entières vivants sur leur territoire national, leurs solutions gisant dans l’exclusion des plus pauvres, des plus faibles, des plus précaires.

Si ces discours qui mettent en cause l’accès universel aux droits politiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux, trouvent un écho, c’est que les politiques publiques, européennes et nationales ne garantissent plus maintenant un avenir d'égalité et de solidarité et de convergence entre les conditions de vie et d’accès effectif aux droits dans les pays de l’Union européenne. Malgré le désenchantement vis à vis de la construction européenne que traduit le vote aux européennes, les dirigeants des Etats-membres et de la Commission continuent à prôner les mêmes politiques qui éloignent les institutions européennes des citoyens.

L'AEDH s'inquiète tout autant de cet aveuglement que de l'éloignement des Européens et plus largement de tous les résidents.

Les causes sont à rechercher du côté de la politique d'austérité et des contraintes économiques, financières, réglementaires qui en considèrent les conséquences comme un dégât collatéral inévitable.

L'Europe a besoin de plus de démocratie, de plus de services publics, de plus de lutte contre les inégalités subies par les plus défavorisés. L'Europe doit rompre avec les politiques qui privilégient les profits des banques et des entreprises multinationales. L'Europe aspire à plus d’égalité et de solidarités sociales. C'est le sens du Manifeste de l’AEDH, commun aux 31 organisations qui la composent issues de 22 pays de l'Union et de la Suisse. Elle appelle toutes et tous à entendre nos demandes, et les suivre. Parce que l'Europe des droits de l’Homme, c'est maintenant, pour toutes celles et tous ceux qui y résident, y vivent, y travaillent. L'AEDH proclame qu'il n'y a de voie que dans les droits.

-- Association Européenne pour la Défense des Droits de l'Homme European Association for the Defence of Human Rights Rue de la Caserne, 33 1000 Brussels Belgium phone: +32(0)25112100 fax: +32(0)25113200 Have a look: www.aedh.eu

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